Matières

Matières

Plus

engagement politique

18/02/2023

275

17

Partager

Enregistrer

Télécharger


SCPO1: Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques
I-Comment et pourquoi les individus
s'engagent-ils?
->Le pol
SCPO1: Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques
I-Comment et pourquoi les individus
s'engagent-ils?
->Le pol
SCPO1: Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques
I-Comment et pourquoi les individus
s'engagent-ils?
->Le pol
SCPO1: Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques
I-Comment et pourquoi les individus
s'engagent-ils?
->Le pol
SCPO1: Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques
I-Comment et pourquoi les individus
s'engagent-ils?
->Le pol
SCPO1: Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques
I-Comment et pourquoi les individus
s'engagent-ils?
->Le pol
SCPO1: Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques
I-Comment et pourquoi les individus
s'engagent-ils?
->Le pol
SCPO1: Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques
I-Comment et pourquoi les individus
s'engagent-ils?
->Le pol
SCPO1: Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques
I-Comment et pourquoi les individus
s'engagent-ils?
->Le pol
SCPO1: Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques
I-Comment et pourquoi les individus
s'engagent-ils?
->Le pol

SCPO1: Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques I-Comment et pourquoi les individus s'engagent-ils? ->Le politique apparaît omniprésent dans nos sociétés. Les élections nous apparaissent comme le summum des événements politiques. Mais le politique ne se réduit pas aux élections qui rythme la vie des pays démocratiques. ->Il existe une définition plus large du terme politique vient du grec politikos qui signifie de la cité donc ce qui concerne la vie de la cité. Les règles communes dans notre société pour qu'elle soit pacifiée. ->Définition Engagement politique Toute forme d'action motivée par des valeurs politiques. Généralement l'engagement politique a pour but d'exercer une influence sur les détenteurs du pouvoir. Définition: Engagement politique : prendre parti sur les problèmes politiques et sociaux par son action et ses discours Vote : fait d'exprimer son opinion lors d'une élection ou d'une prise de décision Militantisme : activité d'une personne qui lutte activement pour une cause. Cela peut prendre la forme d'une adhésion à un parti politique Consommation engagée : choix des consommations d'un individu qui cherche à être en accord avec ses valeurs et ses convictions Engagement associatif : être membre d'une association sans pour autant payer une cotisation à celle ci (bénévolat, dons, service civique...) >Depuis les années 1980, la montée de l'abstention électorale semble le signe inéluctable d'un désintérêt politique et du déclin de l'engagement politique des citoyens. Pourtant, le mouvement récent des gilets jaunes » nous rappelle...

Rien ne te convient ? Explore d'autres matières.

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

Knowunity a été mis en avant par Apple et a toujours été en tête des classements de l'App Store dans la catégorie Éducation en Allemagne, en Italie, en Pologne, en Suisse et au Royaume-Uni. Rejoins Knowunity aujourd'hui et aide des millions d'étudiants à travers le monde.

Ranked #1 Education App

Chargement dans le

Google Play

Chargement dans le

App Store

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

4.9+

Note moyenne de l'appli

13 M

Les élèsves utilisent Knowunity

#1

Dans les palmarès des applications scolaires de 11 pays

900 K+

Les élèves publient leurs fiches de cours

Tu n'es toujours pas convaincu ? Regarde ce que disent les autres élèves ...

Louis B., utilisateur iOS

J'aime tellement cette application [...] Je recommande Knowunity à tout le monde ! !! Je suis passé de 11 à 16 grâce à elle :D

Stefan S., utilisateur iOS

L'application est très simple à utiliser et bien faite. Jusqu'à présent, j'ai trouvé tout ce que je cherchais :D

Lola, utilisatrice iOS

J'adore cette application ❤️ Je l'utilise presque tout le temps pour réviser.

