Quels sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ?

Légende alternative :

non verticale. - Elle comprend, la mobilité intergénérationnelle de statut. Elle désigne, pour un individu, le fait de changer de statut par rapport à la PCS du parent auquel il est comparé (un individu qui appartient à une des quatre PCS de salariés alors que son père était indépendant ou inversement). Exemple: un fils d'artisan devient employé → - Et, la mobilité intergénérationnelle horizontale Elle prend deux formes - le fait pour un individu dont le père a un statut d'indépendant de changer de position sociale mais sans changer de statut un fils d'agriculteur exploitant devient artisan, commerçant ou chef d'entreprise et inversement. - le fait pour un individu d'appartenir à la catégorie socio-professionnelle des ouvriers (ou employés) alors même que le parent auquel il est comparé appartient à la catégorie socio- professionnelle des employés (ou ouvriers). 2. Les autres formes de mobilité. - La mobilité géographique désigne le fait de changer de lieu d'habitation. - La mobilité professionnelle désigne le fait de changer d'entreprise ou de type de travail sans impliquer nécessairement une modification de PCS. Objectifs d'apprentissage comprendre les principes de construction, les intérêts et les limites des tables de mobilité comme instrument de mesure de la mobilité sociale. Une table de mobilité intergénérationnelle est un tableau à double entrée qui croise le groupe social du fils (la position sociale) et celui du père (l'origine sociale). - La mobilité observée (ou mobilité brute) correspond aux individus qui occupent des positions sociales différentes de celles de leur père. Mesure faite à partir de tables de mobilité qui croise la position, lors d'une enquête, du père et du fils. → La mobilité géographique. la mobilité résidentielle qui correspond à un changement de résidence principale au sein d'un même pays. - les migrations internationales qui désignent un changement de pays de résidence. Remarque la mobilité géographique peut donner lieu à un changement de position sociale d'un individu par rapport à son origine sociale (mobilité intergénérationnelle) ou au cours de sa carrière (mobilité intragénérationnelle). La mobilité professionnelle. L'INSEE désigne par le terme mobilité professionnelle la mobilité sociale intragénérationnelle. B. Principes de construction et intérêts des tables de mobilité. A quoi servent les tables de mobilité ? Une table de mobilité permet de mesurer l'ampleur des flux de mobilité entre deux générations. La comparaison de deux tables de mobilité établies à des dates différentes permet de voir si une société est de plus en plus mobile ou de moins en moins mobile. A partir des tables de mobilité il est possible de mesurer le degré de fluidité d'une société. Plus une société est fluide plus la force du lien entre origine sociale et position sociale est faible. 2 La table de mobilité << brute >> La reproduction sociale est synonyme d'immobilité sociale: le fils et le père sont dans la même PCS. Taux de mobilité observée personnes mobiles / total des personnes interrogées. Table de mobilité brute, en milliers, France, FQP Insee, 2015. PCS fu « fils >> 1 Agri 6- Ouvriers 2 Artisans 63 3- cadres 75 5. Employés 50 187 228 8 212 234 77 215 3 91 448 80 97 6 88 297 112 197 4 53 131 101 201 657 14 223 297 317 1230 2 686 6912 222 730 1482 1573 737 2 169 Total Champ: hommes actifs ayant un emploi ou anciens actifs ayant eu un emploi, âgés de 40 à 59 ans et qui connaissent la profession de leur père. Source: Insee, enquête Emploi 2015. 1-Agriculteurs 2- Artisans, commerçants 3- Cadres 4- Prof. interm. 5- Employés 6- Ouvriers 4- Professions intermédiaires 98 196 210 297 167 605 3. La table de destinées. Total 701 942 929 997 La table de destinées permet de déterminer la position sociale d'un individu connaissant son origine sociale. Les données sont exprimées en Z capable de mettre en évidence des situations de mobilité ascendante, de reproduction sociale et de déclassement. Les tables de recrutement se lisent en partant de la position des fils (en colonnes) pour ensuite se porter sur la position sociale du père (en lignes). (...avaient un père...) Objectifs d'apprentissage à partir de la lecture des tables de mobilité, être C. Les limites des tables comme instrument de mesure de la mobilité sociale. le nombre de groupes retenus occupe une position sociale moins prestigieuse que celle occupée par le père. Pour lire une table de destinée, il faut partir de la position sociale du père (en lignes) pour ensuite identifier celle du fils. -(...fils ...sont devenus ...) 