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Le devoir

02/11/2022

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Chapitre 16
Le devoir Au cour de notre vie, nous sentons qu'un certain nombre de devoirs pèsent sur nous. Nous sentons le devoir
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Chapitre 16 Le devoir Au cour de notre vie, nous sentons qu'un certain nombre de devoirs pèsent sur nous. Nous sentons le devoir spontané de rendre notre copie dans le cadre d'un devoir d'ordre scolaire. L'enseignant a le devoir d'ordre professionnel de le corrigé. La politesse fait parti des devoir de sociabilité admis. Il semble alors que les devoirs soient l'ensemble des règles que nous respectons pour vivre pacifiquement en société. Mais cette définition n'est elle pas restrictive ? Le devoir n'est il pas également d'ordre moral? Une personne qui agit héroïquement accompli son devoir pour le bien de la société mais aussi par souci moral. Alors que signifie agir par devoir moral? I-LE DEVOIR EST UNE OBLIGATION MORALE - Les CaracTÉRISTIQUES De La LOI MORALE Faire son devoir c'est agir moralement, en s'orientant vers le bien Mais alors, comment savoir qu'une action est morale et s'oriente vers le bien? L'universalité de la loi morale Selon KANT, le critère qui permet de déterminer la valeur morale d'une action est sa prétention à l'universalité. Dans Fondements pour la métaphysique des moeurs, il écrit : «Agis comme si la maxime de tes actions devait être érigée par la volonté en loi universelle >> Cette maxime KANTIENNE signifie que lorsque nous agissons, nous devons toujours nous demander << est...

