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Philosophie Art Technique Travail

10/02/2022

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CHAPITRE II: ART TECHNIQUE TRAVAIL
Art/ Technique/ Travail
Une œuvre technique :
Une œuvre artistique :
L'art c'est de la technique mais ce
CHAPITRE II: ART TECHNIQUE TRAVAIL
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L'art c'est de la technique mais ce
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L'art c'est de la technique mais ce

CHAPITRE II: ART TECHNIQUE TRAVAIL Art/ Technique/ Travail Une œuvre technique : Une œuvre artistique : L'art c'est de la technique mais ce ne réduit pas à la technique. Art = technique + ? (Créativité, vision, don) La technique est de l'ordre d'acquis -> l'ordre de la culture Le don est inné -> l'ordre de la nature Tout objet technique est fait pour être utilitaire. La finalité qui commande la production d'un objet. L'art n'est pas utilitaire. Une œuvre d'art peut être utile, à dénoncer, démontrer, à faire plaisir, mais il y a peu de chance qu'elle soit créé pour ça. L'utilité dans la technique est essentielle, alors que l'utilité dans l'art est accidentelle. L'utilité ne fait pas partie à l'essence du l'art. Art Dans l'antiquité grecque un mot : Savoir faire En latin : Ars technique Savoir comment faire/ pouvoir faire Faire : on ne peut pas faire sans savoir Il faut des connaissances si on veut bien faire Pourquoi aujourd'hui distinguer l'art et la technique ? Aristote dit qu'il a trois modes de connaissances et de rapport à l'Etre (la réalité). 1- La théoria: la connaissance pure, elle ne modifie pas le monde. (Idéal : le vraie) -> l'intelligence 2- La Praxis : la pratique, mode de connaissance qui modifie la réalité, c'est l'action en sens agir. (Idéal : le bien) -> la volonté/ prudence 3- La...

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Poiesis : l'action au sens de faire (la modification du réalité) (Idéal : le beau) -> la sensibilité (lié aux 5 senses) 1,2,3 de façon chronologique L'art et la technique se situent dans la Poesis. Ils sont une manière de se rapporter au monde, à l'Etre, à la réalité. On a un rapport utile avec le monde -> avec la technique Avec l'art, nous avons un rapport esthétique, chercher à l'intérieur la beauté. Un rapport utilitaire au réel n'est-t-il pas réducteur ? L'UTILITE DE LA TECHNIQUE I. 1. La technique : dans quel but ? Chez Platon, il reprend un mythe grec, le mythe de Prométhée. Prométhée et Epiméthée étaient chargé de distribuer des caractéristiques aux êtres vivants (fourrure pour ceux qui vivent dans les endroits froids. Epiméthée réfléchit après, oublie de distribuer quoi que soit aux être vivants, l'Homme ne peut donc pas survivre parce qu'il est le plus faible de tous les êtres vivants, il n'a ni la protection naturelle, ni l'arme. Prométhée voyant ça, il va déroder le feu des Dieux et donne aux Hommes. L'Homme n'est plus un être naturel, il faut une technique. Le feu symbolise la technique. L'être humain qui était un être naturel se trouve transformé par un don divin, que le fait sortir de la pure animalité. Avec la technique, l'Homme va faire des armes artificiels, l'Homme développe la ruse technique, laquelle est un avantage. L'animal est limité par sa nature, là où la technique va permettre à l'Homme de développer d'autres techniques. L'Homme peut changer selon ses besoins, ses désirs, l'animal non. L'Homme qui était soumis à la Nature comme tous les autres animaux, va pouvoir progressivement s'en libérer. Tout objet technique est une bonne chose. Évolution et progrès -> l'évolution : les choses changent même sans être positifs, progrès est tjr pour mieux. Rien ne prouve qu'une évolution technique soit un progrès moral. Si tout ce qui est utile est considéré comme bon, qui va refuser le progrès technique? personne -> si on ne réfléchit pas, il semble absurde de s'oppose à l'évolution technique. La loi de Gabor (scientifique au 20ème siècle) : « tout ce qui est techniquement possible, sera nécessairement réalisé ». On n'a plus le choix à refuser la croissance technique. L'homme semble maitrisé par la technique -> la réflexion morale (qu'est qu'il est bon de faire, n'est plus du tout autonome). Difficile de croire aujourd'hui à l'autonomie de la réflexion morale. Chaque progrès est considéré comme qque chose de bon. Bilan: pour commencer, tout ce qui est utile, n'est pas forcement bon. La technique devait libérer l'Homme de sa soumission de la nature et lui rendre la vie confortable mais aujourd'hui il semble quasiment impossible de dire << non >> à la croissance technique » (perte de liberté/ autonomie morale), on sait que les machines sont de plus en plus présentes et on peut s'interroger sur le fait qu'il soit plus efficace, autonomes, mettre une machine à la place d'un homme. Eugénisme : Création d'un individu par gènes. 2. La technique est-elle efficace ? Une évidence : la technique représente un gain d'efficacité. La machine est bien plus impressionnante que l'outil. Outil : au service de la main de l'Homme, l'Homme l'utilise. Machine : l'Homme est plus souvent à son service, elle travaille sans moi. La machine peut remplacer l'Homme, l'outil non. Pour Illich, la technique n'est nécessairement plus efficace, on n'est pas plus efficace avec la technique que sans, par contre on perd en liberté. Forme d'aliénation. On croit toujours que c'est en accumulant des objets qui rendent services qu'on vivra mieux, mais tout ces services ont un cout. Del Vasto s'interroge sur l'efficacité des machines. Machines : En faveur des machines Font gagner du temps Moins de peines/ moins d'efforts Abondance Elles favorisent les loisirs : temps libre, libérée du travail, skolé (le loisir des grecs était étudier), le loisir aujourd'hui est un divertissement. On cherchait à remplir l'esprit, aujourd'hui à vider l'esprit, ne pas réfléchir. Vacances (italien : farniente) -> ne rien faire. Quand on ne fait rien, on s'ennuie -> on pense. C'est pour ça qu'on fui l'ennuie, on a inventé les vacances, vacances organisées. Finalement aujourd'hui, en vacances organisés semblent bien productives, se calquent sur le model du travail. Le monde moderne à déployer un mode de vie dans laquelle on est prit et on ne semble pas voie s'extraire. Il est une idéologie technicienne qui est pragmatiste. Echanges (rencontrer la différence). Mondialisation : provoque une uniformisation des désirs, besoins, modes de vie. En dis faveur des machines Temps qu'on ne profite pas/ gens pressés Souffrances psychologiques Famine, abondance mal distribuée Problème : cette idéologie ou cette vision du monde n'est-t-elle pas réductrice, n-y-a-t-il pas un danger à réduire le monde à sa dimension utilitaire. 3. Quelle est cette vision du monde qui découle de l'essence de la technique ? Elle vient du Descartes, Newton comme initiateurs de cette vision du monde. << Tout ce qui est, est avant tout pensé comme matière première >>. Raison ratio C'est grâce à la raison qu'on peut comprendre le réel, mais avec elle on la comprend dans une certaine manière. Tout ce qui existe peut-être calculer, mesurer et donc maitriser et manipuler. Tout le réel est réduit à du rationnel, à du calculable. Ça permet à la maitrise de la matière, ça permet à fabriquer des choses. Tout devient fabricable. L'amour est une réaction chimique entre des hormones. On peut dire que tout qualité devient de la quantité. L'intelligence est un chiffre aujourd'hui (QI). Cette transformation du réel en quantité physico-chimique, ce que Heidegger appelle l'arraisonnement. L'arraisonnement : au sens premier arraisonner un bateau est comme pirater un bateau. Il parle d'un arraisonnement du nature, le fait de confisquer la nature, s'approprier la nature, de s'approprier du réel. Exemple texte : Exemple du petit pont du bois : ne transforme pas la nature Exemple de la centrale hydraulique : elle somme le fleuve de fournir de l'électricité, elle force la nature, elle violente la nature. Pour lui il y a une différence entre la technique ancienne qui ne faisait que s'adapter à la nature, très souvent à prendre soin de la nature << exemple d'un paysan »> le paysan ne commandait pas la terre, ne la forçait pas à produire. << Le paysan moderne » violente la nature, on la fait de produire tout le temps. On a deux attitudes