Le chapitre 5 se penche sur les mutations du travail et de l'emploi. Il aborde notamment la définition et la mesure des caractéristiques du travail et de l'emploi, ainsi que les différentes formes de chômage et d'inactivité. Il examine également l'évaluation de la qualité des emplois et les évolutions de l'organisation du travail. Enfin, il s'intéresse à l'impact du travail sur l'intégration sociale.
Définition et mesure des caractéristiques du travail et de l'emploi
Le travail peut être défini comme une activité rémunérée ou non, impliquant un effort physique ou intellectuel et visant à transformer l'environnement naturel ou social. Avec l'avènement du capitalisme, le travail est devenu étroitement associé à la rémunération. Le chômage peut être défini comme l'absence d'activité professionnelle durant une semaine de référence, associée à la disponibilité pour travailler dans les deux semaines suivantes et à la recherche active d'emploi. Les différentes formes d'emploi précaire sont également abordées, telles que les contrats à durée déterminée, l'intérim, les contrats aidés, etc.
Évaluation de la qualité des emplois
L'évaluation de la qualité des emplois repose sur plusieurs critères, notamment le revenu, la sécurité et l'environnement de travail. Il s'agit de considérer la nature et l'intensité du travail, l'organisation du travail, les possibilités de formation et de promotion, la valorisation du travail accompli, ainsi que la qualité des relations avec les collègues.
Évolutions de l'organisation du travail
Le Taylorisme et le Fordisme sont deux modèles d'organisation du travail qui ont marqué l'histoire de l'économie. Le Taylorisme se caractérise par la parcellisation des tâches et la division verticale et horizontale du travail, tandis que le Fordisme repose sur la standardisation des produits, l'utilisation de convoyeurs automatiques et l'augmentation des salaires. Ces modèles ont toutefois montré leurs limites en termes de déqualification, de pénibilité et de détérioration des conditions de travail.
Impact du travail sur l'intégration sociale
Le travail a longtemps été considéré comme un facteur d'intégration sociale, permettant aux individus de coopérer et de contribuer à l'intérêt général. Cependant, les évolutions récentes, telles que le télétravail et la digitalisation, ont modifié la nature du travail, entraînant à la fois des avantages, tels que plus de flexibilité, mais aussi des inconvénients, comme la perte de sociabilité et l'augmentation de la charge mentale.
Ainsi, les mutations du travail et de l'emploi montrent que certaines évolutions ont pu affaiblir le rôle intégrateur du travail, tandis que le numérique a profondément transformé le travail et l'emploi. Il est essentiel de considérer ces évolutions pour mieux appréhender les enjeux actuels liés au travail et à l'emploi.