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ce que je peux souhaiter que tout le monde agisse ainsi >>. exemple : Est-il moral d'aider une personne âgée ? Pour le savoir, je dois me demander si il est souhaitable que tout le monde aide les personnes âgées. Finalement, la solidarité est souhaitable et universellement acceptée, cette action est morale. De même si j'ai une mauvaise note devrai-je mentir à mes parents. Non, car si le mensonge était la loi universelle, la communication deviendrait impossible et toute relation sociale également. Le raisonnement de VANT est donc logique. Il ajoute que aucune circonstance ne doit nous empêcher d'appliquer le critère moral d'universalité à une action. Autrement, nous trouverions toujours des circonstances pour agir contre la morale exemple : Le mensonge n'est pas moral mais dépend des circonstance. Je peux cacher la vérité à une personne que j'aime car elle lui ferai du mal. → Dans ce cas, la morale s'effondrerait car nous agirions au nom d'intérêts particulier et non à celui de principes et valeurs communes exemple : «< devons nous mentir pour cacher quelqu'un poursuivit par des hommes armés ». La bonne question à se poser ici n'est pas « dois-je mentir», autrement le critère de loi universelle nous indiquerait que non, je ne doit pas mentir. Mais « doit-je protéger cette personne », oui, mentir pour prévenir un meurtre pourrait être érigé comme principe universel Sous cet angle, agir moralement semble difficile car le devoir nous oblige à mettre à distance nos inclination personnelles. Pour Kant, cette capacité à définir la morale d'une action est universelle. Il suffirai d'utiliser la raison, que toute personne possède selon lui. La loi morale est une loi de la raison Le devoir est souvent perçu comme une contrainte. Pourtant, répondre au devoir moral est l'action la plus libre qu'il soit. L'animal est soumis à ses instinct, alors que l'homme peut choisir d'agir conformément à la moral ou pas. Pour KANT, si nous agissons conformément à la morale par peur de la loi, de dieu... Alors, si cette peur n'existait pas nous agirions autrement → Un acte véritablement moral doit être fait en dépit de toute contrainte extérieur, par pure obligation. Il s'agit de s'imposer à soi même une soumission à une action car on la juge digne d'être réalisée. On se soumet alors, avec le consentement de notre raison, à l'obligation de faire son devoir. → On sait qu'on effectue son devoir en s'obligeant à agir raisonnablement La soumission au devoir moral doit être volontaire dans la mesure où seule la raison peut admettre et accepter le critère d'universalité de la loi morale. C'est pourquoi, même face à un homme armé, la raison peut prendre le dessus et inciter à outrepasser les circonstances, au nom de la moral. Or, plus il y a des charges émotionnelles, plus la raison à du mal à prendre le dessus. Pourtant, selon KANT, c'est dans les pires circonstances que nous agissons de façon véritablement morale. Ainsi, agir raisonnablement ne veux pas toujours dire agir bien. L'intention morale exemple : un homme arrive tous les jours au travail à l'heure dit bonjour à tous ses collègues et aide les nouveaux à s'intégrer. Il agit bien, mais il n'est pas pour autant vertueux: peut-être agit il comme ça par peur d'être exclu. Si la sympathie avec ses collègues était garantie, peut être agirait-il autrement. → Selon KANT, il n'a pas agit de façon vertueuse, mais bien conformément à la vertu Le devoir moral dépend donc de l'intention de l'individu. En ce sens, nous pouvons dire que le devoir est l'intention morale qui guide notre volonté vers l'accomplissement de bonnes actions, dont le principe est moral car universel. Le devoir n'est donc pas une simple conformité extérieur à une règle ou une loi. Dans son sens moral, le devoir suppose un esprit animé par la volonté d'agir bien et non pour des motifs égoïste ou par obligation. B-Le DeVOIR est une exicence PURE De La Conscience morale On distingue alors deux sorte de devoir L'impératif hypothétique → Impératif qui m'oblige à agir raisonnablement en fonction de mes motivations et des circonstances exemple : J'arrive à l'heure au travail pour obtenir mon salaire, ce devoir est accompli en vue d'un intérêt financier et non moral: un énoncé moral ne connaît aucune exception La majorité des devoirs auxquels nous obéissons n'ont donc aucune valeur morale. Ils sont purement pragmatique, c'est à dire utile pour nous ou pour autrui. L'impératif catégorique Selon l'impératic hypothétique, pour ne pas aller en prison, je ne doit pas commettre de crime. Selon l'impératic catégorique, on ne doit pas tuer, et il n'y a aucune condition à ça →Ce qui fait la force de la loi morale, c'est notre capacité à la respecter quelles que soit les circonstances. Même en cas de légitime défense, une personne vertueuse choisit de préserver la loi morale et ne tuera pas pour se défendre. KANT affirme qu'un devoir n'a aucune valeur morale s'il n'est pas motivé par une conscience désintéressée de ses propres désirs. Pour être vertueux, il faut posséder un élan moral sincère. Ne peut-on pas reprocher à KANT de forger une morale irréaliste? Un personne capable d'agir exclusivement au service de l'humanité en oubliant tout autre motif égoïste ne serait-il pas un héros plutôt qu'une personne ordinaire ? II - LE DEVOIR NE DOIT PAS ÊTRE SEULEMENT UN IDÉAL - Le RIGORISme De La morale Kantienne L'action désintéressée → C'est agir de manière purement désintéressée. Cela consiste à agir par devoir, avec l'unique intention de bien agir et non par intérêt, donc sans considération d'ordre personnel. Mais est-ce possible ? On peut prétendre agir par devoir et s'en convaincre, mais n'y a-t-il pas toujours un ressort personnel dans nos actions? Selon KANT, peu importe que nous doutions. Peut être qu'aucune action n'a jamais été accompli par devoir moral, nous n'avons toute façon aucun moyen de le savoir. Un individu à beau agir moralement, l'intention réelle nous échappe sans doute autant qu'à ce dernier, si l'on considère la part d'inconscient qui guide nos actes. Il ajoute que prouver l'existence d'une action réellement morale n'a aucune importance. Ce qui importe c'est de croire qu'il est possible d'agir par devoir moral. Le devoir moral est au dessus de nos forces La morale KANTIENNE semble s'adresser à des personnes surhumaines plutôt qu'à des personnes ordinaires en proie à leurs propres limites psychologiques. →KANT en a conscience : la capacité d'agir bien relève de l'idéal que chacun doit essayer d'atteindre. C'est une nécessité au progrès humain. Sans la croyance en la possibilité de l'acte moral, aucune morale ne serait possible et l'humanité courrait à sa perte. B-LA CRITIQue De KanT PAR SCHOPenhauer SCHOPENHAUER dans sa critique faite à KANT remet en question les PRINCIPES KANTIENS qui doivent être déduits d'une argumentation et non posés comme principe universels. Il critique également le rigorisme kantien qui se rapproche du rigorisme religieux. En effet, il impose des devoirs moraux au nom de principes universels transcendants, c'est à dire dépassants l'expérience commune. → Si la religion fait de dieu le gardien de la morale, chez KANT, c'est la raison qui assure ce rôle Principes universels transcendants : Chez Kant, le transcendant correspond à ce qui dépasse tout expérience possible. Dieu est un objet transcendant. En ce sens les principes kantiens du devoir moral se rapprochent du rigorisme religieux et paraissent n'est qu'un idéal. III – LE CRITÈRE DE DEVOIR N'EST PAS LA PURETÉ DE L'INTENTION MAIS L'UTILITÉ STUART MILL comprend bien le problème soulevé ici. Dans un ouvrage il développe alors une autre conception du devoir à la portée du commun des mortels : l'utilitarisme Il affirme qu'un acte moral n'est pas irréalisable, mais que la seule façon de considérer un acte comme moral, c'est d'ignorer les motivations de l'individu, et de se concentrer uniquement sur les conséquences de son acte. → La règle morale est alors la suivante : nous avons le devoir d'effectuer une action si ses conséquences sont le meilleur pour ce qu'elle touche. Ce ne sont donc pas l'universalité et la pureté de l'intention qui font l'action morale. Une action bonne est une action profitable au plus grand nombre. → Cette morale du devoir est donc plus réaliste, mais n'est pas non plus exempte de critiques L'utilitarisme a souvent été critiqué par son processus parfois contre intuitif. Pour agir moralement, il faudrait faire la ratio des bienfaits et méfaits qu'elle apporte. L'action qui provoquera le plus de bienfait pour le moins de méfait est alors la plus morale. On peut donc sacrifier le bonheur de certain au profit de celui du plus grand nombre. La principal défaut de la morale utilitariste est qu'il est difficile de définir des critères de bonheur commun à tous. → Le point commun des morale utilitariste et kantienne est l'usage de la raison. Dans les deux cas elle demeure le faculté nécessaire à l'action morale. CONCLUSION Nous avons définit le devoir comme la volonté d'agir bien. L'homme ayant le choix d'agir bien ou mal, ce qui peux l'inciter à bien agir est la certitude qu'autrui agira bien avec lui, ou la volonté de construire une humanité bienveillante pour les futures générations. Pour LANT, agir par devoir pour se préserver en société ou préserver quelqu'un ne signifie pas agir moralement. Pour cela, il faut appliquer une règle qui appartiendra à la loi morale universelle. Cependant, la morale kantienne semble un idéal irréalisable. Pour Mill, la moral d'une action repose sur les conséquences de celle ci. Comme l'affirmait Pascale, « thomme n'est ni ange ni bete». Mieux vaut se fier aux répercutions de l'action, parmi celles qu'on peut accomplir, pour savoir laquelle est la plus digne d'être accomplie. CITATIONS: Aristote : « Le bonheur est quelque chose de parfait et qui se suffit à soi-même, et il est la fin de nos actions »>.