possibles face à la nature, prendre soins, vivre en harmonie, et puis l'attitude contemporaine qui consiste à la forcer, violenter. Tout ce qui existe dans la matière première, on peut tire du profit. La physique du Newton : physique mécanique. Tout ce qui existe est comme une gigantesque machine. Mécanisme: vision du monde comme machine/ machinerie. Pour la technique contemporaine, le fleuve n'est plus que de l'électricité. Il s'agit la certainement d'une réduction du monde. C'est utile mais il s'agit d'une réduction du monde. L'arraisonnement : Façon de commander la nature, de la mettre à sa disposition en la soumettant à un ordre rationnel, scientifique et technique. Remarque : si newton développe la physique mécanique, Descartes est le penseur de la mathématiques, physiques. La physique mathématique, la physique est que de la nature mathématisée. Conséquences philosophiques : *Le critère aujourd'hui du réel est l'abstraction mathématique. *l'utilité est devenue une manière de vie A quoi les chômeurs/vieux/ femmes en Chine/les handicapés sont-ils utiles ? Nara yama (film) Le désir aujourd'hui est une force mystérieuse qu'on peut le commander, le forcer -> le viagra Ce monde d'aujourd'hui commande toute chose, même les désirs. Cette manière de vivre, on la retrouve partout. Habitus = plus fort qu'une habitude, on ne parvient plus à penser. -> conséquence de tout ça, ce que le devient Homme lui-même à travers de ce vision pragmatisme -> ressource, une donnée numérique, une matière première exploitable. Un homme n'est plus un être humain, est une donnée mathématique. Pour faire tourner cette machine, il faut consommer. La surconsommation mène à des soucis écologiques qu'on rencontre aujourd'hui. Nous n'avons plus le pouvoir qu'on pense avoir. Conclusion on a insisté /... tout est devenu froid et technicien. Pour revenir à Heidegger tout ce qu'on ne voit pas, c'est parce que on a supprimé les choses, il n'y a plus que des objets. Une chose et un objet doit se distinguer. Le fleuve est à la fois une chose et un objet. Autrement dit, un objet est un chose conçu d'un point de vue strictement utilitaire. Une chose est une présence vivante. -> pour Heidegger Dans les pays primitifs : pas de différence entre la nature et les paysans. Conclusion : grâce à la technique, l'Homme a transformé le monde en fonction de ses atteintes, et ainsi il est libéré de sa soumission de la nature en grande partie (c'est positif), mais ce qui reste problématique entre la relation d'Homme et la nature est que l'Homme n'a pas le recul nécessaire pour penser la technique. Comment sortir de ça : *faut envisager la décroissance *on continue à croitre et on va retrouver la solution demain des problèmes d'aujourd'hui. S'il n'y a un progrès technique, il n'y a pas un progrès moral. Il ne s'agit pas t'être un technophobe. Entre un technophobe et un technophile il y a un milieu Technophobe : celui qui n'aime pas la technique Technophile: celui qui aime Peut-être on pourrait remettre à la penser la technique, que quand le progrès technique est pour demain, est un faux espoir. Ils ne comprennent pas ce qu'il se passe. Répétition. Les hommes ne savent pas ce qu'ils font. Les deux sont symétriques comme ci il y avait une uniformisation des travailleurs, moins il y a de la valeur, remplaçable par la machine. Travail qui développe à l'Homme aucune savoir-faire. Un homme est réduit à la machine. Chaplin est un rouage parmi les autres rouages. L'Homme semble écrasé par la machine. > << La technoscience est tout autre chose que la science prolongée en technique. C'est à l'inverse la technique, avec toute sa charge économique pénétrant la science pour prendre la direction des opérations. Dans un tel système, le théorique devient simple moment d'un processus pratique qu'il ne gouverne plus. La science « désintéressée » passe sous la coupe du monde des intérêts. Lucien Sève, Pour une critique de la raison bioéthique (1997) >> La technique décide de ce qu'on va faire. Ce n'est plus la science qui décide, c'est plutôt la technique qui force la science à être à son service. ➤ «Il y a donc quelque chose qui est absolu, inattaquable, contre