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Chapitre 1 SES seconde

21/09/2022

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Chapitre 1 - La création de richesses en économie
Les objectifs du chapitre :
- Montrer que la production est assurée par les entreprises ma
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- Montrer que la production est assurée par les entreprises ma
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Les objectifs du chapitre :
- Montrer que la production est assurée par les entreprises ma

Chapitre 1 - La création de richesses en économie Les objectifs du chapitre : - Montrer que la production est assurée par les entreprises mais aussi par d'autres acteurs économiques (État et associations notamment). - Donner des exemples montrant la diversité des producteurs (entreprises, administrations, économie sociale et solidaire) - Faire la distinction entre production marchande et non marchande. - Montrer que la production résulte de la combinaison de travail, de capital, de technologie et de ressources naturelles. - Connaître et savoir calculer les principaux indicateurs de création de richesses de l'entreprise : chiffre d'affaires, valeur ajoutée, EBE et résultat net. Savoir que le PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées. - Savoir que la croissance économique est la variation du PIB et en connaître les grandes tendances mondiales sur plusieurs siècles. - Connaître les intérêts du calcul et de la mesure du PIB et de la croissance économique. - Montrez que les mesure du PIB et de la croissance économique présentent des limites méthodologiques. - Montrez que la croissance économique s'accompagne d'effets négatifs (sur l'environnement notamment). Problématiques du chapitre : → Quels acteurs permettent la création de richesses en économie ? → Comment peut-on mesurer cette création de richesses ? Plan du chapitre : Introduction : Qu'est-ce que l'économie ? 1) La production : un acte économique, de...

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multiples acteurs II) La mesure de la production des richesses sur un territoire III) Les limites de la mesure et de la création de richesses Introduction : Qu'est-ce que l'économie ? Selon nous l'économie, c'est la manière de gérer les achats et la gestion de l'argent d'une société ou d'une population Document 1: La définition de l'économie. Le mot économie a une origine grecque, oikonomos, il signifie « celui qui gère la maison ». À première vue, cette étymologie peut paraître surprenante, mais en réalité les ménages et les économies ont beaucoup de choses en commun. en Un ménage fait face à de nombreuses décisions. Il doit décider qui effectue quelles tâches et ce que chacun reçoit prépare le dîner ? Qui lave le linge ? Qui aura une tranche de gâteau supplémentaire à l'heure du thé ? Qui choisit le programme télévisé ? En bref, le ménage doit allouer ses ressources rares entre ses différents membres en prenant en compte les capacités, les efforts et les souhaits de chacun. Au même titre qu'un ménage, une entreprise est confron- tée à de nombreuses décisions. Une société doit décider des emplois nécessaires et qui les occupera. Elle a besoin Quelles sont les ressources rares des ménages? Prenez une des décisions auxquelles un ménage doit faire face, et montrez qu'elle suppose l'allocation de ressources rares. Expliquez la phrase soulignée. de personnes qui produisent de la nourriture, d'autres quil confectionnent des vêtements et d'autres encore qui créent des logiciels. Une fois que la société a affecté les hommes (ainsi que la terre, les bâtiments et les machines) aux diffé- rents emplois, elle doit aussi répartir les quantités de biens et services produits. [...]Ces décisions sont représentatives de ce que l'on peut appeler << le problème économique >>. Toute société doit répondre à trois questions: quels biens et services devraient être produits ? Comment ces biens et services devraient être produits? A qui sont destinés ces biens et services produits ? Les réponses à ces questions seraient simples si les res- sources étaient si abondantes que la société pourrait produire tout ce que les individus désirent. Il n'en est rien. G.N. MANKIW, M.P. TAYLOR, Principes de l'économie, De Boeck Supérieur, 4 édition, 2016. DEFINITION Allocation des ressources rares Manière dont les ressources rares sont utilisées, notamment pour produire (utilisation du travail, du capital, des ressources naturelles) ou consommer (utilisation des revenus, mais aussi du temps !). 1) Les ressources rares des ménages sont les besoins, les demandes du foyer. Comme les tâches ménagères ou alimentaires. 2) Par exemple dans les ménages, il y a une personne qui doit s'occuper de faire à manger. Elle doit prendre en compte les goûts, les envies et les besoins des autres personnes. Mais aussi le matériel (four, casseroles...) et des ressources qu'elle a à sa disposition (nourriture présente dans le frigo...). 3) Les sociétés ne se poseraient pas toutes ces questions si elles avaient des ressources en abondances, pour pouvoir tout produire dans les attentes de la société (= répondre aux demandes des sociétés). ménage = en économie, un ménage est définit comme une ou plusieurs personnes qui vivent sous le même toit et qui partagent un budget commun. 1) Ressources rares = nombres de personnes composant le ménage - temps - équipement du foyer - argent / budget - espace ( taille de la maison) 2) Besoins = Organisation du repas de famille pour vos 18 ans - liste des invités / contact les invités - lieu : votre salle à manger - installer la table chaises / couverts - boissons } menu, listes des courses, courses, faire à manger - nourritures - déco - musique : télécharger la musique / installer les enceintes - services - ranger : vaisselle, ménage 3) Cette phrase nous montre l'enjeu principal auquel doit répondre l'économiste = résoudre un problème presque insoluble à savoir satisfaire des besoins illimités avec des ressources limités. 