Légende alternative :

que les formes de l'action collective et de l'engagement politique sont diverses. Exemple d'engagement politique : Vote : voter depuis 30 ans pour le parti socialiste Consommation engagée : boycotte des produits H&M, Veganisme Syndicat (Groupement constitué pour la défense d'intérêts professionnels ou catégoriels communs): Être représentant de la CGT du personnel chez Carrefour Association : bénévole pour les restos du cœur Groupement: occuper la ZAD de notre dame des landes pour empêcher la construction d'un aéroport, membres de l'union pour clim est organisé des grèves scolaires et démarches pour le climat, membres de réseau éducation sans frontières pour aider à la scolarisation des élèves sans- papiers Engagement non politique : président du club de foot de sa ville Boycotte : Charles boycotte (1832- 1877) ->riches propriétaire terriens d'Irlande qui imposais de mauvais traitements de travail à ses fermiers En représailles s'unissent pour l'assigner à résidence ->aujd: Consiste a refusé systématiquement l'achat d'un produit ou ensemble des produits d'une firme ou d'une nation enfin de manifester son ->participation politique l'ensemble des activités politiques visant à influencer les choix gouvernementaux. ->répertoire d'action politique- ensemble de moyens d'action connus et utilisables par les individus dans le cadre de leur participation politique au sein d'une société donnée à une époque donnée. Répertoire d'action collective : Charles_Tillye ->Il existe plusieurs répertoires d'action politique peuvent coexister et correspondent aux différentes formes de participation politique auxquels les citoyens peuvent recourir pour influencer les choix gouvernementaux ->les formes de participation politique conventionnelle ensemble des activités légitimes et autorisées, qui gravitent autour de la participation électorale, constitutive de la démocratie représentative (vote, discussion politique, militantisme partisan...). Par extension, les activités liées à la démocratie participative et délibérative peuvent être considérées comme des formes de participation conventionnelle (voir chapitre précédant). ->les formes de participation politique non conventionnelle ensemble des activités distinctes de la participation conventionnelle, visant à influencer les choix gouvernementaux via diverses actions protestataires, le plus souvent collectives. Elles peuvent être légales et illégales, violentes ou non violentes (manifestations, sit in, grèves légales ou « sauvages »>, occupation de locaux, séquestrations...). Répertoire d'action collective : Charles_Tillye -> ensemble des moyens d'action théoriquement mobilisables par un groupe à un moment donné et dans un lieu déterminé (Différente selon le lieu, l'époque, toute action confondu légal ou non) ->De quoi dépend les répertoire d'action collective : dépend du contexte historique dans lequel les individus et les groupes vont évoluer. ->Aujd: usage des nouvelles technologies, localisation géographique, culture du lieu (exemple Corée-du-Sud : manifestation avec hologramme) Action individuelle Action collective Participation conventionnelle -Voter - Adhérer à un parti - financer un parti -rencontrer un élu -se porter candidat -Organiser une campagne -participer à un meeting -coller des affiches -distribuer des tracts -faire du porte-à- porte Participation non conventionnelle -Rédaction d'un bloc politique -grève de la fin -graffiti politique sur les murs -rendre ses décoration -désobéissance civile -Manifestation -grève -destruction de biens publics -occupation de bâtiments -sit-in Définition: Action collective : Ensemble d'actions concertées d'un ou de plusieurs groupes d'individus en vue de faire triompher une cause. Consommation engagée : Ensemble des actes qui traduisent la volonté des citoyens d'exprimer et de défendre des principes éthiques, sociaux ou politiques dans le cadre de leur consommation de biens et de services. Engagement politique : implication durable d'un individu dans des actions défendant une cause collective (vote, consommation engagée, engagement associatif, militantisme au sein d'un syndicat, d'un parti ou d'un mouvement). Incitations sélectives: incitations individuelles à participer à une action collective, qui soit rendent la non-participation plus coûteuse (ex : dénigrement des non-grévistes) soit rendent la participation plus avantageuse (ex du « closed shop >> : système dans lequel l'employeur