La mort : fatalité ou problème technique ?
La quête de l'immortalité n'est pas nouvelle. Le poème de Gilgamesh, l'un des plus anciens textes connus, raconte l'histoire d'un roi qui cherche désespérément à vivre éternellement, mais ne trouve jamais le moyen d'y parvenir. La morale traditionnelle est claire : l'immortalité n'est pas à la portée des hommes.
Mais cette vision est aujourd'hui contestée. Yuval Harari, historien et philosophe contemporain, propose une perspective radicalement différente. Pour lui, la mort n'est qu'un ensemble de problèmes techniques : le cœur cesse de pomper, des dépôts de graisse bouchent une artère, des cellules cancéreuses envahissent le foie...
Et comme tout problème technique, la mort pourrait avoir une solution technique. Des avancées scientifiques encourageantes semblent lui donner raison : des chercheurs ont déjà réussi à inverser le vieillissement chez des souris. Petit à petit, nous pourrions donc parvenir à repousser, voire vaincre, cette limite ultime.
🧠 Ce changement de perspective est révolutionnaire : en redéfinissant la mort comme un problème à résoudre plutôt qu'une fatalité à accepter, nous ouvrons la porte à des possibilités inimaginables.