Le commerce international repose sur plusieurs théories économiques fondamentales qui expliquent les échanges entre pays.
La théorie des avantages absolus d'Adam Smith et la théorie des avantages comparatifs de David Ricardo constituent les bases historiques du commerce international. Selon Smith, chaque pays devrait se spécialiser dans la production où il dispose d'un avantage absolu, c'est-à-dire là où il est le plus efficace. Ricardo a approfondi cette réflexion avec sa théorie des avantages comparatifs, démontrant qu'un pays a intérêt à se spécialiser dans la production où il dispose du meilleur avantage relatif, même s'il n'a pas d'avantage absolu. Cette théorie s'illustre par des exemples d'avantages comparatifs concrets comme le commerce entre le Portugal et l'Angleterre au XIXe siècle pour le vin et le drap.
La théorie des dotations factorielles (modèle HOS - Heckscher-Ohlin-Samuelson) complète ces analyses en expliquant que les pays ont intérêt à se spécialiser dans la production utilisant intensivement les facteurs de production dont ils disposent en abondance. Par exemple, un pays avec une main-d'œuvre abondante se spécialisera dans des productions intensives en travail. Les dotations technologiques jouent également un rôle crucial dans la spécialisation internationale. Les pays développés, disposant d'une avance technologique, se spécialisent dans des productions à forte valeur ajoutée nécessitant des compétences pointues. Cette combinaison entre dotation factorielle et technologique permet de comprendre la structure actuelle du commerce mondial et l'internationalisation de la production. Les étudiants en sciences économiques et sociales (SES Terminale) doivent maîtriser ces concepts fondamentaux pour comprendre les mécanismes du commerce international contemporain.