L'inconscient selon Freud
Sigmund Freud, médecin et fondateur de la psychanalyse, développe une théorie révolutionnaire de l'inconscient. Il observe chez ses patients (comme Anna O.) des troubles pathologiques sans origine physique: spasmes, problèmes de langue ou strabisme, qu'il attribue à une origine psychique.
Pour expliquer ces phénomènes, Freud utilise la métaphore de l'iceberg : la conscience cumscientia=avecsavoir n'est que la partie visible, tandis que l'inconscient représente la partie immergée, celle que nous ignorons mais qui influence nos actes. Selon Freud, le psychisme humain est structuré en trois instances: le ça (pulsionnel et amoral), le moi (en quête d'équilibre) et le surmoi (intériorisation des interdits moraux).
Le moi se trouve tiraillé entre des injonctions contradictoires, ce qui peut mener à des déséquilibres psychiques. Comme l'exprime Freud dans sa célèbre citation "Le moi n'est pas maître dans sa propre maison", nous ne connaissons pas toujours l'origine de nos actes.
💡 Les névroses (phobies, angoisses) résultent souvent d'un surmoi trop puissant, tandis que les psychoses traduisent une emprise du ça. Ces métamorphoses du moi sont au cœur de la théorie freudienne.