Le désir et le bonheur : concepts fondamentaux
Le bonheur est depuis toujours le but ultime de l'homme, tandis que le désir est à la fois conscient et inconscient, visant souvent l'absolu. Deux grandes conceptions du désir s'opposent : celle qui le voit comme un manque à combler, et celle qui le considère comme une force créatrice.
Définition : Le désir, du latin "de-siderare", signifie étymologiquement la perte d'un astre ou d'une étoile.
Les philosophes distinguent le désir du besoin et de l'envie :
- Le besoin est une nécessité vitale limitée
- L'envie concerne l'agréable
- Le désir vise l'absolu et a un niveau d'exigence illimité
Exemple : On peut avoir besoin d'un certain nombre de protéines, mais désirer manger dans un restaurant gastronomique.
L'épicurisme fait du plaisir le but de l'existence, cherchant le bonheur dans l'ataraxie (absence de trouble). Les stoïciens, eux, visent le bien moral pour être heureux et libres.
Citation : "Changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde" - Descartes
Cette approche cartésienne propose de remplacer les désirs irrationnels par une volonté raisonnable, en accord avec l'ordre du monde.