Origine et persistance des préjugés
Ce passage examine la nature et l'origine des préjugés, en s'appuyant sur la célèbre citation d'Albert Einstein : "Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé." L'étymologie du mot "préjugé" est expliquée, soulignant qu'il s'agit de juger avant d'avoir pleinement examiné une situation. Le texte pose la question de savoir s'il faut nécessairement bannir tous les préjugés, suggérant que certains pourraient avoir une utilité.
Le passage explique que certains préjugés sont naturels et déterminés par notre environnement social, notre âge, notre sexe et nos origines. Par exemple, les enfants ont tendance à croire que leurs parents disent toujours la vérité. D'autres préjugés sont considérés comme nécessaires, notamment dans des domaines spécialisés comme la médecine, où nous faisons confiance à l'expertise des professionnels.
Exemple: Un policier utilise des préjugés pour évaluer la crédibilité d'un témoignage lors d'une enquête.
Le texte souligne également que certains préjugés sont indéracinables, se transmettant de génération en génération. Certains sont même considérés comme vitaux pour l'humanité, contribuant au sentiment d'appartenance à une communauté.
Citation: "Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée" est présenté comme un exemple de préjugé vital pour l'humanité.
Enfin, le passage introduit l'idée que la philosophie et les sciences ont joué un rôle important dans la remise en question de certains préjugés, citant des figures comme Socrate, Descartes et Galilée comme exemples de penseurs qui ont défié les croyances établies.