Grand Oral Ses

Légende alternative :

effet lorsqu'on prend par exemple Kery James qui est considéré comme un des piliers du rap français, se définissant lui-même comme Militant et Conscient, dans sa chanson au clip choc « Lettre à la République ortie en 2012 il cible la République et le passé colonial de a France, il reproche notamment la diabolisation des musulmans et de l'immigration en banlieue venant d'une France qui oublie son passé, il emploie des mots graves, tel que racistes, hypocrites, tueurs d'africains, ou encore tortionnaires d'Algériens, il réponds aussi au débat sur l'identité nationale et l'intégration avec la phrase << on ne s'intègre pas dans le rejet » en lien avec le communautarisme reproché aux maghrébins, antillais et noirs Africains. On explique l'engagement politique des rappeurs a travers le rap notamment par le concept de structure des opportunités politiques qui rend compte de l'environnement politique auquel sont confrontés les individus. Dans la thèse de doctorat en sociologie de Louis Jesu qui s'appelle << l'Elite artistique des cités » il se base sur le témoignage de deux hommes, jean marc et Akhenaton qui ont tout deux rencontré le rap jeune par l'intermédiaire d'un ami plus vieux, ils développent chacun un goût pour l'écriture mais pas aux sens scolaires alors ils s'en servent dans leur rap, la ou leur plume est reconnu et ou ils ne se sentent pas rejetés ni sens cesse critiquer car pas à la hauteur. C'est pourquoi l'auteur dis des rappeurs qu'ils sont des lettrés scolairement frustrés. Par exemple Jean Marc dit qu'avec le rap il voulait donner une bonne réputation de son quartier, rap tjr associé aux quartiers et aux racailles, bcp critiquer or mtn très répandu exemple skyrock qui est passé de << premier sur le rock» a « premier sur le rap ». Ici il parle principalement des maghrébins et des noirs de banlieue. Ce qui m'amène a évoqué aussi la thèse de Marie Sonette une docteure en sociologie qui dans son étude « des mises en scènes du nous contre le eux dans le rap français » parle du sujet des textes de rappeurs qui s'articulent autour de diverses dominations postcoloniales, avec une forte tendance aux représentations de la lutte des classes avec cette net séparation qu'on retrouve souvent lorsque les rappeurs emploient les mots nous et ils qui marquent une division concrète opposant les anciens colons et colonisés, entre leurs semblables qui occupent une place similaire a ceci dans la soci face a eux qui sont + aut et qui empêchent les « nous >> d'évoluer. Et tout ça ressort a travers les textes dans lesquels ils se retrouvent. Deuxième Partie : Cependant, le rap n'est pas exclusivement une forme d'engagement politique. Lorsqu'on prend par exemple le jeune rappeur Koba la d qui a des parents congolais qui a toujours vécus en quartier, qui a arrêter l'école a cause de son manque de rigueur, mais qui a de nombreux singles d'or de diamant et de platine, Son rap n'est pas considéré comme engagé car a aucun moment il s'engage, il y raconte certes sa vie lorsqu'il dis qu'il a quitter l'école pour la dope ou encore qu'il vendait de la drogue à l'école, mais c'est quelqu'un qui même en interview fume, il défend rien, il partage juste sa vie qu'il dépeint dans ses textes grâce à sa voix et son « flow » cad sa manière de rapper, de poser sur une musique qui fait sa popularité. Ce nouveau type de rap, que Kery James dis gangsta et qu'il accuse d'avoir pris la place du rap conscient et devenu le plus répandu et considéré comme meilleur grâce à son succès commercial tandis que le rap conscient est considéré comme moins moderne et attrayant et finis par se perdre au fil des années. Le rap moderne est généralement autotunée et sans message profond et a pour but de vendre le plus possible tout le contraire du rap revendicateur et indépendant connus jusqu'à présent. Donc au final le rap commercial génère une très grosse somme d'argent et le rap contestataire donc engagée ne sert pas du tout a faire des profits et est donc délaissé et cela vers les années 2000. Conclusion: Pour conclure, le rap français peut s'avérer être une forme d'engagement politique lorsque le rappeur s'engage à travers son texte qui défend ou lutte contre quelque chose, lorsqu'il a un véritable message à passer, à ne pas confondre avec les autres formes de rap qui n'ont pas d'autres buts que de rapporter de l'argent et plaire aux gens sans avoir une profonde écriture. Il est évident qu'en réalité tout n'est pas si simple il n'y a pas deux grosses catégories de rap, le conscient et le commercial, et rare ceux qui diraient non à gagner de l'argent tout en s'engageant politiquement.