Ce chapitre approfondit le fonctionnement des marchés imparfaitement concurrentiels et leurs implications économiques.
Highlight: Les marchés concurrentiels parfaits sont un modèle théorique. En réalité, la concurrence est souvent imparfaite.
Les principales formes de concurrence imparfaite sont :
- Le monopole, résultant de barrières à l'entrée
- L'oligopole, dû à l'abandon de la condition d'atomicité
- La concurrence monopolistique, donnant un pouvoir de marché à chaque entreprise
Exemple: Le marché des télécommunications est souvent un oligopole, car les investissements nécessaires sont très élevés.
Le pouvoir de marché permet aux entreprises d'influencer les prix, surtout quand la demande est rigide. Cela leur permet de mettre en place des stratégies pour maximiser leurs bénéfices.
Exemple: Dans le transport ferroviaire, les entreprises peuvent adapter leurs prix en permanence pour optimiser le remplissage des trains.
L'innovation joue un rôle crucial pour différencier les produits et gagner un avantage concurrentiel. Cependant, certaines stratégies peuvent être déloyales, comme les ententes sur les prix.
La régulation de la concurrence est nécessaire pour assurer une concurrence effective, bénéfique pour l'économie et les consommateurs. Le droit national et européen interdisent certaines pratiques :
- Les ententes
- Les abus de position dominante
- Certaines concentrations d'entreprises
Définition: Un marché contestable est un marché où l'entrée et la sortie sont libres, même s'il n'y a qu'un petit nombre d'entreprises.
En conclusion, les économistes ont dû adapter leurs modèles pour prendre en compte la réalité des marchés imparfaitement concurrentiels. Cela souligne l'importance des stratégies adoptées par les entreprises et le pouvoir qu'elles peuvent en tirer.