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Chapitre 2 : commerce international

25/04/2022

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Chapitre 2 : Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la
production ?
Le CI s'est fortement dével
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Le CI s'est fortement dével

Chapitre 2 : Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production ? Le CI s'est fortement développé après la deuxième guerre mondiale. Cela s'explique par une volonté d'ouverture (multilatéralisme) et par les progrès techniques dans les transports et la télécommunication. Ainsi, un accord nommé GATT, visant à faire reculer le protectionnisme et à unifier et réduire les droits de douane, a été signé en 1947 par 23 pays. (+ OMC en 1994) 1- Comment expliquer le CI ? 1.1 - Conditions de production différentes a) Les dotations technologiques technique de production en vigueur dans un pays (coût de production différent) -> d'après les économistes classiques : Adam Smith et David Ricardo -> d'après Adam Smith: théorie de la division internationale du travail Économiquement, il n'est pas judicieux de produire soi-même ce que l'on peut obtenir moins cher à l'étranger. Par exemple, l'Écosse pourrait produire du vin mais à un coût supérieur à celui de la France car elle devrait utiliser beaucoup plus de capital (serre, chauffage). Il est préférable que l'Écosse achète du vin en France et se consacre dans d'autre activités. Ainsi, chaque pays doit se spécialiser dans les productions où il a un avantage absolu sur les autres pays, c'est-à-dire, là où les coût de production sont inférieurs à ceux...

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des autres pays (ou la productivité est plus forte); et importe les biens qui sont produits moins cher à l'étranger -> d'après David Ricardo : théorie de l'avantage comparatif Tous les pays ont intérêt à échanger même ceux qui ont des avantages absolus dans toutes les branches (qui produit tout à moindre coût) et ceux qui n'ont aucuns avantages absolus. Par exemple, le Portugal a un avantage absolu pour la production de vin et de drap et l'Angleterre ne dispose d'aucun avantage. Ces deux pays doivent se spécialiser selon l'avantage comparatif, c'est-à-dire, là où le coût relatif est le plus bas. Ainsi, les deux pays consacrent leur capital et leur travail que dans un secteur, ce qui permet la hausse de la production des 2 biens (les facteurs sont utilisés plus efficacement). b) Les dotations factorielles : capital, travail et ressource naturelle (inégale en fonction des pays) -> d'après les néoclassiques du 20ème siècle : E. Heckscher, B. Ohlin, P. Samuelson (HOS) Les pays se spécialisent dans la fabrication de produits pour lesquels ils disposent de facteurs de production en quantité importante (capital physique ou financier, travail qualifié, terre, ressources naturelles) Ainsi, les pays développés devraient se spécialiser dans la fabrication de biens intensifs en capital ou en travail qualifié (automobile) et les PED devraient se spécialiser dans la production de produits primaires (agriculture, mines) ou de biens intensifs en travails non qualifié (textile). 1.2 Le Cl entre pays comparable Commerce interbranche: échange de produits issus de branches différentes # intrabranche -> les théories classiques et néoclassiques ne permettent pas d'expliquer le commerce intrabranche comme dans le secteur de l'automobile entre la France et l'Allemagne. ->2 explications : les stratégies de différenciation des produits des entreprises et les différents goûts des consommateurs a) pour obtenir une position quasi-monopole et échapper en partie à la concurrence pas les prix, les entreprises cherchent à différencier leur produit. La différenciation peut être horizontale (produits de même qualité, même gamme, même prix mais différentes caractéristiques comme le design, l'image de la marque, la garantie) ou verticale (produits de qualité, de gamme et donc de prix différents). b) il y a une diversité des goûts des consommateurs, par exemple les français préfèrent les voitures allemandes et inversement -> le CI permet aux entreprises de différencier leur produit car ces dernières ne peuvent pas compter que sur la demande nationale (peu de consommateur) ex: Ferrari -> il y a une 3ème explication, c'est l'internationalisation de la chaine de valeur 1.3 L'internationalisation de la chaine de valeur a) La segmentation