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mutation de l’emplois

05/05/2022

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Chapitre 7 : Quelles mutations du travail et de l'emploi ?
Sociologie
Problématique en quoi les mutations du travail ont-elles bouleversées
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Problématique en quoi les mutations du travail ont-elles bouleversées

Chapitre 7 : Quelles mutations du travail et de l'emploi ? Sociologie Problématique en quoi les mutations du travail ont-elles bouleversées les conditions de travail ? 1) Les évolutions des formes d'emploi rendent plus incertaines la qualité de l'emploi et les frontières entre emploi, chômage et inactivité. (1ère mutation et sa conséquence) Historiquement, la forme d'emploi traditionnel est le salarié, à temps complet, sous CDI et avec un seul employé. a. Les notions d'emploi, d'activité et de chômage sont des situations différentes. Définition de travail : notion large qui implique la création de bien de service (ex : le bénévolat - père/mère au foyer - travail au noir - l'emploi - le travail des élèves). Définition d'emploi : notion précise qui implique un travail déclaré, rémunéré, légal et offre aux travailleurs, une protection des droits sociaux. Définition d'activité/inactivité : une personne est active si elle occupe un emploi ou en recherche un. Les autres personnes sont inactives (= n'ont pas d'emploi et n'en recherche pas). Définition de chômage : situation d'une personne sans emploi, à la recherche d'un emploi et disponible pour l'occuper. 1 Définition de statut d'emploi (salarié/non salarié) : salarié si le travailleur est dans une relation de subordination avec un employeur qui décide de l'utilisation du temps de travail, non salarié si le travailleur vend lui-même le produit de son travail. b....

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Mais la précarisation de l'emploi rend leurs frontières plus floues. L'emploi atypique regroupe toutes les formes d'emploi qui ne correspondent pas à un emploi typique, c'est-à-dire à un emploi à durée indéterminée, à temps plein, avec un employeur unique. Si tous les contrats précaires sont des contrats atypiques, tous les contrats atypiques ne sont pas des emplois précaires à l'instar du CDI à temps partiel choisi. Les emplois atypiques : toutes les formes d'emplois qui ne correspondent pas à un emploi typique (CDD, intérimaire, contrats aidés, apprentis) Les emplois typiques : les emplois traditionnels, dans la norme (CDI, temps plein, un seul employeur, salarié) Les emplois précaires : emplois instables, dont l'avenir, la rémunération ne sont pas certains. (CDD, intérimaire) La précarisation de l'emploi (le développement des emplois précaires) rend les frontières entre chômage, emploi et inactivité plus floue. Il existe des situations individuelles qu'on n'arrive pas à classer clairement dans l'une de ces situations. D'autant que pour être considéré au chômage, d'après les statistiques, il faut remplir 3 conditions rechercher un emploi, être disponible pour l'occuper et être sans emploi. Si l'une de ces conditions n'est pas acquise, l'individu est dans une situation intermédiaire. L'INSEE prend en compte ces situations et intègre dans son calcul du nombre de chômeur, le sous-emploi (= les personnes qui auraient voulu travailler plus : temps-partiel subit, chômage technique-partiel) ainsi que le halo du chômage (= des personnes qui souhaitent trouver un emploi mais sont considérées comme inactives car pas disponible immédiatement ou ne recherche pas activement un emploi, sont découragées). A l'aide d'un exemple, montrez que les évolutions des formes d'emploi rendent plus incertaines les frontières entre emploi, chômage et inactivité. Les évolutions des formes d'emploi rendent plus incertaines les frontières entre emploi, chômage et inactivité. On parle d'emploi lorsque le travail est rémunéré, déclaré et qu'il permet d'acquérir un statut social du fait de revenus et de droits sociaux. Le chômage est une situation d'actifs à la recherche d'un emploi. Enfin, l'inactivité est la situation de personnes qui n'ont pas l'âge de travailler