4. La table de recrutement. La table de recrutement permet de déterminer l'origine sociale d'un individu connaissant sa position sociale. Les données sont exprimées en 7. → l'évolution du prestige des différentes PCS fausse l'analyse de la mobilité. Le déclassement intergénérationnel correspond à mobilité - Caractéristiques et évolutions de la mobilité sociale ? intergénérationnelle descendante: le fils composante structurelle (mobilité structurelle) comprendre que la mobilité peut aussi se mesurer de manière relative indépendamment des différences de structure entre origine et position sociales (fluidité sociale) et qu'une société plus mobile n'est pas nécessairement une société plus fluide - La mobilité structurelle est la mobilité qui s'explique par le changement de structure des emplois de la génération des pères à la génération des fils. → les femmes, longtemps oubliées dans les tables de mobilités. La société française contemporaine est une société marquée par une forte mobilité sociale. Objectifs d'apprentissage: Comprendre Cette mobilité est principalement verticale et surtout caractérisée par des flux ascendants. que la mobilité observée comporte une A Les flux de mobilité observée. → le 1. 2. 3. 4. sont des lectures de valeurs à partir d'une table de destinée (voir cours II - A). La mobilité descendante bien que minoritaire - progresse: le déclassement intergénérationnel est donc une réalité de plus en plus fréquente. Cette mobilité verticale est dominée par des trajets courts. La mobilité non verticale quant à elle est largement dominée par la mobilité de statut de nombreux fils d'indépendants ont grossi les rangs des salariés (exemple des enfants d'agriculteurs devenus salariés). B. Mobilité sociale et fluidité sociale ne sont pas synonymes. La composante structurelle de la mobilité observée. Pour mesurer les transformations des emplois de la génération des pères à la génération des fils il faut, pour chaque PCS, comparer les effectifs apparaissant dans les marges. Mobilité observée Mobilité structurelle mobilité nette. → quelles mutations de l'emploi ? Salarisation, tertiairisation et hausse des qualifications ont donc transformé la structure des emplois contribuant ainsi à une mobilité structurelle (mobilité de statut et mobilité verticale, le plus souvent ascendante). - La fluidité sociale c'est quand la position sociale d'un individu ne dépend pas de son milieu social d'origine. Objectifs d'apprentissage à partir de la lecture des tables de mobilité, être capable de retrouver les spécificités de la mobilité sociale des hommes et de celles des femmes - Le recul des indépendants. De moins en moins d'agriculteurs exploitants et d'artisans, commerçants chefs d'entreprise. Les enfants d'agriculteurs et d'artisans sont donc << contraints » d'aller vers d'autres PCS en expansion. Ces PCS de salariés (employés, professions intermédiaires, cadres) accueillent donc des fils de non- salariés ce qui explique une mobilité de statut - Le déclin des ouvriers. Le nombre d'ouvriers étant en recul, les enfants d'ouvriers vont s'orienter vers des PCS en expansion. Ils seront employés (mobilité horizontale), plus souvent dans la PCS « professions intermédiaires », plus rarement dans la PCS « cadres » (mobilité verticale ascendante) - La tertiairisation de emplois. La montée du tertiaire a provoqué une hausse importante du nombre d'employés. De nombreux fils d'ouvriers sont devenus employés (mobilité horizontale). De nombreux fils issus de la PCS « professions intermédiaires » sont également devenus employés (mobilité descendante). La tertiairisation va également de pair avec la hausse de nombreux emplois qualifiés (santé, enseignement...). Elle a donc permis a des enfants d'ouvriers, d'employés ou issus de la PCS << professions intermédiaires » de devenir cadres (mobilité ascendante). 