II. Le déterminisme
La deuxième perspective, le déterminisme, remet en question l'idée de libre arbitre. Selon cette vision, nos choix sont toujours influencés par des causes extérieures, rendant l'idée de choix libres illusoire.
Exemple: Les choix scolaires peuvent être vus comme déterminés par des facteurs externes tels que l'environnement familial ou social.
Spinoza, dans sa Lettre à Schuller LVII, développe cette idée :
Citation: "Les hommes ont conscience de leurs désirs et ignorent les causes qui les déterminent."
Spinoza utilise l'analogie d'une pierre en mouvement pour illustrer son point de vue. Même si la pierre avait conscience de son mouvement, elle ne serait pas à l'origine de celui-ci, tout comme l'homme n'est pas la source ultime de ses choix.
Définition: Le déterminisme selon Spinoza est l'idée que tous nos actes et choix sont causés par des facteurs externes, remettant en question l'existence d'une liberté absolue.
Highlight: Cette perspective du déterminisme en philosophie remet en question la notion même de libre arbitre, suggérant que "le libre arbitre est une illusion".
III. La responsabilité
La troisième perspective, incarnée par Sartre, affirme que nous sommes toujours libres de faire nos choix, qu'ils soient réfléchis ou impulsifs. Cette liberté n'est pas basée sur la maîtrise de nos choix, mais sur notre responsabilité inhérente.
Citation: Sartre déclare que "l'homme est condamné à être libre", introduisant le concept de "liberté existentielle".
Selon Sartre, l'homme n'est pas déterminé par son environnement car il possède une conscience et la capacité de se questionner.
Définition: La "liberté selon Sartre" implique que nous sommes libres quoi que nous fassions, car nous sommes toujours responsables de nos actes.
Highlight: Cette perspective souligne la responsabilité individuelle comme fondement de la liberté, même face à des situations imposées.
Exemple: Même dans un moment de colère, on ne peut pas prouver que c'était la seule solution possible, soulignant ainsi notre responsabilité dans nos actes.
Cette vision de Sartre offre un argument pour le libre arbitre basé sur la responsabilité existentielle, contrastant avec le déterminisme de Spinoza et complétant la notion de choix réfléchis.