Les frontières floues entre emploi, chômage et inactivité
Aujourd'hui, distinguer qui travaille vraiment de qui ne travaille pas devient un vrai casse-tête ! Alors qu'avant les années 80, c'était simple : tu avais un CDI ou tu étais au chômage.
L'emploi te donne des droits sociaux et un statut, tandis que le travail peut être non déclaré ou non rémunéré. Les actifs incluent tous ceux qui peuvent contribuer à l'économie, qu'ils soient en emploi ou au chômage selon la définition du BIT.
Depuis les années 80, tout se complique avec les emplois atypiques comme les CDD (87% des embauches en 2018 !), le sous-emploi (temps partiel subi), et l'explosion de l'auto-entrepreneuriat. Ces nouvelles formes brouillent les cartes.
💡 À retenir : Le "halo du chômage" désigne tous ces inactifs qui sont en réalité proches du marché du travail mais pas comptabilisés comme chômeurs.
Le taylorisme : quand le travail devient mécanique
Taylor révolutionne le travail au début du 20e siècle avec son organisation scientifique du travail. Son idée ? Découper chaque tâche pour maximiser l'efficacité et en finir avec la "flânerie" des ouvriers.
La division horizontale parcellise les tâches unouvrier=uneta^che, tandis que la division verticale sépare strictement ceux qui pensent (les ingénieurs) de ceux qui exécutent (les ouvriers). Fini l'autonomie !
Ford ajoute le travail à la chaîne et la standardisation, créant le compromis fordiste : des salaires indexés sur la productivité en échange d'un travail robotisé. Ça marche un temps, mais les ouvriers finissent par se rebeller contre cette aliénation.