Le rôle de l'école dans le renforcement des inégalités et la mobilité sociale

Cette dernière partie du chapitre aborde le rôle paradoxal de l'école dans le renforcement des inégalités. Malgré les initiatives visant à réduire les inégalités scolaires, le système éducatif français continue de favoriser la reproduction sociale. Le mérite individuel est souvent mis en avant, légitimant ainsi les différences de réussite scolaire.

Citation: "La mobilité sociale est influencée par de nombreux facteurs, dont la structure socioprofessionnelle, l'éducation, les opportunités économiques, les capacités individuelles et d'autres ressources familiales et scolaires."

Le chapitre conclut en soulignant la complexité de la mobilité sociale, qui ne peut être expliquée par un seul élément. Il met en lumière l'interaction de multiples facteurs qui influencent le destin individuel et l'évolution de la société.

Highlight: Cette partie du Chapitre lécole SES Terminale offre une réflexion approfondie sur le rôle de l'école dans la société, mettant en évidence les défis persistants en matière d'égalité des chances et de mobilité sociale.

Les inégalités de réussite scolaire : facteurs explicatifs

Cette partie du chapitre se concentre sur les explications des inégalités de réussite scolaire. Elle met en avant le rôle crucial de la socialisation familiale dans la production de ces inégalités. Le capital culturel des familles est présenté comme un facteur essentiel, transmis par la famille et influençant directement la réussite scolaire.

Exemple: Un enfant issu d'une famille où la lecture est valorisée et pratiquée régulièrement aura plus de facilités dans les matières littéraires à l'école.

La socialisation différenciée selon le genre est également abordée, expliquant que les filles ont généralement un taux de réussite plus élevé au brevet et au baccalauréat, mais choisissent souvent des filières moins prestigieuses dans l'enseignement supérieur.

Le chapitre explore ensuite les effets des stratégies familiales sur la réussite scolaire. Il explique comment les familles réalisent un calcul coût/avantage pour déterminer l'intérêt de poursuivre des études supérieures, avec une tendance des milieux populaires à s'orienter vers des filières plus courtes. Certaines familles populaires surinvestissent dans l'éducation pour lutter contre l'auto-censure.

Vocabulaire: L'auto-censure dans le contexte éducatif fait référence à la tendance de certains élèves ou familles à limiter leurs ambitions scolaires en raison de leur origine sociale.

Le chapitre souligne également que les milieux aisés sont plus enclins à choisir des filières générales, tandis que les milieux populaires optent davantage pour des filières professionnelles ou technologiques.