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Notion I - La conscience Introduction : Étymologie du mot conscience : du latin « cum scientia » = accompagné de savoir Définition de la conscience : La conscience est ce qu'il y'a d'essentiel à l'humain ; Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur; C'est la présence immédiate et constante de soi à soi. On distingue deux types de conscience : 1- La conscience morale : Au sens moral, la conscience est la capacité de juger par soi-même du bien et du mal, d'évaluer chacune de ses actions, et pas selon ce que les autres en disent. Elle est forgée par la société mais elle implique une responsabilité individuelle. Elle est également rationnelle et se réalise dans l'action. Une jeune fille est capable de reconnaître qu'elle peut crier au parc, mais qu'elle doit chuchoter à la bibliothèque ->Pour Kant, la conscience morale réside dans une loi universelle que tout être humain se donne à lui- même. Il fait reposer cette conscience morale sur des "impératifs catégoriques universels". Selon Kant, la morale repose sur des impératifs catégoriques qui indiquent à l'homme ce qu'il doit faire : la raison et la bonne volonté. Si la conscience morale est le fruit d'un conditionnement, elle devient contingente et relative. Elle...
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perd alors l'exigence d'universalité voulue par Kant. -> Pour Platon, la conscience morale équivaut à une juste connaissance du bien et du mal, savoir juger par soi-même entre les deux. Pour Rousseau, le sens moral est inné, s'acquiert de facto à la naissance. 2- La conscience psychologique : C'est la capacité de se rendre compte de ce qui se passe en soi et hors de soi. -> Si je dors, je perds une grande part de ma conscience et donc, je ne sais plus exactement ce qui se passe hors de moi. Elle peut être immédiate : par laquelle nous percevons simplement ce qui se passe en nous et hors de nous. Ou réfléchie : C'est la capacité à faire un retour sur soi-même, pour étudier ses pensées et ses émotions : c'est la conscience de soi. -> Le << stade du miroir » théorisé par Lacan, permet à l'homme dès l'enfance en percevant son image dans le miroir à prendre conscience de son corps, de se reconnaitre et s'identifier comme distinct de sa mère et des autres. La conscience est donc un recueil de soi par soi, et une réflexivité sur soi. Plan : I- Nature et fonction de la conscience : A- Une relation immédiate à soi et au monde extérieur B- Un pouvoir de réflexion C- Un pouvoir de décision D- Un mode d'être problématique II- La prise de conscience de soi : A- Qui suis-je ? B- Un pouvoir de synthèse et de dévoilement C- La mise à l'épreuve de la conscience par la pratique III- Les limites de la conscience A- Marx B- Nietzsche C- Freud Prise de notes et cours: - La conscience offre le savoir et la connaissance mais elle n'est pas égale et similaire à tous -> la conscience est propre à l'homme ; (remise en cause de cette théorie par Bergson qui attribut la conscience aux animaux). Elle fait passer l'homme du statut d'objet au statut de sujet. La conscience m'offre aussi une culture savante, et une culture ethnologique (-> qui peut dérivé vers de l'ethnocentrisme). Perspectives: L'existence humaine et la culture, - La connaissance, - La morale et la politique. Problématique : Qui suis-je ? Animal + conscience = homme Homme + censé = sujet Je suis une chose qui pense, un être vivant, un corps unique une âme, un être de désirs, mortel...\ I- Nature et fonctions de la conscience: A- Une relation immédiate au soi et au monde - Être conscient c'est avant tout, être présent à son savoir. -> On distingue entre la conscience naïve, théorisée par Hegel, et reprise par Husserl dans son principe de phénoménologie qui indique qu'elle enregistre passivement ce qu'elle vit tout au long du vivant, sans implication extérieur, et la conscience au sens plein qui donne à l'existence humaine toute sa richesse. -> Le philosophe Descartes quant à lui, théorise dans son œuvre Méditations métaphysiques ce qu'on appelle le cogito cartésien qui se base sur son affirmation : « Je pense, donc je suis » sois « Cogito ergo et qui est selon lui, la première certitude du sujet qu'est l'homme, c'est donc la première vérité. Il avance sa théorie sur une méthode qui se base sur le doute, parce qu'est vrai tout ce qui est indubitable. C'est le doute méthodique, un moyen de mettre à l'épreuve les opinions, en vue d’établir des certitudes. sum », C'est une vérité absolue: essayer d'en douter la confirme, puisque si je doute, je pense. Également il théorise le « Res cogitans », autrement dit la “substance/chose pensante", qui soutient l'idée que les esprits sont constitués d'une substance non physique souvent dénommé la conscience. -> Je sais reconnaitre la vérité, donc je suis une chose qui pense. ->La conception « chosifiante » de la conscience est toutefois critiquée, notamment par la