1. Définition de l'économie L'économie se définit autour de sa problématique centrale = Comment allouer (= utiliser, répartir) des ressources rares pour satisfaire des besoins illimités ? Ressources rares : facteurs de production = travail et le capital Ex = budget - temps + espace - ressources naturelles les « travailleurs » et les << machines / outils >> Face à cette problématique l'économiste doit proposer l'allocution des ressources rares la plus efficace, voire mieux la plus efficiente (= solution efficace tout en minimisant les coûts). La difficulté du travail de l'économiste réside dans le fait que les ressources soient non-seulement rares mais en plus en constante diminution pour un grand nombre d'entre elles. De l'autre côté les besoins humaines semblent illimités et en constante augmentation. - L' Homme a besoin de se déplacer << besoin premier besoin de loisir >> On a des moyens de déplacements (voiture, train...) mais du coup on a besoin d'énergie. - L' Homme a besoin de se nourrir, les besoins augmentent donc la production augmente aussi. (pêche = l'Homme mange du poissons, donc la pêche de poissons augmente, puis des lois sont tombées à cause d'une sur-pêche car des espèces sont en voie de disparition ) 2. La manière d'allouer les ressources rares, une affaire d'affrontements ou de consensus entre économistes La manière d'allouer les ressources en économie fait objet d'un affrontement entre deux grandes théories, entre deux grandes familles. 1ère famille d'économistes (capitalistes, libéraux) = Ceux en faveur du marché Leur idée centrale seul le marché et son libre fonctionnement permet d'allouer efficacement les ressources rares. Libre fonctionnement : selon ces économistes, l'État doit au mieux ne pas intervenir dans la sphère économique, au pire se limiter à ces trois fonctions régaliennes : -assurer la sécurité intérieur (police) - assurer la sécurité extérieur (armée) - assurer la gestion des litiges entre individus (justice) Marché : le lieu physique ou numérique (réel ou fictif) où se rencontre ceux qui éprouvent un besoin ( acheteurs, consommateurs, clients : La Demande) et ceux en capacité d'y répondre (vendeurs, producteurs : L'Offre) Selon eux, la confrontation entre l'Offre et la Demande permet d'aboutir à une situation optimale : qu'ils appellent la situation d'équilibre. Tous les consommateurs prêts à payer le prix du marché, et tous les producteurs prêts à vendre à ceux même prix seront satisfaits ( la loi de l'Offre et de la Demande). 2ème famille d'économistes (socialistes, communistes ) = Ceux en faveur de l'intervention de l'État Leur idée centrale : le marché et son libre fonctionnement n'aboutit pas toujours à une allocution optimale, efficace des ressources. Ils jugent en effet que certains besoins, pourtant essentiels, seraient trop coûteux si c'était le marché qui s'en chargeait : la santé, l'éducation. C'est ainsi que le nombre de leurs écrits ont eu pour vocation de légitimé une plus grande intervention dans le sphère économique = Richard Musgrave (1954) État régalien + fonction d'allocution État producteur + fonction de redistribution État << Robin des bois >> + = prélever l'impôt et distribuer des aides sociales réduire les inégalités fonction de régulation État intervient quand l'économie le nécessite, pour relancer l'économie = État - providence 3. Quels sont les outils à la disposition de l'économiste ? 1er outils: la modélisation, il s'agit ici d'établir un modèle d'explication d'un phénomène observé. Étapes : 1) l'économiste observe un phénomène du réel 2) il établie des hypothèses sur la ou les cause(s) et la ou les conséquence(s) sur ceux qu'il vient d'observer. 3) il confronte ses hypothèses à la réalité du terrain 4) le terrain ne confirme pas ses hypothèses 5) retour à l'étape 2 2ème outils : Les enquêtes, l'économiste peu en créer au besoin des données chiffrés. Notamment par le biais de sondages, ces derniers doivent respecter des règles. 4. Les précautions d'usage lorsque l'on fait de l'économie 1ère règle: l'économiste doit construire un échantillon représentatif de la population mondiale 2ème règle : la construction de la question 4) le terrain confirme ses hypothèses A= Existence et intensité de la pluie B= Nombre de parapluies ouverts dehors A B T } A; B 5) le modèle est validé Précaution n °1 : Ne pas confondre corrélation et causalité corrélation : C'est lorsque deux variables (= évènements) se produisent ou évoluent en même temps, dans un même sens ou non sans nécessairement que l'un provoque l'autre. C= Température extérieur D= Nombre d'habits portés 4C7;DA C ; D 7 Corrélation positive Corrélation négative de parapluies, et non l'inverse causalité : C'est lorsque dans une corrélation, l'un des deux évènements provoque l'autre A et B = seule la pluie provoque l'ouverture C et D = pas de causalité Précaution n°2 : Le raisonnement « à toutes choses égales par ailleurs » (= ceteris paribus) I. La production : un acte économique, de multiples acteurs Avant-propos = le temps des hypothèses Je pense que la production s'est les entreprises, les agriculteurs et les commerçants qui créés des ressources pour satisfaire un besoin humain. Je pense que les ingrédients de la production sont la main d'œuvre, des matières premières à disposition, de l'argent, du temps, des machines disponibles et d'un local (= un lieu ). A. La production : un acte économique précis aux buts différents • Activité 1: Qu'est-ce que la production ? IMAGE 1 IMAGE 4 IMAGE 7 IMAGE 2 PEUGEO IMAGE 5 IMAGE 3 IMAGE 6 Parmi les images ci-contre et ci-dessus: 1) Laquelle ou lesquelles représente(nt) selon vous une activité productive? 