quoi on ne peut strictement rien, à quoi l'homme doit simplement obéir, c'est la croissance technicienne (car bien entendu, dans notre société, le progrès se ramène à cette croissance...). Autrement dit il n'y a aucune possibilité pour l'homme. Il n'a aucune espèce de liberté en face de la technique, car la liberté ici consiste simplement à dire oui ou non, simplement. Et voyez-vous... qui dira << non » aux sondes spatiales ou au génie génétique ? C'est là et là seulement que nous découvrons un déterminisme absolu pour l'homme (et non dans ses gènes ou dans sa culture !). Et c'est l'origine, la clé du désespoir fondamental de l'homme moderne. Il est désespéré parce qu'il ne peut rien et qu'il le ressent vaguement sans en prendre conscience. JACQUES ELLUL, Le bluff technologique (1998) >> Thème : technique/ liberté/ le bonheur Thèse : la technique ne nous rend pas libre. L technique semble priver I'Homme de liberté Thèse opposée (doxa) : la technique nous rend libre Problème : la technique est un facteur de liberté ? Argument qu'il donne : tout invention technique est utile, c'est une petite liberté, non est plus capable à s'opposer au progrès technique. II. LA DISTINCTION ART ET TECHNIQUE. 1. Quelle est l'essence de la poiesis (art) Poiesis un rapport que l'Homme entretien avec le réel, la matière, le sensible. Il y a deux rapports au réel : technique et artistique Artisan: pas seulement un technicien. Artisan -Toujours travail avec un plan (plan : l'objet abstrait) -identiques/ la production de masse -rapport médiat au réel Artiste -pas de plan/ génie ? / don => l'intuition - unique ( - rapport immédiat/directe au réel Grâce : aide surnaturelle Le point commun entre l'artiste et la nature est que les deux sont des créateurs. La nature crée avec grâce/ de façon parfaite => on a l'impression que tout ce que fait la nature, elle le fait avec perfection, grâce. Alain dit que l'artiste doit arriver à la perfection mais elle n'est pas mais il faut donner l'impression de perfection et pas de l'atteindre. La beauté : impression de perfection Tout beauté artistique reste unique. Toute œuvre d'art véritable recèle une beauté unique. L'existence de fausser remet-t-elle en cause la thèse d'Alain ? Il peut faire un travail magnifique mais il y a une différence qui fait la copie. Le fausser est un technicien de génie. Celui qui a fait le premier tableau, il n'a pas de modèle, mais celui qui fait une copie, il a le plan précis. Le texte se décompose en trois parties : le travail de l'artisan, le travail de l'artiste, la règle du beau qui est impossible à le conceptualiser. Contrairement à l'art la technique supprime 1. Le travail de création (remplacé par un projet calculé), 2. elle remplace une œuvre unique par la production de masse, 3. Supprime le rapport direct à la matière. On peut conclure que c'est ça l'essence de poiesis. 2. Quel est le sens du travail ? Marx : « l'essence de l'Homme, c'est le travail. >> << Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l'homme et la nature. L'homme y joue lui-même vis à vis de la nature le rôle d'une puissance naturelle. Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les met en mouvement, afin de s'assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vie. En même temps qu'il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie, il modifie sa propre nature, et développe les facultés qui y sommeillent. Nous ne nous arrêterons pas à cet état primordial du travail où il n'a pas encore dépouillé son mode purement instinctif. Notre point de départ c'est le travail sous une forme qui appartient exclusivement à l'homme. Une araignée fait des opérations qui ressemblent à celles du tisserand, et l'abeille confond par la structure de ses cellules de cire l'habilité de plus d'un architecte. Mais ce qui distingue dès l'abord le plus mauvais architecte de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. Le résultat auquel le travail aboutit préexiste idéalement dans l'imagination du travailleur. Ce n'est pas qu'il opère seulement un changement de forme dans les matières naturelles ; il y réalise du même coup son propre but dont il a conscience, qui