ne peut embaucher que des salariés syndiqués). Luttes minoritaires : luttes menées par les << minorités»>, c'est-à-dire les groupes ayant une expérience commune de discrimination (femmes, LGBT, minorités ethniques, etc.) Militantisme: fait de lutter pour une cause. Paradoxe de l'action collective: Selon Mancur Olson, fait qu'une action collective soit a priori paradoxale car si un individu peut bénéficier des retombées d'une mobilisation sans assumer les coûts de la participation, il a tout intérêt à se comporter en "passager clandestin". Mais si tous font de même, l'action collective ne peut avoir lieu. Répertoire (d'action collective) : stock limité de moyens d'action collective à la disposition des groupes contestataires, à chaque époque et dans chaque contexte (ex : voter, manifester, faire grève, faucher des OGM, participer à un boycott de produits, envahir une centrale nucléaire, lancer une campagne de hashtags sur les réseaux sociaux.) Rétributions symboliques : Ensemble des rétributions non matérielles consécutives à un engagement politique (image de soi ou statut social revalorisés, extension du réseau de relations, acquisition de nouvelles compétences...) Structure des opportunités politiques : Environnement politique qui peut, selon la conjoncture, exercer une influence positive ou négative sur l'émergence et le développement d'un mouvement social Syndicat : Association d'employeurs ou de salariés visant à défendre les droits et intérêts de ses membres. ->L'engagement politique correspond à tous les comportements et toutes pratiques politiques qui visent à agir sur les gouvernants, l'engagement politique ne se résume donc pas à l'engagement dans la politique, il recouvre des actions bien plus nombreuses allant du vote à la consommation engagée, en passant par l'engagement associatif, ou le militantisme au sein d'un syndicat, d'un parti ou d'un mouvement. L'engagement politique peut aussi bien être individuel que collectif et d'intensité variable: -le vote -la participation aux actions collectives défendant des valeurs politiques : manifestations, greves, émeutes ... -le militantisme partisan, associatif, syndical (assister à des réunions, des meetings, coller des affiches, intervenir sur les réseaux sociaux, organiser des évènements, manifestations ...) ->Cet engagement se matérialise dans des actions collectives, c'est-à-dire un ensemble d'actions concertées d'un ou de plusieurs groupes d'individus en vue de faire triompher une cause, qui peuvent différer en termes • d'objet aux côtés des conflits du travail, il existe également des conflits « sociétaux»> d'acteurs : les actions collectives peuvent être initiées par des syndicats, des partis politiques, des associations, des groupements informels. • de répertoires d'action: chaque groupe contestataire dispose d'un stock limité de moyens d'action collective, à chaque époque et dans chaque contexte (voter, manifester, faire grève, faucher des OGM, participer à un boycott de produits, envahir une centrale nucléaire, lancer une campagne de # sur les réseaux sociaux..) ->Ces actions supp sent une contribution personnelle (offrir du temps, un savoir-faire) ou matérielle (donner de l'argent, des ressources). . Le paradoxe de l'action collective /Paradoxe de l'action collective ->M. Olson (1965) -Olson suppose que les individus sont rationnels et qu'ils réalisent un calcul coûts/avantages avant de s'engager. -Un individu selon Olson a rarement intérêt à s'engager : les coûts individuels supportés sont certains et souvent importants alors que les avantages ne sont pas assurés (échec possible de l'action collective) voire un individu peut avoir intérêt à ne pas s'engager (ne supporte pas de coûts) tout en bénéficiant des retombées de l'action collective: ils adoptent alors un comportement de passager clandestin. -De plus, plus la taille des groupes est importante plus les individus sont difficiles à mobiliser (moindre pression, plus grand anonymat). Paradoxe de l'action collective : chaque individu tend à surestimer les coûts et minorer les avantages supportés lors de la mobilisation, il est donc rationnel qu'il ne s'engage pas voire qu'il laisse aux autres le soin de s'engager et de supporter les coûts du militantisme. Or si tous les individus raisonnent ainsi, l'action collective ne peut avoir se produire ni aboutir alors que tous y ont intérêt. Exemple concret: Travail de groupe : toujours un élève qui ne fait rien mais qui