ni n'occupent d'emploi. Il peut s'agir d'étudiant, de retraité ou de personnes restant au foyer. L'augmentation des emplois précaires peuvent effectivement remettre en cause les frontières entre ces différentes situations. Les emplois précaires sont les contrats à durée déterminée, intérim, stages, contrats aidés et apprentissage et peuvent être occupés « faute de mieux » sur le marché du travail ». Traditionnellement, un travailleur recherche un emploi dit << typique >>, c'est-à-dire un contrat à durée illimitée (CDIT), et à temps plein avec un seul employeur, or la progression des emplois précaires (ou forme particulières d'emplois) est importante même s'ils restent minoritaires. Un travailleur peut donc se satisfaire d'un emploi en CDD en espérant trouver en parallèle un emploi en CDI : il se trouve donc entre la situation de l'actif occupé mais aussi de chômeur puisqu'il continue de chercher un emploi : Son temps libre (inactivité) serait finalement forcé. L'INSEE utilise la notion de halo de chômage et de sous-emploi pour rendre 2 compte de cette réalité. Le halo du chômage représentent les personnes qui souhaitent travailler mais qui sont considérées comme « inactives » car elles ne sont pas disponibles immédiatement ou qui ne recherchent pas activement un emploi et le sous-emploi l'ensemble des actifs occupés qui soit disposent d'un emploi à temps partiel et veulent travailler davantage (temps partiel subi), soit occupent un emploi à temps complet mais ont dû travailler moins que d'habitude durant la semaine précédant l'enquête (chômage technique ou partiel). Pour juger de la qualité d'un emploi, on utilise plusieurs descripteurs. Il n'y a pas de définition officielle de la qualité d'un emploi mais on peut retenir les principaux descripteurs de l'emploi : Les conditions de travail (ex: se lever tôt - coucher tard). Le niveau de salaire (ex: SMIC) La sécurité économique (ex : CDI) L'horizon de carrière (ex : possibilité d'évolution de carrière) Le potentiel de formation (ex : faire des stages - formations continues) Variété des tâches (ex : polyvalence) . ● 3 ● ● C. ... et qui agit sur la qualité de l'emploi. La précarisation de l'emploi créé une segmentation du marché du travail. C'est-à-dire que le marché du travail est divisé en deux : II) Le marché primaire : emploi typique donc emploi de « bonne qualité » Le marché secondaire emploi atypique donc emploi de « mauvaise qualité » L'évolution des formes de l'organisation du travail a des effets ambivalents sur les conditions de travail. a. Le modèle taylorien n'est pas mort. En cherchant la productivité de ses travailleurs, Taylor a mis en place une organisation scientifique du travail (OST). Il y a quatre principes qui définissent le taylorisme : ● ● 4 La division verticale du travail (au sein de l'entreprise, on divise, d'un côté le bureau des méthodes et les ouvriers spécialisés). ● La division horizontale du travail (chaque ouvrier va se voir attitrer une tâche) : parcellisation des tâches. Les ouvriers n'ont plus besoin d'être qualifié car ils exécutent des tâches simples et répétitives. Chronométrage (utilisé pour mesurer le temps que met chaque ouvrier à faire une chose) On conclut à l'efficacité du taylorisme parce qu'on aura une augmentation de la production, de la productivité et du salaire. La méthode va être tellement efficace qu'elle va être améliorée par Henri Ford qui reprend les 4 principes mais ajoute quelques petites choses : Salaire au rendement (plus l'ouvrier sera productif, plus il sera payé): payé en fonction de sa productivité. Le travail à la chaîne (un convoyeur-tapis roulant qui amène les pièces à l'ouvrier). En conséquence, le rythme de travail est décidé par les machines : « cadence-infernale >> La standardisation on fabrique qu'un seul modèle dans l'intérêt de faire des économies d'échelles ce qui aura pour conséquence de baisser les prix de ventes. La politique de hauts salaires : on augmente les salaires dans le but d'attirer et de fidéliser la main d'œuvre, la motiver. Cela permet aussi aux ouvriers d'obtenir un pouvoir d'achat. Ce salaire compense également les conditions de travail << compromis