2) Laquelle ou lesquelles ne correspondrai(en)t pas à une approche économique de la notion de production ? 3) Quelle distinction faites-vous entre ce qui est produit en image 3 et en image 2? 4) Quelle distinction faites-vous entre ce qui est produit en image 1 et en image 4? 1) Les images 1; 2; 3 et 4 représentent une activité productive. 2) Les images 6 et 7 ne correspondraient pas à une approche économique de la notion de production 3) Dans l'image 3, on peut toucher la production (bien produit), alors que l'image 2 on ne peut pas toucher la production (service produit ). 4) Dans l'image 1, c'est l'État qui paye la production (fonctionnaire ), alors que dans l'image 4 c'est une entreprise privé ( salarié privé). . O . O O A retenir : → En économie la production est une activité « socialement organisée » qui permet de créer des biens et services dans le but : - de satisfaire des besoins humains Consommation finale = du producteur du ménage - de permettre la production d'autres biens et services Consommation d'entreprise(s) à entreprise(s) << Socialement organisée » selon l'INSEE, une activité pour être considérée comme une production au sens économique du terme doit être socialement organisée. Autrement dit elle doit être légale ET déclarée. En France il existe ainsi des activités illégales qui pourtant font appel à un effort productif : la production et la vente de drogues, le trafic d'armes, de contrebandes (objets contrefaits), d'organes ou d'êtres humains sont des activités illégales et par définition non prises en compte dans la production. D'autres activités peuvent revêtir un caractère légal mais ne font pas l'objet d'une déclaration auprès des services de l'État : le potager du jardin qui permet d'avoir quelques (bonnes) tomates l'été ! Ces activités illégales et/ou non-déclarées constituent ce que l'on appelle l'économie souterraine. L'INSEE est l'institut de référence en sciences économiques et sociales. INSEE = Institut National de la Statistique et des Études Économiques. Il s'agit d'un institut public créé par l'État en 1946. Toutefois, la loi garantit dans ses statuts une totale indépendance vis-à-vis du pouvoir en place. L'INSEE a pour but de mesurer tout un tas de variables économiques et sociales mesure du PIB (produit intérieur brut, que nous définirons plus tard dans ce chapitre), du taux de chômage, recensement de la population, taux de pauvreté, inflation (hausse des prix) ... Si cet institut est parfois contesté, son indépendance, la qualité et la rigueur de sa méthodologie de travail et les compétences des agents de l'INSEE en font l'institut le plus sûr et le plus neutre de production de données économiques et sociales. << Bien et services » : En économie, on distingue la production de biens et de services. Un bien a une existence matérielle, physique. On peut le toucher et on peut le stocker. Autrement dit le jour de l'achat du bien peut être différent du jour de sa consommation. Si j'achète un paquet de pâtes le lundi je peux le consommer que le mercredi et donc le stocker. Un service a une existence immatérielle. On ne peut pas le toucher ni le stocker. On est obligé de le consommer le jour de sa production et/ou de son achat. Un concert par exemple est un service : je peux acheter le ticket des semaines avant mais le ticket n'aura de valeur que l'unique jour du concert. La veille il n'a aucune valeur, le lendemain il n'en a plus. De même, je ne peux pas stocker le concert. Il s'agit d'un moment de vie. Je peux tenter de stocker le chanteur ou la chanteuse mais je risque la prison pour ça (séquestration !). Ensuite en économie, on distingue la production marchande de la production non-marchande. C'est le prix de vente qui va permettre de déterminer si le bien ou service répond à une logique marchande ou à une logique non-marchande. Ainsi, une production marchande sera vendue à un prix au moins égal à 50% des coûts de production. A l'inverse une production non-marchande sera vendue à un prix de vente inférieure à 50% des coûts de production. Autrement dit, si un stylo coûte 1€ pour être produit à l'entreprise : si elle le vend au moins à 0,50€ alors c'est de la production marchande ; si elle le vend à maximum 0,49€ alors c'est de la production non-marchande. Prix de vente inférieur à 50 % des coûts de production Production non-marchande État et associations Exemples Un livre de SES Exercice : Je vérifie que j'ai tout compris ! Un cours de SES Un voyage en train Exemples = - école / éducation - santé Un train - transports en commun urbains - éclairage public Bien ou Service Bien Service Service Production Bien Nature de la production Marchande Non-marchande Marchande ou non- marchande Marchande Prix de vente supérieur à 50 % des coûts de production Production marchande Entreprises et banques Exemples = - légumes - chocolat - Iphone - PQ Justifications On peut le toucher et le stocker. C'est de la production marchande car c'est la région qui a acheté vos livres aux éditeurs. Ensuite les lycées vous ont prêter le temps de l'année ce livre. Mais il a été acheté à un prix marchand. On ne peut ni le toucher ni le stocker (bien qu'on en garde une trace écrite). C'est de la production non-marchande car il est financé par l'impôt. Or les impôts payés par vos parents ne permettent pas de financer intégralement le coût de ce service. C'est l'ensemble des impôts payés par les français qui le permet. On ne peut pas stocker le voyage. On peut stocker le billet mais il