obtient la même note -> les élèves qui participent et font le travail seront valorisé par le groupe mais ceux qui ne participent pas seront mal vus Olson à toujours insister sur les coups et avantages économiques supporté par les individus. Or les avantages au truc économique peut être important et justifie que les individus s'engage malgré tout. Coût supportés Avantage retirés lors de L'engagement politique lors de l'engagement politique Économique Autre -Perte de revenus -Temps -réputation (si manifestation à (préparation) jour de travail) -coût de déplacement -amende Économique Autre -Augmentation potentiel des revenus (Non connu à l'avance) -Moral (estime de soi, valeurs...) -Amélioration de la qualité de vie Anthony Downs: << Le paradoxe et l'énigme de la participation » -> il n'est pas rationnel d'aller voter Que coûte le vote ? -Coup de participation (démarches administratif) -Coût d'opportunité = renoncer à faire autre chose pour aller voter -coup d'information (lecture des programme temps) Quels sont les avantages procuré par le vote? -Le sentiment d'avoir rempli son devoir de citoyen (valorisation) Pourquoi « toute individu rationnel devrait s'abstenir de voter selon Downs ? -Dans une perspective néoclassique les individu rationnel décide de leur comportement en effectuant un calcul coût avantages, or les coûts du vote sont élevés tendit que les avantages sont réduits alors pourquoi votent-on quand même? Pourquoi est-il malgré tout « plus glorieux » de ne pas voter? -Les individus considère que le vote est un devoir, le vote est une norme intériorisée grâce a la socialisations politique ->L'une des formes de participation politique passe par l'action collective à savoir les actions communes et concertées de plusieurs membres d'un groupe en vue d'obtenir des résultats (but) communs. ->En revanche, l'action collective est confronté au problème du «passager clandestin>> Mis en évidence par M. Olson mettant en évidence le paradoxe de l'action collective. La situation est paradoxal dans le sens ou une action collective est d'autant plus efficace qu'il parvient à mobiliser une grande quantité d'individus (« l'union fait la force »), or dans une logique individuel les agents rationnel non pas toujours intérêt à y participer. Ils ne le feront que si les coûts de la mobilisation sont inférieur aux avantages de celle-ci. ->L'illustration de ce paradoxe est la grève en France reposant sur l'idée que les avantages obtenus par les grévistes sont souvent applicable à tous les salariés et non pas seulement aux personnes qui font grève. -> malgré le paradoxe du « passager clandestin », les individus se mobilisent encore fortement : pourquoi ? Les raisons qui peuvent expliquer l'engagement dans des actions collectives sont diverses: -Ceux qui participent à une action collective peuvent être récompensé de manière matérielle (incitation sélective) comme par exemple une récompense financière, une possible promotion rapide pour les adhérents... ou sous forme immatérielle (rétribution symbolique) comme par exemple le sentiment d'agir pour une cause juste, le capital social la possibilité de nouvelles rencontres, donner un sens à sa vie….. ->Ces récompense de la participation permet de surestimé les avantages individuels de l'action collective limitant ainsi des stratégies de passager clandestin La structure des opportunités politiques (SOP) ->Dans une perspective plus globale, les perspectives de réussite d'une action collective et d'engagement politique des individus dépend également de la structure des opportunités politiques. Ouverture du système politique, degré de stabilité des alliances politiques, division des élites et forces relais à des positions stratégiques, capacité des institutions à développer des politiques publiques, sont autant d'éléments qui peuvent, selon la conjoncture, exercer une influence positive ou négative sur l'émergence et le développement d'un mouvement social. Structure des opportunités politiques Exemple de facteurs favorisant l'action collective Exemple de facteurs de favorisant l'action collective Système politique ouvert-fermé au mobilisation collective -Inscription du droit de grève et de manifester dans la législation -Massacre de la place Tian'anmen en 1989 par l'armée chinoise Alliance politique stable- instable La chute d'un dictateur -même parti gouvernent depuis plus de 20 ans dans le pays Incitation sélective : toute forme de récompense (Financière ou