détermine comme loi son mode d'action, et auquel il doit subordonner sa volonté. Marx, Le Capital (1867) >> ➜ Thème travail, nature Travail : toute activité qui consiste à transformer la matière, donc la nature, afin se subvenir à ses besoins. Le travail est une activité. L'homme est une puissance naturelle qui transforme la matière. L'homme se sert de tout de son force physique et intellectuelle. L'Homme donne au monde une visage humain. L'homme avant le travail et après, n'est pas le même. L'Homme se dépasse lui-même. Un savoir faire de la théorie. L'Homme a des facultés qui se développent avec le travail : la raison, une habilité technique. L'Homme grâce au travail s'accompli lui-même. Le travail permet à l'Homme d'être diffèrent à l'animal, de s'humaniser. Le travail est l'essence de l'Homme, il est une créature qui a besoin du travail pour s'accomplir. Déshumaniser: un travail où l'homme développe le tekné, le travail où l'homme va s'accomplir, s'humaniser Par contre où il y a un travail ou il n'y a aucune savoir-faire, l'Homme se déshumanise, il va s'aliéner. Texte : Dans la glorification du « travail », dans les infatigables discours sur la << bénédiction du travail », je vois la même arrière-pensée que dans les louanges des actes impersonnels et d'un intérêt général : à savoir la peur de tout ce qui est individuel. Au fond, on sent aujourd'hui, à la vue du travail- c'est-à-dire de ce dur labeur du matin au soir - que c'est là la meilleure des polices, qu'il tient chacun en bride et qu'il s'entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de l'indépendance. Car il consume une extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l'amour et à la haine, il place toujours devant les yeux un but mesquin et assure des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société où l'on travaille dur en permanence jouira d'une plus grande sécurité : et c'est la sécurité que l'on adore maintenant comme divinité suprême. Or il est des natures plus rares qui aiment mieux périr que travailler sans joie : ces hommes sont minutieux et difficiles à satisfaire, ils ne se contentent pas d'un gain abondant, lorsque le travail n'est pas lui-même le gain de tous les gains. (...) Tous ceux-là cherchent le travail et la peine lorsqu'ils sont mêlés de plaisir, et le travail le plus difficile et le plus dur si cela est nécessaire. Nietzsche (19ème S) Attention: Individu/ société/ Etat Thèmes travail/ l'Etat Il y a une apologie qui est fait du travail, le travail devient ici une valeur sacrée mais Nietzsche le dit tout de suite qu'il y a derrière une pensé caché. On fait l'apologie du travail parce qu'il est utile à l'Etat. L'Etat a peur de tout ce qui est individuel. L'individu fait peur à l'Etat parce qu'il va se revoler, il peut s'opposer à l'Etat. La foule fait que suivre le chemin, l'individu refuse de suivre, il veut diriger lui- même. L'Etat se craint de l'anarchie. Anarchie absence de l'ordre Tout être humain est une force vitale, qui demande à se développer, à se dépasser, s'exprimer. Cette force vitale est égoïste, individualiste. Mesquin : qque chose de petit Un but mesquin qu'on travaille : le salaire. L'individu n'exploite pas sa force vitale. Le travail empêche l'Homme à se développer en impuissant sa force vitale, et lui donnant un but mesquin (salaire). Plus on a de sécurité, moins on a de liberté. Nietzsche dit que les Hommes ne veulent plus être libre. Adorer: verbe religieux, terme de divinité, champ lexical religieux. Pourquoi Nietzsche dit que la sécurité est de divinité ? la sécurité est sacrée. << on » ne concerne pas tout le monde, concerne le « troupeau »>. Le peuple ne veut pas prendre des risques, il veut une existence pépère. Le peuple ne cherche pas ne se mettre en danger. Existence répétitive Il y en a des gens qui se mettent en danger mais ils sont rares. Il y a des caractères des moutons et des caractères des créateurs. Naturel inné Ce n'est pas quelque chose qu'on choisit. L'homme est une puissance vitale. Il y a des puissances vitales faibles et fortes pour Nietzsche. Faut avoir un peu de folie pour ne pas suivre le troupeau. Ce sont des êtres qui cherchent à