2. La mobilité peut aussi se mesurer de manière relative: la fluidité sociale. La fluidité sociale met donc en évidence l'égalité des chances d'accès aux différentes positions sociales, quel que soit le milieu social. Remarque: une plus grande mobilité sociale ne signifie pas que la société est nécessairement plus fluide Exemple: Si les enfants d'ouvriers voient leur chance de devenir cadre augmenter, il se peut aussi que, dans le même temps, les chances de devenir cadre augmentent encore plus fortement pour les enfants de cadre. Dans ce cas-là, l'inégalité des chances dans l'accès au statut de cadre entre les enfants d'ouvrier et ceux de cadre augmente. → La mesure de la fluidité social par les rapports de chances relatives. Pour mesurer la fluidité il faut comparer la plus ou moins grande probabilité d'accès à des positions sociales pour des individus appartenant à des catégories socioprofessionnelles différentes (relatives). (lecture de valeurs à partir d'une table voir cours II - B) C. Mobilité sociale des hommes et mobilité sociale des femmes. I Mobilité des femmes par rapport à leur père. → Beaucoup plus d'hommes que de femmes reproduisent le statut d'indépendant du père. La transmission du patrimoine professionnel bénéficie donc davantage aux hommes qu'aux femmes. → L'immobilité sociale est beaucoup plus marquée chez les hommes que chez les femmes au sommet de la hiérarchie sociale. → L'immobilité sociale est beaucoup plus marquée chez les femmes que chez les hommes au bas de la hiérarchie sociale. (lecture de valeurs à partir d'une table voir cours II - B). Les femmes sont bien plus affectées par le déclassement intergénérationnel que les hommes quand on compare la PCS du père et celle de l'enfant. Elles ne parviennent pas autant que les hommes à reproduire la PCS du père quand celle-ci se situe au sommet de la hiérarchie (exemple des filles de cadres). Cette mobilité descendante par rapport au père plus marquée chez les femmes que chez les hommes est lillustration des inégalités selon le genre sur le marché du travail 2. Mobilité des femmes par rapport à leur mère. - mobilité verticale ascendante. Cette situation tient au fait que les mères occupent (ou occupaient) des emplois peu qualifiés l'ascension sociale pour les filles est donc plus facile que si les mères sont cadres! Cette mobilité ascendante reste toutefois à trajet court. - mobilité de statut en déclin. Le mouvement de salarisation chez les femmes (des femmes non salariées deviennent salariées) s'est opéré plus tôt que chez les hommes, la mobilité de statut explique aujourd'hui faiblement la mobilité des femmes par rapport à leur mère : peu de femmes ont encore le statut d'indépendant si bien que les flux de mobilité mère indépendante - fille salariée sont aujourd'hui peu fréquents. III- Les principaux déterminants de la mobilité sociale ? A Le rôle de l'évolution de la structure socioprofessionnelle. - Le recul des indépendants: la salarisation de la population active provoque une mobilité de statut Objectifs d'apprentissage comprendre comment l'évolution de la structure socioprofessionnelle, les niveaux de formation et les ressources L'augmentation de la taille des entreprises (notamment sous l'effet de la concentration) a limité le et configurations familiales contribuent à nombre d'agriculteurs exploitants, d'artisans, commerçants, chefs d'entreprise. Les enfants issus expliquer la mobilité sociale. de ces PCS sont donc << contraints » d'aller vers d'autres PCS en expansion. Ces PCS de salariés (employés, professions intermédiaires, cadres) accueillent donc des fils de non- salariés ce qui explique une mobilité de statut - La désindustrialisation à rigine du déclin des ouvriers et d'une mobilité ascendante. Du fait de la désindustrialisation, le nombre d'ouvriers est en recul sensible en France depuis le milieu des années 1970. Les enfants d'ouvriers vont devoir s'orienter vers des PCS en expansion. Ils seront donc employés (mobilité horizontale), plus souvent dans la PCS << professions intermédiaires » (mobilité verticale ascendante à trajet court), plus rarement dans la PCS << cadres >> (mobilité verticale ascendante à trajet long) - La tertiairisation de emplois : des effets contrastés