phénoménologie de Husserl. Pour Husserl, la conscience ne peut être une chose refermée sur elle- même : elle est une visée ou une relation ouverte. Elle n'est pas une substance, mais un acte, défini par son « intentionnalité ». -> Selon Pascale, je suis un « roseau pensant », un être faible et misérable parce qu'il est insignifiant face à la grandeur et supériorité de l'univers, mais il a conscience qu'il est misérable. La conscience transforme donc la simple misère en misère grandiose. Mais, c'est dans la conscience, donc de sa propre faiblesse, que réside la supériorité de l'homme sur la Nature, et qui fait de ce fait sa grandeur. -> Les stoïciens fondent la sagesse sur la capacité de gouverner, ce qui dépend de nous, et non du monde extérieur. B- Un pouvoir de réflexion - La conscience est un miroir fidèle, me renvoyant mon image et celle du monde en me donnant la possibilité d'en retoucher la figure et d'interpréter le monde qui m'entoure. Elle me permet également de tirer des leçons à travers mes expériences, et de faire des choix. La conscience est réflexive puisque nous sommes certains d'être un sujet pensant. Nous savons inspecter nos pensées et les utiliser pour résoudre une difficulté présente. -> Cependant, tous les animaux n'ont pas la conscience réflexive de savoir qu'ils sentent et ressentent. L'animal n'a pas cette certitude d'être un sujet pensant. La conscience réflexive est donc propre à l'humain. C- Un pouvoir de décision - La conscience fonde nos responsabilités et nous apprend à savoir peser les choses (connaitre nos droits et nos devoirs). Elle est un principe d'organisation de nos actions reposant sur le classement de nos priorités. Repère 1: Objectif/Subjectif -> On retrouve le principe de la phénoménologie Husserlienne, qui indique le développement progressif de la conscience depuis la simple sensation jusqu'au savoir absolu. Il veut mettre en évidence les critères d'objectivité qui consistent à développer progressivement la conscience. Nous retrouvons également selon Husserl le concept d'intentionnalité, indiquant que la conscience ne peut tourner à vide, autrement ce serait du délire. C'est par l'activité de la conscience que le monde m'est présent. Elle conserve donc une sorte de relation active de l'esprit à un objet quelconque et au monde extérieur, et laisse notre subjectivité opéré dans cette mesure, à travers différents modes intentionnels qui gouvernent notre relation au monde (l’imagination, la perception, les rêve, la volonté...) -> L'intentionnalité d'Husserl st donc définie comme le fait que « toute conscience est active et a conscience de quelque chose », c'est-à-dire qu'elle vise toujours un objet de pensée et qu'elle porte cet objet en elle-même. -> Ce concept permet de redéfinir la conscience comme n'étant pas une substance (comme le veut Descartes) mais un vécu dont le propre est de donner une signification aux objets vers lesquels elle se projette. Étudier les différentes formes de vécus intentionnels est l'une des tâches majeures que se donne la phénoménologie. Contre le « on » impersonnel, la conscience fait de moi le sujet « je », de moi-même. D- Un mode d'être problématique - Le monde de la conscience n'est pas uniforme, il est d'une richesse et diversité d'expériences. Cette conscience renvoie donc à la reconnaissance de l'existence problématique d'un monde extérieur et à notre capacité de le connaître. - Selon la Phénoménologie, nous appréhendons la réalité sur le mode de l'intériorité. Le projet de la Phénoménologie est de mettre en évidence les critères d'objectivité. II- La prise de conscience de soi : A- Qui suis-je ? -> Le philosophe Descartes quant à lui, théorise dans son œuvre Méditations métaphysiques ce qu'on appelle le cogito cartésien qui se base sur son affirmation : « Je pense, donc je suis » sois « Cogito ergo sum », et qui est selon lui, la première certitude du sujet qu'est l'homme, c'est donc la première vérité. Il avance sa théorie sur une méthode qui se base sur le doute, parce qu'est vrai tout ce qui est indubitable. C'est le doute méthodique, un moyen de mettre à l'épreuve les opinions, en vue d'établir des certitudes. -> Hobbes admet que Descartes refuse la définition du cogito exposée par Descartes. Ce « je » qui pense et qui existe n'est nullement pour Hobbes « un esprit, une âme, une raison » et Descartes ne le prouve aucunement. Descartes n'aurait donc pas réussi à distinguer entre le sujet et l'acte lui-même. Il appui sa théorie sur le fait que l'affirmation « je suis promenant, donc je suis une promenade » suis le même raisonnement de Descartes dévoilant son absurdité. B- Un pouvoir de synthèse et de dévoilement -> Le concept du « moi/je transcendental » de Kant connu par la dénomination « Cogito Kantien » qui fait du "Je" et de la conscience de soi, le départ et la condition de toute pensée. C'est la capacité d'être le spectateur de mes propres actions. Le sujet n'est pas une chose