Leibniz et Kant : sensibilité et connaissance
Leibniz (1704) contre-attaque les idées de Locke avec son concept génial des "petites perceptions". Tu sais quand tu entends le bruit de la mer ? Tu ne distingues pas chaque goutte, mais toutes ces micro-perceptions inconscientes créent ton impression globale. C'est ça, la sensibilité selon Leibniz : pleine de détails invisibles qui façonnent ta conscience.
Pour Leibniz, contrairement à d'autres philosophes, sensibilité et raison ne s'opposent pas - elles collaborent. Tes émotions et perceptions nourrissent ta pensée, même sans que tu t'en rendes compte.
Kant dans son Anthropologie pragmatique (1789) établit une hiérarchie claire : la sensibilité est le premier degré de la connaissance, suivie de l'imagination, puis de la raison. Avant de pouvoir analyser quoi que ce soit, tu dois d'abord ressentir et percevoir.
💡 Retiens bien : Chez Kant, "sans sensibilité, il n'y aurait point d'intuition et, par conséquent, point de connaissance" - c'est la base de tout !