L'action publique pour l'environnement représente un enjeu majeur de notre société contemporaine.
Les instruments de la politique climatique se déclinent en plusieurs catégories principales. D'abord, les instruments réglementaires qui imposent des normes et standards environnementaux aux acteurs économiques. Ces réglementations peuvent concerner les émissions de gaz à effet de serre, la gestion des déchets ou la protection de la biodiversité. Ensuite, les instruments économiques comme la taxation environnementale (taxe carbone) ou les marchés de droits à polluer qui visent à modifier les comportements des agents par des incitations financières. Les instruments de la politique environnementale incluent également des mesures de sensibilisation et d'information du public, essentielles pour faire évoluer les pratiques individuelles.
L'action publique pour l'environnement s'exerce à différentes échelles territoriales, du local à l'international. Au niveau national, l'État met en place des politiques climatiques à travers des lois et règlements. Les collectivités territoriales jouent aussi un rôle crucial dans l'application concrète de ces politiques, notamment en matière d'aménagement du territoire et de gestion des ressources. À l'échelle internationale, les accords comme l'Accord de Paris définissent des objectifs communs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cette multiplicité d'échelles d'intervention soulève la question de la coordination des actions et de leur efficacité. Les limites des instruments de la politique climatique sont notamment liées aux difficultés de mise en œuvre, aux coûts économiques et sociaux, et aux problèmes de coordination entre les différents acteurs. La réussite de ces politiques nécessite une approche intégrée, prenant en compte les dimensions économiques, sociales et environnementales, ainsi qu'une forte mobilisation de tous les acteurs de la société.