fordiste >>. Cette innovation de procédé a été très efficace en termes de productivité. Elle a d'abord été adoptée par l'industrie automobile mais très vite par d'autres entreprises aux Etats-Unis et l'Europe (dans les pays industrialisés). Cette innovation serait aussi à l'origine de la croissance des « 30 glorieuses », c'est « la croissance fordiste » (1945-1975). C'est une croissance intensive (basée sur les gains de productivité ». Effets positifs du fordisme: productivité augmente Effets négatifs du fordisme : à partir des années 60-70, cette organisation est remise en cause : Des problèmes liés au travail (le travail est pénible, déshumanisation de l'ouvrier = + de << turn over », grève, absentéisme, problème de qualité » - les travailleurs sont de mieux en mieux formés et demandent alors un travail plus enrichissant ». Problèmes liés aux marchés : 5 -> Les consommateurs veulent plus de variétés -> Le commerce international se développe les pays du sud Est proposent des produits plus variés et moins chers = problème de la concurrence étrangère. Le taylorisme et le fordisme sont encore utilisés aujourd'hui, avec quelques aménagements, notamment dans les services (Amazon, Mac Do...) b. Les modèles post tayloriens intègrent plus de flexibilité Dans les années 1980 émergent ainsi de nouvelles stratégies managériales, visant à répondre à la fois à la demande d'autonomie et à favoriser la flexibilité au sein de l'entreprise et l'innovation. On assiste à une diversification des modèles productifs. Ainsi, de nouvelles formes d'organisation du travail (NFOT) apparaissent et se différencient des modèles précédents. En terme de flexibilité : flexibilité du travail, c'est-à-dire adapter la quantité de travail (en heures supplémentaires par exemple ou en embauchant des intérimaires) mais aussi adapter la qualité du travail avec plus de polyvalence (avec enrichissement des tâches demandées aux salariés) ou avoir recours à la sous-traitance. (CDD, polyvalence...) En terme de recomposition des tâches : le travail d'étend à d'autres tâches plus diversifiées. Le travail est moins pénible car moins répétitif et plus motivant. (variété des tâches, rotation des postes...) Et en terme de management comme le management participatif par exemple : il s'oppose au management directif basé sur une stricte relation hiérarchique. Le salarié est davantage investi dans la vie de l'entreprise et dans les prises de décision, quelle que soit sa position dans l'entreprise. Le travailleur a plus d'autonomie et de responsabilité. (fonctionnement par projet, cercles de qualité, groupe semi- autonome...) Définition de cercles de qualité : des salariés se réunissent régulièrement afin d'évoquer les problèmes liés à l'organisation du travail. Définition de groupes semi-autonomes: les salariés forment une équipe qui s'organise librement afin de réaliser un niveau de production fixé par la direction. Etude d'un modèle post taylorisme : le toyotisme. La production en «juste à temps » correspond à une production ajuster aux flux des pièces avec le rythme du montage, elle produit en fonction de la demande du client. C'est la commande du client qui déclenche la production. En conséquence, il y aura zéro stock et donc zéro gaspillage. Les effets négatifs de l'évolution des FOT: ● Enrichissement des tâches : stress, surcharge de travail d'où une demande de bien- être au travail. 6 La flexibilité : déstructure les relations au travail. L'autonomie : ne signifie pas moins de contraintes : le travail reste une contrainte en plus des inégalités entre les PCS. Le management participatif : le salarié devient responsable de sa réussite ou de son échec la charge mentale augmente. Remarque : le taylorisme est encore présent aujourd'hui, les NFOT n'ont pas totalement remplacé les anciennes que nous retrouvons principalement dans le domaine des services. Les sociologues parlent alors de « Néo taylorisme ». Pour certains sociologues, il n'y a pas forcément de remplacement d'une organisation par une autre mais on parle d'évolution d'un discours managériale. C. L'usage du numérique a des effets sur le travail. Définition de numérique : nouvelles