Optimisation des gains par le surbooking
Pour comprendre comment les compagnies aériennes optimisent leurs gains grâce au surbooking, il faut analyser les différents scénarios possibles et leurs implications financières. Dans notre exemple, Easyjet a vendu 103 billets à 200€ chacun pour un avion de 100 places.
Le calcul du gain brut prend en compte les revenus des billets vendus et les potentielles compensations à verser aux passagers refusés à l'embarquement. Ces compensations s'élèvent à 800€ par passager dans notre exemple.
Vocabulary: Le gain brut est le revenu total avant déduction des coûts.
En utilisant la loi de l'espérance mathématique, on peut calculer le gain moyen pour différents scénarios de surbooking. Pour 103 billets vendus, le gain moyen est d'environ 484€ par vol. En augmentant à 104 billets, le gain moyen passe à 504,32€.
Highlight: Le nombre optimal de billets à vendre pour ce vol est de 104, maximisant le gain moyen à 504€ par vol.
Il est intéressant de noter que vendre 105 billets réduirait le gain moyen à 399,60€, démontrant qu'il existe un point d'équilibre optimal au-delà duquel le risque de surréservation devient contre-productif.
Cette analyse mathématique permet aux compagnies aériennes de prendre des décisions éclairées sur leur politique de surbooking, en maximisant leurs profits tout en minimisant les inconvénients pour les passagers. C'est un exemple concret de comment les compagnies aériennes utilisent la loi binomiale pour jouer sur les surréservations et optimiser leur modèle économique.
Quote: "Face à cette situation de vol, il faudrait que la compagnie aérienne vende 104 billets afin de maximiser son gain qui va être d'en moyenne de 504€ de bénéfices."
Cette approche mathématique du surbooking illustre parfaitement comment fonctionne le surbooking dans les avions et pourquoi il est devenu une pratique courante dans l'industrie aérienne, malgré les controverses qu'il peut susciter.