sur la mobilité sociale. La montée du tertiaire a provoqué une hausse importante du nombre d'employés. De nombreux fils d'ouvriers sont devenus employés (mobilité horizontale). De nombreux fils issus de la PCS « professions intermédiaires » sont également devenus employés (mobilité descendante). La tertiairisation va également de pair avec la hausse de nombreux emplois qualifiés (santé, enseignement..). Elle a donc permis a des enfants d'ouvriers, d'employés ou issus de la PCS << professions intermédiaires » de devenir cadres (mobilité ascendante). Salarisation, tertiairisation et hausse des qualifications ont donc transformé la structure des emplois contribuant ainsi à une mobilité structurelle. Cette mobilité prend des formes variées - mobilité non verticale: le plus souvent mobilité de statut, parfois mobilité horizontale. - mobilité verticale (le plus souvent ascendante). B. L'influence des niveaux de formation sur la mobilité sociale. I. L'accès à une position sociale dépend du niveau de diplôme (par rapport à un tableau du cours). Un niveau de diplôme élevé donne plus souvent accès à un emploi de niveau supérieur. L'élévation du niveau de formation a pour effet d'augmenter le capital humain rendant ainsi un individu plus apte à occuper un emploi qualifié. Un diplôme élevé est donc un passeport essentiel pour accéder à des emplois valorisants. La démocratisation scolaire (phénomène ayant permis aux personnes d'origine populaire d'accéder à des diplômes du supérieur) est donc un facteur favorable à la promotion sociale, en particulier pour les personnes d'origine populaire (voir chapitre sur l'école). 2. L'accès à une position sociale dépend du niveau de diplôme ( tableau du cours). Le diplôme n'est plus une garantie d'accès aux postes les plus qualifiés. Ce « déclassement scolaire» rend la poursuite d'études encore plus impérative pour espérer accéder de façon satisfaisante à l'emploi. Le déclassement scolaire correspond à la dévalorisation des diplômes. Cette dévalorisation peut se manifester de deux manières: occuper un emploi dont le niveau de qualification est inférieur à celui auquel le diplôme peut prétendre (un individu qui est diplômé du supérieur et qui est ouvrier ou employé). avoir un diplôme au moins aussi élevé que celui du père mais occuper une position sociale moins élevée c'est le paradoxe d'Anderson. Si les emplois qualifiés sont ouverts aux diplômés du supérieur tous ces diplômés n'auront pas accès à ces emplois. La rentabilité d'un diplôme du supérieur dépend de certaines variables comme l'origine sociale ou le genre ! 3. Le diplôme une rentabilité variable selon l'origine sociale et le genre ( tableau du cours). La rentabilité d'un diplôme varie selon l'origine sociale. A diplôme équivalent, les enfants d'ouvriers et d'employés ont moins souvent accès aux emplois de cadres que les enfants de cadres. Ces inégalités d'accès à des positions valorisantes selon l'origine sociale constituent donc un frein à la mobilité sociale ascendante pour les personnes issues des PCS du bas de la pyramide. Ces inégalités sont liées à des dotations différentes en ressources familiales (notamment des différences de capital social) selon le milieu social. La démocratisation scolaire n'a pas la même rentabilité selon le genre. Une femme bien qu'étant très diplômée aura aune probabilité plus faible de se retrouver dans une PCS valorisée par rapport à un homme. Cet inégale rentabilité explique donc la mobilité ascendante plus faible chez les femmes que chez les hommes. C. Le rôle des ressources et configurations familiales. I L'influence des ressources familiales. Ressources familiales ensemble des La reproduction sociale chez les indépendants s'explique pour partie par la transmission du ressources économiques (revenu, patrimoine professionnel des parents aux enfants. patrimoine), des connaissances et attitudes socialement valorisées (capital culturel) et des réseaux de relations socialement utiles (capital social) dont une famille peut disposer. Les PCS aisées (cadres.) disposent de revenus élevés qui pourront être mobilisées pour favoriser la réussite scolaire des enfants (chambre individuelle, cours particuliers). Or, la réussite scolaire est une condition pour occuper