La littérature témoin de la violence
La littérature nous aide à comprendre la violence à travers les siècles. Dès l'Iliade d'Homère (premier grand texte européen), on voit que la guerre est "contre-nature" puisqu'elle tue les fils avant les pères.
Victor Hugo milite contre la peine de mort avec "Le dernier jour d'un condamné" (1829), démontrant son inutilité et son horreur. Chaplin résume parfaitement dans "Monsieur Verdoux" : "un meurtre fait un bandit, des millions, un héros. Le nombre sanctifie".
Les peintures rupestres de Valltorta (Espagne) montrent déjà des scènes de bataille au néolithique - la violence accompagne l'humanité depuis la sédentarisation. Même Ötzi, l'homme des glaces d'il y a 5300 ans, portait des traces de combat !
Bergson explique que la guerre vient du besoin d'appropriation : "la propriété engendre la guerre". Ce besoin est naturel mais devient une nécessité malheureuse.
Fait troublant : Les traces archéologiques prouvent que la violence organisée existe depuis les débuts de la civilisation !