se dépasser. Il préfère mourir que travailler pour vivre. Mais c'est un travail qu'on ne peut pas se passer parce qu'il procure de la joie. Il y a des satisfactions faciles mais il y a des gens que veulent plus. Il parle ici des artistes. Gain ici synonyme d'argent, du salaire. Ils ne travaillent pas pour le salaire. Dans le 1er paragraphe = travail = moyen Dans le 2ème paragraphe=travail=fin => le salaire Travail artistique : je ne peux pas me passer On ne peut se dépasser qu'avec un minimum d'efforts => travail qui demande des efforts, de la souffrance. Travail qui me fait souffrir mais me donne de la joie. Passion Il nous parle ici des travailleurs passionnés Il ne parle pas qu'aux artistes mais dans tous les domaines. A partir du moment qu'on fait le travail pour le soi, on procure de la joie. C'est en surmontant la difficulté, que je développe ma force vitale. Problématique qu'on peut poser: A quelle condition le travail n'est-il pas aliénant mais permet au contraire à un individu de se réaliser ? 1: le travail qui est au service de l'Etats, la meilleure des polices, où l'individu est qu'une force du travail au service de l'Etats 2: un travail qui permet à l'Homme à se dépasser, un travail pour soi, travail passionnant, qui donne de la souffrance mais grâce à la souffrance on peut se dépasser Nietzsche dit que le travail est positif si c'est en service de soi-même. III. L'ESTHETIQUE ET LE PROBLEME DE LA BEAUTE A) Le jugement de gout Gout: 1 de nos 5 sens Naturel, inné/ culturel Tous les gouts sont relatifs/ subjectifs Le gout est quelque chose de collectif Il est plus juste d'affirmer que les gouts dépendent de la culture mais aussi de l'époque que nous vivons Gouter/juger/ apprécier/ évaluer Juger se fait jamais sans valeurs, critères de jugement. Les valeurs viennent de la société. ► Être capable d'évaluer/juger ce qui est bon/ beau Qu'est-ce que la beauté ? La beauté est subjective d'un point de vue intellectuelle La beauté d'aujourd'hui n'est pas la même de celle de quelques siècles avant. La beauté est une norme collective (ex. femmes girafes) Où se situe la beauté ? Soit elle est dans l'objet (objective), soit dans le sujet (subjective) Si la beauté est objective, est donc une propriété d'objet, on peut la mesurer, calculer. On sait bien que ça ne fonctionne pas comme ça, on ne peut pas calculer, mesurer la beauté. Ce qui remet en cause de dire que la beauté est subjective. Si la beauté n'est pas dans l'objet, la beauté serait dans l'œil du sujet. Si la beauté est uniquement dans le sujet, alors il est trop beau pour quelqu'un et trop moche pour quelqu'un d'autre. Tout les opinions ont la même valeur. On arrive dans une équivalence des opinions. Il faut faire la distinction entre ce qui me plait à moi et ce qui est beau. Pour Kant, le beau prétend à l'universalité, ce n'est jamais le cas. Avec chacune des hypothèses, on est forcé à s'aboutir à des paradoxes. La beauté ne peut pas être exclusivement dans le sujet, ni dans l'objet. Kant dit que la beauté c'est la façon dont la conscience est modifiée par ce qu'elle perçoit. Il dit que la beauté ne serait ni dans l'objet ni dans le sujet mais dans la relation qui unis l'un à l'autre. La beauté serait une potentialité de l'objet, qualité cachée de l'objet mais qui demanderai le regard du sujet pour se montrer. C'est donc bien l'œil de sujet qui dévoile la beauté des choses mais pas de manière purement subjective parce qu'il y a bien un potentiel dormant dans l'objet. Il n'y a pas de beauté sans l'Homme. La beauté est une dimension essentielle de l'existence humaine. Essentielle au sens des sens. Nous avons besoin de la beauté pour vivre. La technique e tendance de supprimer la beauté. Nous avons avec l'art quelque chose qui nous propose une vision esthétique sur le monde. La beauté donne une autre approche du monde, cette autre vision fait de la richesse mais n'est pas utilitaire. Kant dit que de l'agréable ne se discute pas mais du beau de la beauté on discute. La beauté nous amène à débattre. Nos gouts (agréable) Le gout (le beau) << Le beau c'est ce qui plait universellement sans concept » Kant La beauté ne s'explique pas, pourquoi