n'aura de valeur que le jour inscrit dessus. La SNCF a désormais un objectif de rentabilité : autrement dit faire en sorte que ses recettes soient égales à ses dépenses. Elle est donc de plus en plus dans une logique marchande. Mais il existe des lignes de train qui répondent encore très largement à une logique non-marchande. Le train est touchable et stockable. Par ailleurs, il est produit par une entreprise privée : Alstom (à La Rochelle notamment) qui les vend à un prix marchand à la SNCF ! . Un café dans un bar Des capsules/dosettes de café Une place pour un concert d'Aya Nakamura Un CD d'Aya Nakamura Service Une ampoule électrique Bien Service Bien L'éclairage d'une rue Service Bien Marchande Marchande Marchande Marchande Non-marchande Marchande B. Les acteurs de la production On pourrait considérer que c'est un bien car touchable et potentiellement stockable (on peut le mettre dans un thermos et l'emporter au travail). Mais le prix du café dans un bar ne dépend pas tant de la quantité de café utilisé que du service à table, du cadre proposé par le bar, du service de nettoyage une fois la consommation effectuée. Il s'agit donc d'un service. Il est vendu à un prix marchand. Le bar doit réaliser du profit. Touchable et stockable. Vendu à un prix marchand qui couvre plus que 50% des coûts de production. Non touchable et non stockable mais vendu à un prix couvrant largement 50% des coûts de production. Touchable et stockable et vendu à un prix supérieur à 50% des coûts de production. Non touchable et on stockable. C'est une production de l'État financée par l'impôt. Touchable et stockable. Vendue à un prix marchand. En économie, au niveau seconde, nous allons retenir 4 grands acteurs en charge de la production : Les entreprises privées que l'on va distinguer en deux catégories : o Les SNF : Sociétés Non-Financières → il s'agit de toutes les entreprises privées qui ne sont pas du secteur financier. On y retrouve l'artisan-boulanger du coin de la rue à la grosse multinationale qu'est Total. Cet acteur a en charge une production marchande (le but est de réaliser du profit). Selon l'INSEE en 2018 les SNF sont à l'origine de près de 75% de la production totale en France. o Les SF : Sociétés financières → il s'agit de toutes les entreprises privées qui agissent dans le secteur financier: banques et assurances notamment. Elles ont en charge une production marchande. Selon l'INSEE en 2018 les SF sont à l'origine de près de 5% de la production nationale. L'État : Que l'on nomme en économie, Apu, pour Administrations Publiques. Il s'agit ici de l'État au sens large = État central + collectivités territoriales (régions, départements, municipalités) + services de l'État (sécurité sociale par exemple). L'État assure une production non-marchande. En 2018, selon l'INSSE, il est à l'origine de près de 18% de la production totale. Les associations : pour être rigoureux nous parlons en SES de ISBLSM (Institut Sans But Lucratif au Service des Ménages) qui regroupe toutes les entités privées dont le but n'est pas de réaliser du profit (production non-marchande) mais de répondre à l'intérêt général. On peut néanmoins les réduire aux associations. En 2018, selon l'INSEE, elles sont à l'origine de près de 2% de la production totale. On le comprend bien ce sont les entreprises qui ont en charge la plus grande partie de la production : SNF + SF réalisent quasiment 80% de la production totale. Nous allons donc procéder à un focus sur cet acteur-là. Document 2: La classification des entreprises selon la taille L'INSEE distingue les entreprises en quatre catégories. Pour cela elle les différencie en fonction de leur taille. L'INSEE prend alors deux critères de classification de taille : le chiffre d'affaires réalisés par l'entreprise considérée et le nombre de salariés qui travaillent dans cette entreprise. Ainsi, nous trouvons pour commencer ce que l'INSEE appelle les << MIC » : il s'agit de microentreprises dont l'effectif salarié est inférieur à 10 et le chiffre d'affaires annuel réalisé est inférieur à 2 millions d'euros. Viennent ensuite ce que l'on appelle les « PME » autrement dit les Petites et Moyennes Entreprises. Ces dernières ont un effectif entre 10 et 249 salariés et leur chiffre d'affaires annuel est supérieur à 2 millions d'euros mais inférieur à 50 millions d'euros. La troisième catégorie d'entreprises est appelée « ETI ». Il s'agit des Entreprises de Tailles Intermédiaires. Ces dernières ont un effectif salarié compris entre 250 et 5 000 et leur chiffre d'affaires annuel est compris entre 50 millions d'euros et 1,5 milliards d'euros. Enfin, nous trouvons les << GE », c'est-à-dire les Grandes Entreprises. Elles se caractérisent par un effectif salarié de plus de 5 000 personnes et leur chiffre d'affaires annuel est supérieur à 1,5 milliard d'euros. En 2016, l'INSEE a relevé 3 865 510 MIC, 135 056 PME, 5776 ETI et 292 GE. Toujours en 2016, l'ensemble des MIC regroupaient 2 504 000 salariés et réalisaient un CA global de 561 milliards d'euros, l'ensemble des PME en regroupaient 3 687 000 et réalisaient un CA global de 830 milliards d'euros, l'ensemble des ETI en regroupaient 3 323 000 et réalisaient un CA global de 1 171 milliards d'euros et l'ensemble des GE concentraient 3 800 000 salariés pour un CA global de 1 385 milliards d'euros. Questions: 1) Complétez l'intitulé des colonnes vides et les lignes « nombre d'entreprises de chaque catégorie », « Effectif salarié total de chaque catégorie d'entreprise » et «CA global réalisé de chaque catégorie d'entreprises » du tableau ci-après à l'aide des informations contenues dans le texte. 