internationale Chaine de valeur : l'ensemble des étapes nécessaires à la production d'un produit final et qui, chacune, ajoute de la valeur au produit (RetD, conception, approvisionnement, fabrication, etc.) -> l'internationalisation de la chaine de valeur correspond au fait que les FMN localisent les maillons de la chaine de valeur dans différents pays, en fonction de leurs avantages comparatifs (la RetD dans les pays développés et la fabrication dans les PED). Pour cela, les entreprises font des IDE soit en achetant tout ou une partie d'une entreprise étrangère, soit en créant une unité de production entièrement nouvelle. Ainsi, les entreprises externalisent certains maillons de la chaine de valeur, c'est-à-dire qu'ils font faire faire à des sous-traitants plutôt que de faire soi-même. => Avec l'internationalisation de la chaine de valeur, plusieurs pays sont impliqués dans la production d'un même produit final. Cela se traduit par la multiplication des échanges de produits intermédiaires (composants) entre pays. Apple a des fournisseurs (où ils achètent des produits), des sous-traitants (où ils font faire) et des filiales (où ils font eux même comme la RetD et l'assemblage) partout dans le monde. Ainsi, plus de la moitié du CI sont la conséquence des chaines de valeur mondiales. b) La compétitivité -> chaque entreprise veut faire face à la concurrence internationale, aussi bien sur le marché national que sur les marchés étrangers (la capacité à exporter et à résister aux importations). On distingue deux formes de compétitivité : la compétitivité prix et hors prix La compétitivité prix propose des prix plus bas que ses concurrents. Les FMN localisent ainsi chaque maillon de la chaine de valeur en fonction des avantages comparatifs des pays, pour produire à moindre coût. Il faut ainsi installer certains maillons de la chaine dans des pays à faible coût de travail, d'impôt, d'énergies et de cotisations sociales et où il y a une forte productivité du travail, du capital et de la PGF (efficacité); La compétitivité hors prix propose des produits différents par leur qualité, design, SAV, etc. Ce sont les stratégies de différenciation qui permettent de renforcer la compétitivité hors prix. Les entreprises doivent ainsi investir dans l'éducation et la formation, dans la RetD et dans les transports (+ localisation près de la demande (+ adaptation des goûts) et des voies maritimes : raccourcir le délai de livraison). Les FMN localisent la RetD et la conception des produits dans des endroits favorables à l'innovation (dynamique, travail très qualifié, financement de l'innovation) comme la Silicon Valley. II- Les stratégies des firmes et compétitivité des pays -> il y a plusieurs façons de mesurer la compétitivité d'un pays : en comparant le solde extérieur (c'est- à-dire, la valeur des exportations par rapport à celles des importations), les IDE sur le territoire (sign d'attractivité), les coûts du travail (pour mesurer la compétitivité prix), les dépenses de RetD en % du PIB et le nombre de brevets déposés ou le nombre de chercheurs pour 1000 habitants (pour mesurer la compétitivité hors prix). -> la productivité des entreprises repose sur des facteurs : Microéconomique, c'est-à-dire sur les investissements des entreprises dans la RetD (et les innovations de procédés), la formation des salariés, le renouvellement des équipements ; Macroéconomique, c'est-à-dire sur la qualité des infrastructures publiques (transport, communication), du système éducatif. -> une augmentation de la productivité du travail, du capital ou de la PGF permet aux entreprises de réduire les coûts unitaires de production donc les prix (d'où une hausse de la compétitivité prix). La compétitivité d'un pays dépend ainsi de la productivité des entreprises. Les pays peuvent avoir recourt à différents moyens pour améliorer sa compétitivité prix (en baissant les cotisations sociales pour faire baisser le coût de travail, en baissant les impôts sur les entreprises, en soutenant l'effort d'innovation des entreprises (crédit impôt recherche) afin d'accroître leur productivité (innovation de procédés ou organisationnelles) et en élevant le niveau de qualification pour augmenter la productivité du travail) et sa compétitivité hors prix (en soutenant l'effort d'innovation des entreprises (CIR) afin de leur permettre de proposer des produits nouveaux et en investissant dans les infrastructures de transport et de