un emploi valorisant. Les enfants de cadres seront donc très souvent cadres. Inversement, peu dotées en ressources économiques, les PCS << ouvriers » et « employés >> ne pourront pas investir autant dans l'éducation ce qui limite les chances de mobilité sociale ascendante Les cadres et professions intellectuelles supérieures, déjà abondamment dotés en ressources économiques, disposent également d'un capital culturel important. Ce sont eux qui détiennent les diplômes les plus élevés, le langage le plus riche. Or, dans le cadre de la socialisation primaire, les enfants héritent de certains éléments de ce capital (vocabulaire, aisance à l'oral comme à l'écrit ...). Le suivi scolaire par les parents est aussi facilité quand ceux sont diplômés Cette transmission du capital culturel contribue à reproduire les inégalités scolaires et, par suite, bloque la mobilité sociale. Enfants de cadres Enfants d'ouvriers capital culturel limité peu de diplôm A diplôme équivalent l'accès à une position sociale valorisée dépend du capital social. La densité et Capital social : ensemble des connaissances plus ou moins proches d'un individu pouvant être mobilisées la structure du réseau social des PCS les plus favorisées est telle que les enfants issus de ces pour accéder à une position sociale PCS pourront plus facilement occuper les emplois situés au somment de la hiérarchie. donnée. capital culturel élevé = diplômes élevés position sociale élevée (cadres). = position sociale basse (ouvriers). Configurations familiales diversité des manières dont une famille est structurée. Les personnes de milieux aisés, à la différence des milieux défavorisés, connaissent souvent des individus influents susceptibles de les aider dans le positionnement social de leurs enfants. Même si ces connaissances ne reposent pas sur des liens affectifs ou de proximité, elles ont une grande utilité pour s'insérer dans la vie active. Mark Granovetter a montré «la force des liens faibles» dans le monde professionnel: Les personnes avec qui on est faiblement lié ont plus de chances d'évoluer dans des cercles différents. Elles ont donc accès à des informations différentes de celles que l'on reçoit habituellement. Un individu ayant peu de liens faibles (c'est souvent le cas dans les milieux «ouvriers» ou <<employés»>) se retrouvera donc limité en termes de capital social et par suite en volume et en variété d'informations nécessaires pour occuper un emploi valorisant. Ces différents ressources économiques, sociales ou culturelles sont mobilisées de façon différente selon les configurations familiales. 2 L'influence des configurations familiales. Plusieurs critères peuvent être mobilisés pour évoquer la diversité des configurations familiales: le type de couple (séparé ou non). -le nombre d'enfants et le rang occupé par chaque enfant dans la fratrie. - le diplôme du père, de la mère, des frères et sœurs. - la proximité géographique des grands-parents. Couple séparé ou non En général, les enfants issus de couples séparés réussissent moins bien à l'école que les autres. Dans les familles monoparentales l'échec scolaire est le plus élevé. En effet, dans ce type de configuration familiale, le taux de pauvreté est important si bien que peu de ressources économiques peuvent être mobilisées pour faciliter la réussite scolaire des enfants. Le suivi scolaire assuré par le parent est aussi plus difficile à assurer dans cette structure familiale. Or, la réussite scolaire est une condition de la réussite socioprofessionnelle. Des enfants de même origine sociale pourront donc avoir des trajectoires individuelles différentes. fratrie Plus la fratrie est de grande taille moins le niveau de diplôme des enfants sera élevé. En effet, les parents sont moins en capacité de consacrer autant de ressources à leurs enfants lorsque ces derniers sont nombreux. Or, la réussite scolaire est une condition de la réussite socioprofessionnelle. Des enfants de même origine sociale pourront donc avoir des trajectoires individuelles différentes selon le nombre d'enfants que compte la famille. Les aînés sont souvent plus diplômés que les derniers nés ! Cet effet de rang, bien que lié à l'effet taille, a moins d'influence que ce dernier sur la réussite scolaire.