2) Pour les autres lignes il vous faut vous appuyer sur des connaissances statistiques étudiées au collège ! Vous rappellerez la formule de calcul « d'une part en % » et vous détaillerez les calculs pour un résultat pour chaque ligne << Part ...>>. 3) Des données sont entourées dans ce tableau. Proposez une phrase de lecture pour chaque donnée entourée. 4) A la lecture du tableau complété et du texte, pourquoi pourrait-on dire que se sont les GE qui sont les plus importantes pour l'économie française ? 5) Même question pour les MIC. 6) A l'aide de vos connaissances et/ou de votre smartphone trouvez pour chaque catégorie d'entreprises des exemples. 3) 4 006 634 → En France, en 2016, l'INSEE recensait 4 0006 634 entreprises toutes catégories confondues. 96,5%→ En France, en 2016, 96,5 % des entreprises étaient des MIC. → En France, en 2016, sur 100 entreprises 96,5 étaient des MIC. 27,7%→ En France, en 2016, sur 100 salariés dans les entreprises privés 27,7 travaillaient dans une PME. 35,1% → En France, en 2016, sur 100 € de chiffres d'affaires réalisés par les entreprises privés 35,1 l'ont été par des GE. 4) On peut considérer que les GE sont les entreprises les plus importantes pour l'économie française. Car ce sont elles qui réalisent le plus de chiffres d'affaires, et ce sont elles qui regroupent le plus d'emplois (= plus de salariés). 5) On peut dire que les MIC sont les entreprises les plus importantes pour l'économie française. Car ce sont elles qui regroupent le plus d'entreprises en France. 6) Le Don Quichote → MIC La maison Colibri → PME Léa Nature →→ ETI Alstom (production de trains ... ) → GE Nombre d'entreprises de chaque catégorie Part du nombre d'entreprises de la catégorie (en %) Effectif salariés de chaque catégorie d'entreprises Part de l'effectif salarié de la catégorie d'entreprises (en %) CA global réalisé de chaque catégorie d'entreprises (en milliard d'euros) Part du CA réalisé par la catégorie d'entreprises (en %) Micro- entreprises (MIC) CA < 2 millions d'€ Effectif salarié < 10 3 865 510 96,5 % 2 504 000 18,81 % 561 14,21 % Petites et Moyennes Entreprises (PME) CA > 2 millions et <50 millions d'€ Effectif salarié > 10 et 249 135 056 3,3% 3 687 000 27,7% 830 21,03 % Entreprises de Taille Intermédiaires (ETI) CA > 50 millions et < 1,5 milliards d'€ Effectif salarié > 250 et < 5 000 5 776 0,14 % 3 323 000 24,96 % 1171 29,67 % Grandes Entreprises (GE) CA > 1,5 milliards d'€ Effectif salarié < 5 000 292 0,007% 3 800 000 28,54 % 1 385 35,1% Total des entreprises 4 006 634 100% 13 314 000 100 % 3 947 100 % . C. Les « ingrédients de la production >> On vient donc de le voir la production est un acte économique à la définition précise (A). Elle est prise en charge par divers acteurs que nous pouvons distinguer en 4 catégories : SNF, SF, État et Associations (B). Après avoir vu le « Quoi ? » et le « Qui ? », il convient d'étudier le « Comment ? » : Comment les acteurs en charge de la production parviennent-ils à produire ? Qu'utilisent-ils pour produire ? Nous pouvons retenir plusieurs « ingrédients » de la production : D'abord ce que l'on appelle en économie les deux « facteurs de production »: il s'agit d'une part du facteur travail et d'autre part du facteur capital. O Le facteur travail regroupe l'ensemble de la main d'œuvre, l'ensemble des travailleurs. Bien que des productions soient fortement automatisées, robotisées la présence humaine semble nécessaire à toute production. Il convient d'appréhender ce facteur d'un point de vue quantitatif (combien de salariés l'entreprise/l'état/l'association utilise pour produire) et qualitatif (quel est le niveau de compétences des salariés) O Le facteur capital regroupe toutes les machines et outils qu'utilise l'entreprise/l'État/l'association pour produire. On y met aussi les locaux, le matériel de transport ou encore les logiciels informatiques. Pour nombre de productions on constate que les facteurs travail et capital peuvent être complémentaires ou substituables. Dans le premier cas, il s'agit de dire qu'il est impossible de produire sans la présence des deux facteurs de production. Par exemple, en l'état actuel des connaissances le conducteur et la voiture sont complémentaires pour réaliser le service de taxi. Mais si un jour les voitures autonomes voient vraiment le jour le service de taxi pourra s'effectuer sans le conducteur, donc sans le facteur travail. On dira alors que facteur travail et capital sont substituables: la machine remplacera l'homme. C'est déjà le cas pour le métro : par exemple à Paris la ligne 13 est une ligne qui fonctionne sans conducteur de métro. Les acteurs productifs peuvent remplacer le facteur travail par du capital s'ils se rendent compte que le facteur capital coûte moins cher que le facteur travail pour un même niveau de production. Le coût du travail est principalement représenté par le salaire (et charges sociales à payer) alors que le coût facteur capital correspond au prix d'achat de la machine. Le facteur travail représente un coût potentiellement plus faible que la machine mais qui va se répéter tous les mois, tandis que le coût du capital va être payé une seule fois (jusqu'à ce qu'il faille changer la machine). Ensuite, les acteurs productifs utilisent ce que l'on appelle les « consommations intermédiaires » : il s'agit de tous les biens et services que l'acteur productif va utiliser pour produire mais dont la durée de vie est inférieure à 1 an. Il s'agit de tous les biens et services qui vont permettre la production du bien ou du service final. Ce sont des éléments qui ressemble à du capital mais qui vont être détruits, transformés ou incorporés lors du processus de production. Par exemple: une imprimante sera du capital mais les feuilles et les cartouches seront des consommations intermédiaires (l'imprimante est vouée à être utilisée pendant plus d'un an, mais une ramette de feuille ou une cartouche d'encre ne va pas être conservé pendant 1 an). Autre exemple, pour le pizzaïolo: le four, la spatule pour envoyer la pizza au fond du four sont du capital mais la levure, la farine, la sauce tomate, les anchois, les olives, le bois (pour le feu), l'électricité (pour y voir dans sa pizzéria) sont des consommations intermédiaires. Enfin, pour produire les acteurs productifs utilisent des ressources naturelles : eau, pétrole brut, bois, fer ... La production a tendance à réduire les stocks des ressources naturelles. II. La mesure de la production des richesses sur un territoire A. La mesure de la production de richesses dans l'entreprise Document 3: Que gagne réellement une entreprise ? https://www.youtube.com/watch?v=DE9w8fkj7Sc Questions 1) A l'aide de cette vidéo et des mots ci-après, complétez le tableau suivant : produits exceptionnels, taxe d'apprentissage, prix de vente, amortissement du capital, produits financiers (intérêts sur de l'épargne placée), consommations intermédiaires, impôt sur les sociétés, salaires et cotisations sociales, quantités vendues, charges financières (intérêts d'un emprunt bancaire), charges exceptionnelles. 2) Rappelez la définition d'amortissement et sa méthode de calcul. 3) Faites apparaître dans ce tableau à l'endroit opportun les notions suivantes : Résultat financier, Résultat exceptionnel. 4) A quoi correspond le Résultat Net pour une entreprise ? 5) Selon la vidéo quelles sont les utilisations possible du Résultat Net? : 2) Amortissement :→ Prix d'achat / Nombre d'années d'utilisation → = c'est une perte définitive et progressive de la valeur du capital. 4) Résultat Net pour une entreprise : ce qu'elle a réellement gagné à la fin de l'année 5) Utilisations possible du Résultat Net : ( que si le Résultat Net est positif) - verser des primes aux salariés - garder cet excédent en trésorerie - placer cet excédent en épargne ( à la banque) - remplacer le capital (acheter des machines plus performantes) - utiliser cet excédent pou s'agrandir - distribuer des dividendes aux actionnaires (si il y a des actionnaires) Quantités vendues Résultat financier Soldes intermédiaires de gestion Résultat exceptionnel X = Chiffre d'affaires Consommations intermédiaires = Valeur ajoutée Salaires et cotisations sociales Taxe d'apprentissage = EBE (Excédent Brut d'Exploitation) Amortissement du capital REX (Résultat d'Exploitation) Produits financiers Charges financières = RCAI (Résultat Courant Avant Impôt) Charges exceptionnelles Produits exceptionnels = RNAI (Résultat Net Avant Impôt) Impôt sur les sociétés Prix de vente = RN (Résultat Net) B. La mesure de la production de richesses à l'échelle nationale : le PIB Document 4: Mesure, précautions et intérêts du PIB https://www.youtube.com/watch?v=ROpFSRUMs-A 1) A quoi correspond le PIB selon cette vidéo ? Comment est-il mesuré ? 2) Pourquoi utilise-t-on la VA pour calculer le PIB et non le CA ? 3) Quels sont les intérêts de mesurer le PIB. 4) Quelles sont les diverses précautions que l'on doit prendre lorsqu'on mesure le PIB ? 1) Mathématique le PIB se mesure à l'aide de la formule suivante => PIB= { VA (CA - Consommations Intermédiaires) d'où PIB = [ ( prix de vente x quantités vendues ) - Consommations Intermédiaires ] * Σ = somme Le PIB, produit intérieur brut, mesure en unité monétaire (euro, dollar...) l'ensemble des richesses créées par toutes les organisations productives résidentes sur un territoire au cours d'une période donnée (en général 1 an). 2) Si on utilise le chiffre d'affaire, on intègre les consommations intermédiaires. Donc si on fait la somme des CA, on risque de compter plusieurs fois les même productions. C'est pourquoi il est préférable d'utiliser la valeur ajouté qui représente ce que l'entreprise a réellement créée comme richesses supplémentaires pour la population. Le CA intègre des richesses déjà créées par d'autres entreprises. 3) Mesurer le PIB permet de : • Savoir à quel point un pays est développé économiquement ou non. Autrement dit, il permet de savoir, de connaître le niveau de richesse que peuvent se partager les habitants du pays. • Procéder à des comparaisons temporelles. Autrement dit, de mesurer de la croissance économique d'un pays : - Es ce que le niveau de richesse à augmenter entre deux dates, ou pas ? - Es ce que le pays s'est enrichie ou s'est appauvrie ? • Comparer le niveau de richesse créé entre deux pays. • Procéder à une évaluation des gouvernements. Il existe en économie une relation qui dit que plus de PIB = moins de chômage. Or depuis de nombreuses années déjà les candidats à la gouvernance se font élire sur une promesse d'une réduction du chômage et donc sur leur supposé capacité à générer du PIB. 4) Lorsque l'on mesure le PIB, il convient de prendre différentes précautions : - Lors d'une comparaison spatiale (entre 2 pays) = • Utiliser la même unité monétaire • Neutraliser "l'effet production " Plus le pays est peuplé, plus le PIB a des chances d'être élevé. En effet, le PIB mesure le volume de production à l'échelle nationale. Or, pour produire les organisation productives ont besoin de main d'œuvre. Donc plus il y a de main d'œuvre, plus de volume sera produit. C'est pourquoi il est préférable de comparer le niveau de PIB / hab de chaque pays. En 2018, la France a un PIB de 2 780 milliards de $. PIB, PIB 2018 les États-Unis ont un PIB de 20 600 milliards de $. la Chine a un PIB de 13 600 milliards de $. - Lors d'une comparaison temporelle = • Neutraliser " l'effet prix " Lorsque l'on compare le PIB d'un même pays entre deux dates, on cherche à savoir si le volume / niveau = la quantité de richesses créées à augmenter. PIB. Donc EU > Chine > France > PIB = en 2019 on a plus produit qu'en 2018 2019 2018 En 2018, la France a un PIB / hab de 41 460 $ 2019 les États-Unis ont un PIB / hab de 62 800 $. la Chine a un PIB/ hab de 9 770 $. Donc EU > France > Chine = { VA 2018 -Cl 2018 = Σ (CA, 2018 => [ (Prix de vente = { VA 2019 = Σ (CA 2019-Cl 2019) => [ ( Prix de vente 2018 2019 x Quantités x Quantités vendues, produites 2018 ) - Cl 2018 2018 ] vendues 2019 ) - Cl 2019] produites 2019 2019 Ici si le PIB, est supérieur au PIB, 2018, on ne sait pas si c'est le reflet d'une augmentation des quantités produites, ou si c'est le signe d'une forte augmentation des prix. On dit alors qu'on a mesurer le PIB en valeur / à prix courants / nominal / en "€" courants. 