communication). -> la productivité du travail est une mesure de l'efficacité du travail. On compare la production réalisée à la quantité de travail utilisée. La productivité augmente quand on produit plus avec autant ou moins de travail. -> un bas coût de travail n'est pas synonyme de bonne compétitivité prix car il faut prendre en compte la productivité du travail. La compétitivité des entreprises repose sur d'autres facteurs que le prix comme l'innovation, la qualité, etc. III- Les effets du Cl 3.1- La baisse des prix des biens et des services -> le CI entraine la baisse des prix aussi bien pour les producteurs que pour les consommateurs, il y a 3 explications à cela : Effet spécialisation : conformément aux théories de Smith et Ricardo, les pays se spécialisent dans les activités où ils disposent des avantages absolu ou comparatif. Ceci permet aux consommateurs d'acheter des biens et des services moins chers à l'étranger; Effet de dimension : il y a une augmentation de la taille des marchés (nouveaux clients à travers le monde : les entreprises vendent plus et donc produisent plus) qui permet aux entreprises de réaliser des économies d'échelle (c'est-à-dire que les coûts unitaires diminuent quand la production augmente car les coûts fixes (RetD, machines, bâtiments) sont répartis sur un plus grand nombre de produits) et donc la baisse des prix; Effet concurrence suite à l'ouverture des frontières, les entreprises se trouvent en concurrence avec les entreprises du monde entier. Elles doivent ainsi réaliser des efforts pour accroître leur productivité et réduire les coûts afin d'améliorer leur compétitivité prix. -> ces baisses de prix se traduisent par d'importants gains de pouvoir d'achats pour les consommateurs. Par exemple, un consommateur français réalise un gain de pourvoir d'achat de 35 % dans le textile, ce qui lui permet de faire des économies et d'acheter 35 % de produits textiles en plus ou d'autres biens 3.2 et 3.3 - La réduction des inégalités de revenu entre et au sein des pays -> il y une diminution des inégalités de revenu entre les pays : Les pays émergents d'Asie ont bénéficié de l'ouverture des marchés des pays occidentaux, les exportations en direction des pays riches ont alors augmenté et leur croissance aussi (cette dernière repose sur la demande extérieure) = hausse des exportations ->hausse de la production -> hausse des revenus -> rattrapage; Les IDE des pays développer dans les PED ont permis de transférer des technologies et des savoir-faire, ce qui a accéléré le processus d'apprentissage des PED (rattrapage). -> il y a une augmentation des inégalités de revenu au sein des pays : L'effet superstar : les meilleurs offreurs captent la quasi-totalité de la demande mondiale et voient leurs revenus augmenter. Ainsi, les performances sportives sont retransmises dans le monde entier, les stars ont vu leurs revenus augmenter alors que les revenus des joueurs moyens n'ont pas accru; Les pays développés se spécialisent dans les productions intensives en facteur capital et en travail très qualifié (et délaisse les productions qui s'appuient sur le travail non qualifié), ce qui entraine une hausse de la demande de ces facteurs et donc une hausse des revenus correspondants (alors que les revenus du travail non qualifié baissent ou stagnent); Dans les pays émergents, les personnes qui travaillent dans des branches comme l'industrie ou des régions (littoraux, villes) en forte croissance voient les salaires augmenter tandis que les revenus stagnent ailleurs (agriculture, campagne). La part des revenus allant aux 1 % les plus riches augmente, tandis que celle allant aux 50 % les plus pauvres baisse. IV - Libre échange ou protectionnisme Libre échange : doctrine économique prônant la liberté de circulation de tous les biens et services entre les nations. Il vise à supprimer tous les obstacles aux échanges internationaux (droit de douane, quotas, etc.) -> il vise à maximiser la richesse de chacune des nations. 