matériel) qui compense le coût individuel de l'engagement et qui incite l'individu à participer Ex: mutuel offerte si on adhère à un syndicat Rétribution symbolique : toute forme de récompense non matérielles qui découle de la participation à une action collective Ex: valorisation de soi, création d'un réseau d'un capital social Accès-absence d'accès à des forces de relais à des puissions stratégique et division des élites - présence au sein d'un gouvernement de ministre en désaccord avec les autres -soutien de l'église catho à une mobilisation collective - incapacité à trouver des célébrités aux politiciens pour soutenir votre cause Capacité-un capacité d'un système politique à mettre en œuvre des politiques publiques pour répondre aux attentes - Maire de Besançon en- en accord revendication mise à disposit des terres agricoles pour augmenter la résilience alimentaire de la ville: dispose de 50 hectares -Maire du Havre-en accord revendication mettre à disposit des terres agricoles pour augmenter la résidence alimentaire de la ville: pas de terrain disponible II-les variables sociaux démographiques qui pèsent dans l'engagement politique ou qui s'engage ? -> plusieurs variables sociaux démographiques peuvent expliquer l'engagement politique des individus, mais aucune à elle seule peut l'expliquer : en suivant le type d'engagement politique une multitude de variables existent: Le sexe, l'âge Et la génération, Les PCS Exemple : Consommation engagée bio : + engagés = homme est jeune entre 18 et 24 ans Le vote : homme enseignement indépendant aujourd'hui retraités plus de 70 ans bac+3 milieu rural Le rôle du diplôme dans l'engagement militant. ->Les diplômés s'engagent souvent + dans des actions collectives que le reste de la population.On mesure ordinairement le capital scolaire à l'aide du diplôme le plus élevé obtenu. Lorsque des personnes sont diplômées, elles ressentent souvent moins de gêne ou de honte à s'exprimer en public, ce qui va les amener à prendre davantage la parole ou à participer à l'action collective. -PCS et diplôme sont fortement corrélés -La compétence scolaire est source de compétence politique et de sentiment de compétence politique -Daniel Gaxie: Cens caché (Avant : pour voter il fallait payer le cens, aujourd'hui, le capital scolaire conditionne la capacité à se sentir autorisé à donner son avis. =Autocensure des moins diplômé = cens caché. -Avant : forte mobilisation des ouvriers (classe ouvrière / mouvement ouvrier) mais ce n'est plus vrai aujourd'hui. ->On considère habituellement que le capital scolaire et social sont liés car une partie de ce capital social (cad les relations dont disposent les individus et qui leur permettent d'accéder à certaines ressources) est forgé lors de la période des études. Exemple:un diplômé d'une grande école a + de chances de fréquenter des personnes qui ont des positions sociales élevées que le détenteur d'un CAP. ->Les effets d'âge et de génération. -Génération : époque où les individus sont nés, et évènements qui ont pu les marqués -Les jeunes aujourd'hui en France sont souvent dans une situation sociale moins favorable que les générations + âgées (revenus plus faibles, plus de chômage, moins de patrimoine..). Cela pourrait expliquer pourquoi ils n'ont pas les mêmes préférences politiques que ceux qui sont plus âgés. -Les personnes + âgées votent + fréquemment que les plus jeunes par exemple et + pour des partis politiques de droite. Même lorsqu'ils appartiennent à la même association, les comportements diffèrent selon l'âge et la génération : les + jeunes par exemple vont s'occuper de la communication sur les réseaux sociaux, tandis que les + anciens vont privilégier des modes d'actions plus traditionnels (écriture de tracts). Les jeunes ne se mobilisent pas de la même façon (engagement individuel, ponctuel) Exemple d'effet de génération: Le fait d'avoir été confronté à la guerre par exemple a pu avoir des conséquences durables sur l'engagement politique, ou bien encore le fait d'avoir été jeune au cours des années 1960, ou bien encore d'avoir connu les attentats de Charlie Hebdo, la crise liée à l'épidémie du coronavirus en 2020 Les effets de la socialisation sexuée sur l'engagement politique Disponibilité biographique = absence de contraintes : temps disponible pour s'engager est + important chez les hommes que chez les femmes ->Les sociologues ont mis à jour des corrélations voire des causalités entre la possession