c'est bon. On ne peut pas rationnellement dire pourquoi c'est bon. Paradoxe tout à fait lié à la beauté elle-même. Conclusion : on dirait que la beauté est dans le mystère qui unit l'objet au sujet. Mystère : on ne peut pas le rationnaliser. La rationalisation des choses ne mène pas à la beauté toujours. La beauté est une sorte de miracle pour nous les hommes. Beauté n'est pas subjective Il y a une beauté d'époque, culturelle, objective. Duchamp : le gout c'est une habitude (s'oppose au Kant) Il y a quelque chose universelle dans l'expérience de la beauté puisque malgré tout on peut être toucher d'une beauté qui n'est pas ni de notre époque, ni de notre culture. La beauté donc dépasse tout ça. L'artiste n'est-t-il qu'un technicien ? Il y a évidemment de la technique dans l'artiste mais il y a encore autre chose. Artiste technicien + ? (? Alain appelait la grâce, des autres du don, talent). Texte : Croyance à l'inspiration. Les artistes ont un intérêt à ce qu'on croie aux intuitions soudaines, aux prétendues inspirations ; comme si l'idée de l'œuvre d'art, du poème, la pensée fondamentale d'une philosophie, tombait du ciel comme un rayon de la grâce. En réalité, l'imagination du bon artiste ou du bon penseur produit constamment du bon, du médiocre et du mauvais, mais son jugement, extrêmement aiguisé, exercé, rejette, choisit, combine; ainsi, l'on se rend compte aujourd'hui, d'après les carnets de Beethoven, qu'il a composé peu à peu ses plus magnifiques mélodies et les a en quelque sorte triées d'ébauches multiples. Tous les grands hommes sont de grands travailleurs, infatigables non seulement à inventer, mais encore à rejeter, à passer au crible, modifier, arranger. NIETZSCHE (19eS) Qu'est-ce qu'un génie ? Le génie est une créature mythologique (comtes orientaux) Génie, « gênes » -> l'idée d'un don, donné par la nature. Le don serait-t-il d'inné qui ferait la différence entre un génie et le commun (qui n'ont pas de don). 1.Qu'est-ce qu'un artiste ? -Qu'est-ce qui distingue l'artiste du technicien ? Pour Alain l'artiste ne sait pas exactement ce qu'il fait, il n'a pas de plan préétabli de l'œuvre qu'il réalise, il travaille selon son intuition, son inspiration, son génie. En ce sens, et bien qu'il soit le créateur de son œuvre, il en est aussi le spectateur. Au contraire, l'œuvre réalisée est mécanique quand préexiste un plan (auquel cas, « une machine bien réglée peut faire l'œuvre à 1000 exemplaires »). L'artiste est avant tout un technicien (puisque sans technique tout travail est impossible) mais pas seulement, l'artiste en effet apporte sa touche personnelle, son style unique et c'est pourquoi ce qu'il fait est différent. Mais il ne suffit pas d'être différent pour être artiste, sa différence est reconnue comme novatrice, originale, significative bref étonnante (pour Valéry << le beau est toujours bizarre » c'est-à-dire étonnant, étrange, hors-norme). -L'artiste est-il totalement libre? L'artiste a longtemps travaillé sur commande, au service des puissants de ce monde, difficile ainsi d'être moins libre. Peu à peu il s'est affranchi de ces autorités (politique, morale, religieuse, esthétique etc.) jusqu'à les contester comme on peut le voir aujourd'hui. Cette contestation semble même caractériser l'art contemporain : l'artiste ne se laisse pas enfermer dans des normes académiques, il est toujours là où on ne l'attend pas, il est subversif, rebelle, antisocial. Si l'artiste, à présent, est libre c'est que son imagination n'a d'autres limites que celles qu'il se donne. Néanmoins cette liberté est relative puisque son travail dépend toujours des techniques à sa disposition (c'est, par exemple, l'invention de la peinture en tube qui a rendu possible l'impressionnisme). En fait, et comme le dit De Vinci, la technique, une fois maîtrisée, développe l'imagination et permet davantage d'options, de choix donc de liberté. -Tout artiste est-il un génie ? Il est facile de le penser, du moins pour les plus grands, tant leur travail semble exceptionnel. Il a, comme le dit Alain, « la grâce de la nature ». Mais ainsi nous excluons trop naïvement le commun des mortels de cette catégorie puisque, comme le rappelle l'étymologie, le génie est un don divin. Nietzsche s'oppose à cette version des faits : il est difficile, en effet, de rivaliser avec le génie si celui- ci possède un talent inné mais si l'artiste qui devient génial n'est autre qu'un travailleur extraordinaire alors, pour répondre à la question, il faudrait pouvoir s'investir autant que lui. Et comme nous ne le faisons pas (et pour ne pas avoir à le faire) nous préférons croire au mythe du génie. On peut néanmoins distinguer l'artiste du génie parce que ce dernier sera un modèle pour ceux qui suivront, il sera imité, il deviendra une référence. 