technologies de l'information et de la communication. Polarisation de l'emploi : Développement des emplois peu qualifiés Développement des emplois qualifiés Disparition des emplois de qualification intérimaires Effets positif : 7 Davantage d'autonomie pour le salarié. Gain de temps en évitant des trajets quotidiens. L'employeur accroît principalement la flexibilité du travail Il réduit l'absentéisme Il diffuse l'utilisation des outils numériques Effets négatifs : Brouille les frontières entre le travail et le hors-travail : la délimitation entre la sphère privée et la sphère professionnelle devient plus complexe à établir lorsque le salarié travail à domicile. Par ailleurs, l'usage des TIC accroît la disponibilité des travailleurs sur des temps auparavant consacrés au hors travail, ce qui peut conduire à une augmentation de la charge et de l'intensité du travail. Transforme les relations d'emploi entre l'emploi salarié et l'emploi indépendant : le développement des plateformes numériques qui mettent en relation directe des travailleurs et leurs clients, telles qu'Uber, modifie les relations d'emploi. Ce phénomène d'ubérisation, permis par le numérique, renforce le phénomène de polarisation des emplois : on parle de polarisation des emplois lorsque la part des emplois intermédiaires dans l'emploi total diminue au profit de celles des emplois très qualifiés et peu qualifiés. Les TIC ont contribué à la substitution du capital au travail, notamment pour les emplois intermédiaires. La robotisation et le traitement informatique des données permettent par exemple de remplacer le travail effectué par certains opérateurs de production et secrétaires. De plus, le numérique accroit l'écart entre emplois très qualifiés qui nécessitent souvent une maîtrise des TIC et emplois peu qualifiés dont la part a nettement augmenté dans le secteur des services depuis les années 2000. III) 2 auteurs : 8 Certaines évolutions de l'emploi peuvent affaiblir le pouvoir intégrateur (=intégration sociale de l'individu) du travail. Définition d'intégration sociale : processus par lequel un individu est affilié par de multiples liens sociaux aux membres d'un groupe social ou de la société dans laquelle il vit. L'emploi permet 2 types d'intégration : a. Le travail, élément essentiel de l'intégration. Economique : revenus, consommation, protection sociale Sociale socialisation secondaire, sociabilité (l'ensemble des liens formés au travail, relation avec les autres), construit votre identité, reconnaissance d’un statut dans la société. 3 raisons : Serge PAUGAM : un individu arrive à s'intégrer grâce au travail car selon lui, le travail permet une reconnaissance (« compter pour ») et une protection (<< compter sur »). Rober CASTEL: le fait d'être salarié, vous avez le droit à une « propriété sociale », à une protection sociale. L'intégration de l'individu passe par le travail et une insertion relationnelle (famille, ami). Emile DURKHEIM : solidarité organique. Nos différences nous rendent dépendant des uns des autres. b. Le pouvoir intégrateur du travail a faiblit. Précarisation de l'emploi : atypique + précaire. La précarisation de l'emploi affaiblit aussi le pouvoir intégrateur. A partir des années 1990, Paugam et Castel s'y sont intéressés : apparition des « travailleurs pauvres », aujourd'hui, 8% des personnes en emploi sont considérés comme pauvre. C'est une cause de l'exclusion de l'individu. Paugam appelle le processus qui amène à l'exclusion la disqualification sociale. Castel appelle cela la « désaffiliation sociale » : précarisation de l'emploi et des liens amicaux et familiaux qui sont fragiles. Remarque : le seuil de pauvreté est à 60% du revenu médian. 9 Polarisation de l'emploi : augmentation du nombre d'emplois peu qualifiés et qualifiés, et diminution du nombre d'emplois intermédiaires. Taux persistants de chômage : L'intégration au niveau sociale est remise en cause la socialisation secondaire ne se fait pas, pas de statut, pas de lien organique, sociabilité réduite, perte d'identité. L'intégration au niveau économique est remise en cause : pas de revenu, pas de protection sociale, pas d'accès à la consommation.