de certaines caractéristiques socio-démographiques et la propension à s'engager politiquement. ->Ainsi il existe une corrélation positive entre la possession de diplômes et l'engagement politique. En effet, les connaissances sont autant d'outils utiles pour pouvoir comprendre, s'intéresser et agir sur le monde environnant. ->Les plus diplômés nourrissent ainsi un sentiment de compétence politique. De même, les compétences mobilisées par les cadres et profession intellectuelles et libérales dans leur emploi sont les mêmes que celles requises lors de l'engagement politique. A contrario, pour les moins favorisés scolairement et socialement, peut prédominer un sentiment d'incompétence politique (D. Gaxie évoque un « Cens caché », 1978) qui constitue pour eux aujourd'hui un frein à l'engagement (ce frein n'existait pas forcément pendant les Trente glorieuses où le mouvement ouvrier a été particulièrement vif et porteur de changement social). ->On trouve aussi l'influence de la socialisation différentielle: -selon l'origine sociale, avec des catégories sociales supérieures qui intériorisent davantage un sentiment de compétence politique. - Parallèlement, l'effet d'âge peut expliquer certains types de comportements en matière de vote et de formes d'engagement. Les jeunes sont + apathiques quand il est question de voter et plus enclin aux actions ponctuelles et contestataires à l'inverse de leurs aînés. L'effet de génération peut quant à lui marquer durablement des individus qui ont connu un même évènement. Par exemple, les jeunes qui ont vécu les manifestations de mai 68 ont toujours connu un engagement politique + intense que les autres individus au même âge. -Enfin, le sexe peut expliquer un engagement + ou - intense : la socialisation genrée a tendance à inciter les hommes plus que les femmes à s'investir politiquement. De +, ils disposent de davantage de temps libre que les femmes du fait de l'inégalité de la répartition des tâches domestiques. Les attitudes et valeurs intériorisées au cours de la socialisation primaire comme secondaire peuvent autant constituer de frein ou de moteurs sociaux invisibles mais réels à l'engagement politique. III- La diversité et les transformations de l'action collective : -> À partir du XIXe siècle, le travail occupe une place centrale dans les conflits et de nouvelles actions collectives sont mises en place tel que la grève reconnue en France en 1964 Les principales formes de conflit du travail : Conflit avec l'arrêt de travail : -la grève : cessation totale du travail même pour une courte durée avec des revendications professionnelles et une concertation des salariés, même peu nombreux et sans syndicat -le débrayage : cessation du travail de quelques heures -la grève perlée : concertation des salariés pour réduire le rythme de la production ou succession d'arrêt de travail court Conflit sans arrêt de travail : -la grève du zèle: observations scrupuleux des procédures pour gêner la production (exemple douane) -pétition : lettre collective adressé à la direction -la manifestation : rassemblement revendu Catives en a lieu donnée sur la voie publique afin d' alerter l'opinion publique sur le conflit avec l'attention de (Cousine) sur la direction de l'entreprise -> Entre 1949 et 2013, on constate une chute du taux de syndicalisation qui a été divisé par un peu plus de 3 Distinguer les causes du déclin du syndicalisme : c'est le propre marché du travail est à l'organisation de l'entreprise et les autres Cause propre au marché du travail est à l'organisation de l'entreprise -Nouvelle organisation du travail qui individualises les carrières et les tâches et peuvent diviser les salariés -institutionnalisation de la négociation collective: rapproche les syndicats du pouvoir -développement des emplois précaires, peu favorables à la syndicalisation -chômage : les salariés se mobilise moins car ils craignent pour leur emploi Autre causes -Développement d'Internet qui permet de s'informer son syndicat -ralentissement de la croissance : il est plus difficile d'obtenir des avancées sociales -mondialisation : les salariés craignent la délocalisation -Chômage : les salariés se mobilisent Moins car ils craignent pour leur emploi ->Causes de la baisse du nombre de journée de grève et facteurs de la désyndicalisation: - Baisse du secteur industriel (disparition des grands bastions industriels : sidérurgie...)et donc du nombre des ouvriers et tertiarisation; la mobilisation