pensante, il est un pouvoir qui fait de mes expériences une seule expérience. La conscience se définit dès lors comme la présence immédiate et constante de soi à soi. ->Est transcendantale toute étude d'une relation entre un sujet dont la force est sa conscience et son expérience possible du monde. C- La mise à l'épreuve de la conscience par la pratique - Je dois essayer pour déterminer si je suis bon/je suis capable de faire une chose. J'ai besoin d'un regard extérieur pour pouvoir me comparer, une figure de référence. Je suis ce que je fais, et grâce à la pratique je sais qui je suis. - Ainsi, pour développer la conscience que j'ai de moi-même, il faut passer par l'action et la confrontation avec le monde extérieur. Autrui est une condition essentielle pour le développement de ma conscience de moi-même, par la reconnaissance qu'il m'accorde. III- Les limites de la conscience A- L'illusion de la souveraineté de la conscience - De multiples philosophes vont venir remettre en cause les thèses et théorie sur le pouvoir de la conscience, ce sont les philosophes du soupçon. -> Le philosophe et politologue Marx atteste que la conscience n'est pas souveraine; Il parle d'illusion de la souveraineté de la conscience. Toute idéologie morale et/ou religieuse est une illusion de souveraineté de la conscience -> Marx dit qu'il y'a également des conditions matérielles qui affecte la conscience : Les conditions matérielles de l'existence sociale déterminent la conscience individuelle en produisant un ensemble de représentations collectives, que Marx appelle l'idéologie. -> Cette analyse s'oppose à l'idéalisme du philosophe Hegel, qui considère la conscience comme une entité autonome qui détermine le monde matériel sans être conditionnée par lui. -> Aristote va venir déclarer que l'homme est un animal social et donc politique par nature, par opposition aux théoriciens du contrat social comme Rousseau, Huber, ou encore Lock : ->Rousseau dit qu'autrui est mon semblable, et le sentiment que j'éprouve et la sympathie et la pitié le contrat social est un pacte d'association qui me procure une liberté civile. Quant à Hubert, autrui est un loup, et le contrat social est un pacte de soumission. Il me garantit la sécurité de mes biens et de ma personne. -> Selon Nietzche, l'instinct influencent la conscience. La conscience nous permet de rejeter les valeurs morales politiques et religieuses (théorie du nihilisme), elle déforme la réalité, et les instincts sont insondables et indéchiffrable. Nos instincts sont donc à l'origine de nos décisions et non la conscience. -> Selon Freud, dans son ouvrage « Les blessures narcissique », Freud considère être le troisième homme à avoir blessé l'homme dans son ego, après Copernic qui déclare que l'homme n'est pas au centre de l'univers et qu'il est insignifiant face à la grandeur de ce dernier, deuxièmement, après Darwin qui dit que l'homme est le descendant de l'animal et donc met en quelque sorte un pied d'égalité entre l’animal, l'homme se croyait jusqu'ici supérieur et différent génétiquement. Enfin, Freud théorise l'idée d'un inconscient indiquant ainsi, que nous ne sommes pas maître de nous-mêmes. Devoir 2- Rédiger un argument Sujet 2: La conscience peut-elle nous tromper? Problématique : L'homme doit il se méfier de la conscience? I- La conscience est source d'illusion A- La conscience est influencé par la subjectivité B - Elle est soumise à l'instinct et au désir La conscience est le résultat de multiples expériences qui se basent sur une réalité qui ne peut être universelle, et est donc indéniablement abstraite. En effet, nos expériences qui forgent notre conscience s'inspire d'une subjectivité qui nous ai propre. Ainsi, notre manière de percevoir le monde qui nous entoure est différente de celle des autres, et s'imprègne de nos émotions. Si l'on se base sur la phénoménologie et l'intentionnalité husserlienne qui indiquent que pour le développement progressif de la conscience, il faut construire notre réflexion sur de multiples critères de subjectivité, des formes de << vécus intentionnels » pour atteindre, de façon optimale, une objectivité qui pourrai hypothétiquement resté non commune à tous, dévoilant le caractère illusoire de la conscience. Cela nous amène à nous demander si nous percevons par exemple les couleurs comme le rouge, de la même façon que notre voisin, si notre imagination et notre propre perception du rouge est la même pour lui. Cette réflexion subjective que nous portons sur la couleur rouge nous est impossible à communiquer, et notre conscience ne nous laisse d'autre choix que d'assumer et de croire que notre voisin, homme et donc semblable à nous, perçois le rouge de la façon dont nous la percevons. Notre subjectivité influence donc notre conscience. Cette influence est également accompagner d'une forte envie de croire que nous sommes << normaux », que nous sommes adeptes à la société dans laquelle on vit. (Correct)