4.1 - Les avantages et limites du libre-échanges -> Le libre-échange se traduit par des gains d'efficacité qui résultent des effets de spécialisation, de l'extension des marchés et de la concurrence. Les avantages du libre-échange, en 3 axes, sont : Des avantages pour les producteurs : profiter de prix plus bas grâce à l'achat de produits intermédiaires ou de matières premières à l'étranger + réduire les coûts unitaires de production en bénéficiant de l'extension des marchés et des économies d'échelle qui en résultent + diversifier horizontalement et verticalement la production grâce à l'extension des marchés ; Des avantages pour les consommateurs : une plus grande diversité de produits grâce l'importation de biens indisponibles dans la nation (produits exotiques, matière première) ou du fait des stratégies de différenciation des entreprises permises par l'extension de la taille des marchés + une baisse des prix des biens et services (achat de produits moins chers l'étranger, effet des extensions des marchée, effet de concurrence); Des avantages macroéconomiques : une accélération de la croissance économique grâce à la spécialisation des pays et à la hausse de la productivité qui en résulte + une réduction des inégalités entre pays. -> le libre-échange a des limites : Certaines spécialisations ne permettent pas de tirer des bénéfices de CI. Il y a d'abord une dégradation des termes de l'échange, c'est-à-dire que le prix des exportations diminue alors que celui des importations augmente (avec la même quantité d'un produit primaire qu'on exporte, on achète de moins en moins de produits transformés qu'on importe). Il y a ensuite une baisse des prix des matières premières ou des produits agricoles dans les pays mono- exportateurs ; Il y a une augmentation des inégalités de revenu au sein des pays. - 4.2 - Les avantages et les limites du protectionnisme -> le protectionnisme est une politique qui vise à limiter les importations afin de protéger les entreprises nationales de la concurre extérieure ou à promouvoir les exportations -> les pratiques protectionnistes utilisent des outils très variés : Des barrières tarifaires (agissent sur les prix) : les droits de douane (taxe sur les produits importés : augmente le prix)/ les subventions aux entreprises nationales exportatrices (réduit les coûts de production); Des barrières non tarifaires : les quotas d'importation / les normes sanitaires ou techniques, la complexité des procédures administratives (favorise les producteurs locaux). -> le protectionnisme défensif vise à protéger les entreprises nationales en diminuant les importations pour : Sauvegarder l'emploi dans les industries vieillissantes qui ont besoin d'être mises à l'abri de la concurrence internationale pour ne pas disparaître ; Lutter contre la concurrence déloyale résultant de normes sociales et environnementales inégales. Ces normes entrainent un surcoût qui désavantage les entreprises des pays avancés dans la compétition internationale, ce qui incite à délocaliser la production vers des pays avec moins de normes; Maintenir la production de produits indispensables à la protection des populations (nourriture, santé, sécurité nationale) mais si elle n'est pas rentable. -> le protectionnisme offensif vise à accroître les performances des entreprises nationales pour gagner davantage dans le commerce international : Pour les pays en retard (PED), le protectionnisme doit permettre le développement des industries naissantes (incapable de soutenir la concurrence), c'est le protectionnisme éducateur rattaché à Friedrich List. Une fois que qu'elles ont obtenu une taille suffisante leur permettant de bénéficier d'économie d'échelle et d'améliorer leur efficacité grâce aux effets d'apprentissage, l'État peut enlever ses barrières protectionnistes; Pour les pays développés, le protectionnisme doit aider à maintenir ou accroître l'avancée technologique en soutenant les efforts de RetD et en encourageant les entreprises à explorer les technologies qui seront la source de la croissance du futur (localiser les entreprises dans des secteurs dynamiques, à forts contenus technologiques). Pour ce faire, les politiques protectionnistes mettent en place des subventions, des financements (pour la RetD), des commandes publiques préférentielles, etc. -> le protectionnisme a des limites (il renonce à efficacité liés à l'ouverture des frontières) : Les prix sont plus élevés du fait des droits de douane et d'une moindre concurrence pour les producteurs nationaux à l'abri des barrière protectionnistes; L'innovation est moindre, il y a moins d'effort des entreprises nationales du fait d'une moindre concurrence ; Il y a un choix limité de produits pour les consommateurs et les producteurs ; La protection de certaines industries peut défavoriser d'autres branches d'activité (représailles commerciales, hausse des prix pour les entreprises en aval des secteurs protégés).