et syndicalisation étant plus forte dans le monde ouvrier. - Nouvelle organisation du travail qui individualisent les carrières et les tâches et peuvent diviser les salariés. - La hausse du chômage et la montée des emplois précaires (cdd, intérim) désincitent les travailleurs à faire grève et à se syndiquer : peur d'être licenciér, peur des représailles, coût important - Les syndicats s'institutionnalisent c'est-à-dire qu'ils sont de plus en plus loin du terrain et se rapproche du pouvoir ce qui provoque une certaine défiance vis-à-vis des syndicats ->Des conflits du travail plus diversifiés La baisse des grèves et la désyndicalisation ne font disparaître les conflits du travail et les actions collectives au sein du monde du travail. Ils changent de forme et se diversifient. ->Les différentes formes de l'engagement politique : -L'action collective qui est elle-même une forme de participation politique. Les formes de l'action collective sont synonymes de répertoires de l'action collective à savoir l'ensemble des moyens d'action utilisable par un ensemble d'individus engager dans une action collective. -en outre on distingue traditionnellement les conflit dit « traditionnels» à savoir les conflits du travail (ensemble des antagoniste et opposition entre individus au sein du travail autour des questions relatives à la répartition des richesses créées, aux conditions de travail...) des nouveaux mouvements sociaux (NMS) ->Les conflits du travail connaissent des changements importants dans leur répertoire : -Baisse forte du nombre de jours de grève depuis les années 1970 alors qu'elle constitue est le principal mode d'action des conflits du travail. Le nmbr de grève et mesurée par les JINT(Journée individuelle non travaillées): en 1975, on dénombrer 3500 journée individuelle non travaillées pour fait de grève pour 1000 salariés en emplois dans les entreprises de 10 salariés ou plus, contre seulement 71 en 2017. Le nombre de JINT a donc été divisé par 50 en plus de 40 ans. Les raisons sont variées : baisse du taux de syndicalisation(avec la montée du chômage et des emplois précaires), la conjoncture économique morose (peu propice à la mobilisation collective, logique du passager clandestin) ->Pour autant ces statistiques ne rendent pas compte de toutes les autres formes de conflictualité du travail (débrayage, grève perlées, grève du zèle, refus d'heures supplémentaires, pétitions...). Il convient alors de noter que si les JINT ont diminué, les conflits du travail se sont diversifiée dans leur forme de conflictualité qui deviennent moins conventionnel. Ce sont des mobilisation plus spontanés, - coûteuse en temps et en salaire perdu, et - encadré par des organisations syndicales ->Jusqu'aux années 1970: conflits du travail = conflit central dans les sociétés, les syndicats y sont puissant, et trouve des relais politique. Les grèves et manifestations interprofessionnel peuvent être massivement suivi par les salariés. Mais le recul des grandes entreprises industrielles (où les syndicats faisaient adhérer nouveaux salariés)+ la montée du chômage et de la précarisation (qui augmente les coûts économiques de l'action collective : perte de salaire, crainte de représailles patronale) s'accompagne d'un fort recul de la grève et de la syndicalisation. Mais plus que de déclin, certains parle de transformation des conflits du travail, avec des salariés qui privilégie des arrêts de travail de courte durée (donc peu coûteux) ou d'autres formes d'action (manifestation, pétition, rassemblement...), Encore moins pénalisant financièrement et d'apparence moins risqué pour leurs participants. Les NMS ou nouveaux mouvements sociaux et le mouvement ouvrier : Mouvement ouvrier, mouvement social traditionnel Enjeux dominant Valeur Répertoire d'action politique Mode d'organisati on Acteur Partage de la VA(Distribution des richesses), lutte des classes, pouvoir d'achat Matérialiste Grève, manifestation, occupation de locaux Centraliser autour de organisations institutionnalisée (syndicat, partie). Organisation verticale hiérarchique Syndicat et partis encadrent le mouvement ouvrier Nouveau mouvement social Très diversifiée : reconnaissance des identité, écologie, revendications symbolique Poste matérialiste : plus qualitative identité épanouissement de la personne, autonomie, égalité des droits Nouveau répertoire d'action collective : boycotte, Défiler joyeux, occupation des lieux, acte symbolique, utilisation