1 change suivant le pays Pour neutraliser "l'effet prix", il convient de mesurer le PIB réel / à prix constants / en " €" constants / en volume. d'où PIB, => [ ( Prix de vente x Quantités PIB en volume 2019 2019 vendues 2019 ) - Cl 2019] produites 2019 . . . Document 5: La mesure de la croissance économique Voici des données concernant l'évolution du PIB nominal (PIB évalué aux prix de l'année en cours) en France : PIB en valeur (à prix courants) Écart en euros Taux de variation par rapport à l'année précédente en % Coefficient multiplicateur En milliards d'euros Si variation positive : o Exemples = o 100% = x2 o 200% = x3 o 300% = x4 2014 O 2015 2 149,8 Question : A l'aide des information ci-après, complétez le tableau ci-dessous. Formules: Avec VA = valeur d'arrivée, autrement dit la valeur la plus récente et VD = valeur de départ, autrement dit la valeur la plus ancienne. O 2016 2 198,4 48,6 2,26 1,0226 1,0283 Source: Comptes nationaux-base 2014, Insee, Informations rapides, 15 mai 2018 Taux de variation = [(VA-VD) / VD] X 100 Coefficient multiplicateur = VA/VD Le taux de variation s'exprime en pourcentage alors que le coefficient multiplicateur n'a pas d'unité. Formules pour passer d'un outil à l'autre : Comment trouver le CM quand on a le taux de variation et inversement (équivalences)? Taux de variation = (CM-1) X 100 Coefficient multiplicateur = (Taux de variation / 100) + 1 Phrases types de lecture : Pour le taux de variation : En France, en 2014, le PIB a augmenté/baissé de ... %. Pour le coefficient multiplicateur : En France, en 2014, le PIB a été multiplié par ... . Comment choisir entre CM et taux de variation lorsque l'on a le choix : 2 228,6 30,2 1,37 1,0137 Si variation négative : on privilégie le taux de variation. En effet, dans le cas d'une baisse le CM est inférieur à 1. Dire que le prix du pull a été multiplié par 0,7 ou qu'il a baissé de 30% revient à dire la même chose MAIS la seconde manière est plus parlante ! 2017 2291,7 63,1 2,83 De faible ampleur alors on utilise le taux de variation. Par faible ampleur j'entends des variations inférieures à 100%. Par exemple, il est plus parlant de dire que le PIB a augmenté de 20% plutôt que dire qu'il a été multiplié par 1,2 (alors qu'il s'agit de la même information). De forte ampleur on utilise alors le coefficient multiplicateur. Par exemple il est plus parlant de dire que votre moyenne a été multipliée par 3 plutôt que de dire qu'elle a augmenté de 200% (pourtant c'est la même information qui est livrée ). Les calculs = Écart en euros = O 2015: PIB 2015 - PIB 2014 : 2 198,4 -2 149,8 : 48,6 O 2016: PIB 2016 - PIB 2015 : 2 228,6-2 198,4 : 30,2 O 2017 PIB 2017 - PIB 2016 : 2 291,72 228,6 : 63,1 Entre 2014 et 2015, le PIB a augmenté de 48,6 milliards d'euros. Entre 2015 et 2016, le PIB a augmenté de 30,2 milliards d'euros. Entre 2016 et 2017, le PIB a augmenté de 63,1 milliards d'euros. Taux de variation = O 2015 [(PIB 2015 - PIB 2014) / PIB 2014 ] x 100 : [(2 198,4-2 149,8)/2 149,8 ] x 100 : 0,0226 x100 : 2,26% O 2016: [(PIB 2016 - PIB 2015) / PIB 2015] x 100 :[(2 228,6-2 198,4)/2 198,4 ] x 100 : 0,0137 x100 : 1,37% O 2017: [(PIB 2017 - PIB 2016) / PIB 2016 ] x 100 : [(2 291,7-2 228,6)/2 228,6 ] x 100 : 0,028 x100 : 2,8% Entre 2014 et 2015, le PIB a augmenté de 2,26 %. Entre 2015 et 2016, le PIB a augmenté de 1,37 %. Entre 2016 et 2017, le PIB a augmenté de 2,8 %. Coefficient multiplicateur = O 2015: PIB 2015/PIB 2014 : 2 198,4/2 149,8 : 1,0226 O 2016: PIB 2016 / PIB 2015 : 2 228,6/2 198,4 : 1,0137 O 2017: PIB 2017/PIB 2016 : 2 291,7/2 228,6 : 1,0283 Entre 2014 et 2015, le PIB a été multiplié par 1,0226. Entre 2015 et 2016, le PIB a été multiplié par 1,0137. Entre 2016 et 2017, le PIB a été multiplié par 1,0283. III. Les limites de la mesure et de la création de richesses A. Le PIB un indicateur purement économique et une méthode de calcul contestable Nous allons voir ici les limites de l'approche par le PIB. o D'abord, le PIB a pour vocation de donner une image la plus fidèle possible du niveau de développement d'un pays. Or il s'agit d'un indicateur purement économique qui ne dit rien du développement social d'un pays. Un pays avec un fort PIB ne signifie pas que la vie des habitants est de meilleure qualité que celle d'un autre pays au PIB plus faible. Le niveau de richesses créé ne dit rien de la répartition de ces dernières entre les habitants. Il peut y avoir de fortes inégalités entre les individus (des riches et des très pauvres). Surtout il ne dit rien de l'accès des habitants à des consommations essentielles : santé, éducation par exemple. C'est pourquoi il convient à minima d'utiliser d'autres indicateurs comme l'IDH. Il s'agit de l'indice de développement humain crée en 1990 dans le cadre de l'ONU. Il varie de 0 à 1. Plus l'IDH est proche de 1, plus le pays sera considéré comme développé. Pour le calculer on intègre : des critères de santé (comme l'espérance de vie à la