2.Le goût et le beau << Chacun ses goûts, chacun ses couleurs » : à en croire ce proverbe le goût est absolument subjectif ce qui signifie que la beauté l'est aussi donc qu'aucun objet n'est beau en soi (sinon le goût et le beau sont objectifs). Il y a du vrai, le goût est éduqué, culturel donc, et ce qui est agréable pour un Français ne l'est pas forcément pour un Papou. C'est ce que dit Marcel Duchamp « le goût n'est qu'une habitude, la répétition d'une chose déjà acceptée ». Mais, selon Kant, il faut distinguer le beau de l'agréable. Nous n'avons aucune difficulté à admettre qu'un plat peut être succulent pour nous et pas pour autrui mais face à la beauté nous ne comprenons pas pourquoi les autres ne l'apprécient pas. L'agréable renvoie à un plaisir intéressé (j'aime manger des pommes), le beau renvoie à un plaisir désintéressé (la contemplation d'une pomme peinte même si je déteste manger des pommes). On reconnaît le beau à ce qu'on veut le faire partager. C'est pourquoi « le beau est ce qui plaît universellement sans concept », pour Kant, on ne peut expliquer le beau (il n'y a pas de règles du beau contrairement aux canons esthétiques d'une époque) mais il doit pouvoir plaire à tous et traverser le temps. Cela ne signifie pas que la beauté réside uniquement dans l'objet ou dans le regard du spectateur, elle se trouve dans le mystère du lien qui les unit. Ainsi toute beauté a un aspect miraculeux. Avoir du goût c'est savoir apprécier les choses, il est possible de ressentir des émotions face à une œuvre d'art sans connaître l'artiste, son travail, sa place dans l'histoire mais le plaisir peut aussi être décuplé grâce à ces connaissances. Le mauvais goût existe donc, il se caractérise par le fait de ne pas savoir reconnaître la beauté. 3.L'Art ne fait-il qu'imiter la réalité ? Pendant longtemps le travail de l'artiste a consisté à copier la nature, la réalité et on reconnaissait le grand artiste à la perfection de son imitation (ex. Zeuxis et ses célèbres raisins peints que les oiseaux venaient picorer). C'est cette imitation du réel que Platon critique : les artistes sont des illusionnistes, ils nous détournent du réel (càd du monde des idées) en nous présentant des copies de copies. Il est vrai que l'artiste est un créateur d'illusions (le cinéma fantastique, l'univers virtuel des jeux etc., en sont de bonnes illustrations). L'art permet en effet de s'évader de la réalité, de la dépasser, il stimule l'imaginaire mais nous détourne-t-il pour autant de la réalité ? « Ce n'est pas l'art qui imite la nature mais la nature qui imite l'art » selon Oscar Wilde. Cela signifie que l'artiste peut modifier notre regard sur le monde grâce à ses œuvres. L'artiste sait montrer ce que nous ne voyons pas ou plus : un détail, une chose banale n'attirant plus l'attention etc. Entre la définition scientifique de la lumière et sa représentation sur une toile, qu'est-ce qui nous parle le plus ? On peut donc conclure que l'art construit notre perception du réel. 4.La sculpture de soi L'art n'est pas un passe-temps, un loisir comme un autre, c'est surtout une façon toute personnelle de s'exprimer, de dénoncer, de partager, de communiquer avec les autres. Il est là certes pour être vu mais il aide aussi à voir, comme la musique par exemple qui est faite pour être entendue mais qui aide aussi à entendre. Nietzsche disait qu'il fallait sculpter son existence, devenir l'artiste de sa propre vie, c'est-à-dire en faire une œuvre d'art. Pour cela la technique est nécessaire mais l'art est difficile.