des médias Internet les réseaux sociaux Décentralisée, en réseau, organisation horizontal, défiance envers les représentants Syndicat est partie mais surtout association, groupe de pression, réseaux sociaux/mouvement informels Les enjeux des NMS: ->sont devenus plus large et se sont à leur accompagné d'une forte diversification des moyens d'action. Toutefois, les répertoires actuelle repose sur une logique de << décentralisation » et des syndicalisation des individus (en opposition au conflit dit traditionnel du travail). Se sont ainsi développer des formes non conventionnel d'action collective à partir des années 1960: -utilisation forte des médias comme moyen de se faire entendre rapidement, massivement, à moindre coût (mouvement Me too) appel aux politique/personnalité pour accroître l'écho du mouvement (Abbé Pierre pour le mouvement des mal logés) -Recours à l'engagement associatif = permet d'avoir recours à des actions spectaculaire est originales comme celle Act Up (capote géante sur l'obélisque de la Concorde en 1993, des femen (Faiblement vêtues lors de leurs manifestations), Greenpeace (exemple du blocage de centrale nucléaire) ->D'après R. Inglehart (politologue américain, 1935), depuis les années 1960, les valeurs de la société ont évolués: Les valeurs matérialistes (d'ordres économique et quantitatif, basée sur l'enrichissement et l'augmentation du niveau de vie) ont décliné au profit de valeurs post-matérialiste(sociales, culturelles et qualitatives basées sur l'épanouissement personnel, la volonté de reconnaissance). Cela est dû au fait que les revendications matérialistes ont été en grande partie comblées par la forte croissance des 30 glorieuses (élévation du niveau de vie, et les progrès de l'éducation, etc.). ->En conséquence, les revendications des conflits sociaux vont en partie changer : - Les conflits du travail traditionnels, aux enjeux économiques et menés par la classe ouvrière (répartition des ressources économiques : augmentation des salaires...) vont diminuer ou changer de revendications (temps de travail, conditions de travail..), - Les conflits sociétaux vont émerger avec des revendications culturelles, qualitatives, identitaires : mouvements écologistes,féministes, altermondialistes ... Ces revendications portent sur des préoccupations davantage tournées autour du quotidien de la culture de l'environnement ou de la protection des identités. -L'émergence de ces conflits sociétaux s'accompagne alors d'une croissance des luttes minoritaires qui correspondent à l'ensemble des actions collectives menées par (et pour) des groupes minoritaires en vue de leur reconnaissance et extension de leurs droits (mouvements féministes, mouvements LGBTQ+...) ->Défiants vis-à-vis du fonctionnement des structures syndicales et partisanes, les NMS préfèrent souvent des organisations + décentralisées, laissent une large autonomie aux composantes de base. Les NMS se singularisent aussi par une inventivité dans leur répertoire d'action politique (sit- in, occupations de locaux, grèves de la faim), leur adjoignant souvent une anticipation sur les attentes des médias. Les mouvements sociaux contemporains partagent nombre de ces traits, que l'on pense au caractère décentralisé de l'organisation des gilets jaunes, des zadistes, ou de la marche pour le climat, ou à la variété de leur répertoire d'action, qui vise la médiatisation. Diversité des répertoires de l'action politique Conventionnelles non conventionnelles participation partisane Légales Le vote illégales individuelles collectives militer, coller des affiches. individuelles collectives Partie politique : organisation structurée engagé dans la compétition électorale en vue d'exercer ou d'influencer le pouvoir Syndicats: Association volontaire de personne qui a pour objet la défense des intérêts professionnels commun de ses membres. Il s'agit d'une organisation hiérarchisée au fonctionnement vertical Groupement/ collectif : regroupement peut structurer deux personnes maintenant des actions souvent spectaculaire et éphémère afin d'alerter les pouvoirs publics et la population sur un sujet. Association : groupement de personnes volontaires réunis autour d'un projet commun au but non lucratif adhérer à un parti Définition : financer un parti se présenter aux élections signer une pétition faire un blog politique participer à une manif, un sitin... cyberattaque Graffiti arrachage OGM bloquer un train occuper un bâtiment public