naissance), des critères d'éducation (comme le taux d'alphabétisation) et des critères économiques (le PIB / hab ). Ainsi la Norvège a un IDH le plus élevé du monde en ayant un PIB bien éloigné de celui des EU; o Ensuite, le PIB dans son calcul est contestable : O Chine O Il n'intègre pas les activités illégales. Pourtant elles accaparent une partie non négligeable des revenus de certaines personnes. D'ailleurs depuis quelques années l'INSEE estime notamment le montant de la production et du commerce de drogue et l'intègre au PIB. B. Les limites écologiques et sociales de la recherche d'un PIB en croissance Document 6: Les limites sociales à la recherche de croissance économique 41% Il intègre dans son calcul des activités dont la dimension créatrice de richesses est plus contestable. Les réparations à la suite d'un accident de voiture ou d'un aléa climatique vont faire augmenter le PIB. Les soins apportés aux malades de longue durée vont faire augmenter le PIB. En quoi des réparations sont sources de richesses ? En quoi une population malade est une richesse ? Pourtant à chaque fois le PIB augmentera. Part de revenu des 10% les plus aisés en 2016 États-Unis 41% Part de revenu des 10% les plus aisés en 2016 8826 $ PIB/habitant en 2017 57 588 $ PIB/habitant en 2017 Brésil Part de revenu des 10% les plus aisés en 2016 Danemark 24% Part de revenu des 10% les plus aisés en 2016 9821 $ PIB/habitant en 2017 53 578 $ PIB/habitant en 2017 Source: Banque mondiale, Rapport sur les inégalités mondiales, 2018. Revenu moyen et bonheur aux États-Unis Revenu moyen (en $ 1995) 25.000 20 000 15 000 10 000 5 000 1965 Personnes très heureuses (en %) Personnes très heureuses 1975 100 1995 80 60 40 0 1955 1985 Source: http://www.brianhayes.com/interesting/a-broader-view-of-well-being/ 20 0 2005 1) Que semblent indiquer les infographies de la partie gauche de ce document? 2) Sur le graphique de la partie droite du document: 1) Les infographies montrent la répartition supposée des richesses dans un pays et ce qu'il se passe dans la réalité ! Par exemple, aux EU le PIB/hab est de 57 588 $ en 2017. Pourtant on constate que 47 % (soit près de la moitié ) du PIB est capté par les 10 % les plus riches. Il faut comprendre qu'aux EU les 10% les plus riches reçoivent près de la moitié des richesses; laissant alors seulement l'autre moitié pour les 90 % restants. Un partage fondamentalement inégalitaire. Pour un pays comme les EU il se peut alors que la question / problématique sociale soit davantage : " Comment mieux répartir les richesses créées ?" que " Comment créé encore plus de richesses?". En effet, un partage strictement égalitaire permettrait à chaque américain d'accéder à près de 58 000 $ de richesses par an. 2) a) Aux EU, entre 1955 et 2005, le revenu moyen par habitant (PIB/habitant) est passé de presque 10 000 à environ 25 000. Il a donc été multiplié par 2,5 environ (VA/VD = 25 000/10 000). a. Comment évolue le revenu moyen entre 1955 et 2005 ? b. Comment évolue le nombre de personnes très heureuses sur la même période ? c. Qu'en concluez-vous ? b) Le taux de personnes se déclarant très heureuse a dans le même temps stagné autour de 35%. Autrement dit sur 100 personnes interrogées 35 se déclarent très heureuses. c) Sur une même période et un même pays on constate que le revenu moyen a fortement augmenté et que le bien-être déclaré de la population n'a pas augmenté. C'est une illustration de l'adage « l'argent de fait pas le bonheur ». En économie on parle plus sérieusement du paradoxe d'Easterlin : à partir d'un certain seuil, la hausse du PIB/hab ne se traduit plus par une augmentation du bien-être social. Autrement dit, à partir de ce seuil-là il ne suffit plus de créer des richesses, il convient de mieux les répartir. Document 7 : Les limites écologiques de la croissance économique Taux de croissance du PIB mondial et des émissions de CO₂ liées aux énergies fossiles En % 7 6 5 3 2 1 0 -1 -2 www. 1986 1990 1994 1998 2002 1974 1978 1982 Croissance du PIB (FMI, en PPA) 2006 2010 2014 - Croissance des émissions de CO₂ Agence internationale de l'énergie (AIE), 2017. 1) Quelle relation pouvez- vous établir entre les deux courbes de ce document? 2) Est-ce que les émissions de CO2 sont les seules conséquences de la croissance économique selon vous ? 1) On constate une corrélation positive entre les variations du PIB mondial et celles des émissions de CO2 à l'échelle du monde : plus le PIB , plus les émissions de CO₂ corrélation positive plus le PIB, plus les émissions de CO2 On remarque que quand le PIB mondial augmente, les émissions de CO₂ mondiales augmentent aussi et inversement. Il s'agit d'une corrélation positive entre la croissance du PIB et la croissance des émissions de CO₂. De cette corrélation il convient de savoir si on peut en déduire une causalité : une hausse du PIB suppose une augmentation du volume de production. Or on sait que nos modes de production actuels reposent sur l'utilisation très intensives de machines, d'outils fortement consommateurs de pétrole. Or l'utilisation de pétrole libère de fortes quantités de CO2. Donc si le PIB augmente → volume de production augmente la consommation de pétrole augmente → émissions de CO2 augmentent. Donc si le PIB augmente, le volume de production augmente, la consommation de pétrole augmente et les émissions de CO₂ augmentent. 2) Non ! On a connaissance de déforestations : notamment pour les cultures de soja et de palmiers à huile. On a aussi connaissance de disparition d'espèces animales (même le thon rouge a été menacé à un moment en méditerranée) et végétales ou encore minérales. On sait aussi que le stock de pétrole est voué à s'assécher définitivement d'ici à la fin du siècle.