SES : fiche de révision - Commerce international - Terminale spécialité

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de la moitié des échanges internationaux. Toutes les spécialisations ne se valent pas. Par zone : On assiste à une tripolarisation des échanges internationaux autour de 3 pôles (Asie, Amérique du Nord, Europe): représentent 80% des échanges; c'est « la triade » Kenechi Omae. Pour chaque zone, entre la moitié et les trois quarts des échanges sont intra zones sous l'effet de la multiplication des accords commerciaux régionaux. Par branche: On assiste au développement du commerce intra branche entre les pays de niveau de vie comparable qui coexistent avec le commerce inter branche qui concerne les pays au niveau de développement différent. L'indice de Grubel Lloyd fondé en 1971 mesure la part de l'échange intra branche d'1 bien considéré. De la DIT traditionnelle à contemporaine : Division internationale du travail, répartition de la production mondiale entre les zones géo spécialisés. Traditionnelle caractérisée par échanges inter branches entre pays du Nord et du Sud Contemporaine : 3 caractéristiques Pays développés échangent entre eux des produits comparables, la moitié des échanges sont intra branche. Pays développés échanges avec des pays émergeants la production manufacturée de nature différente (la gamme). Pays développés échanges avec autres pays des PM contre des PP: DIT traditionnelle a pas disparue. Facteurs explicatifs du développement du CI: Le rôle du PT : Un des premiers facteurs de la mondialisation réside dans l'innovation technologique en matière de transport: création porte conteneur géants et canaux transocéaniques ont permis une accélération de la circulation des marchandises et réduction de leurs coûts. Les progrès en communication grâce à internet permettent de faire circuler l'info sur tous les territoires. Le rôle de l'environnement institutionnel : GATT à OMC Le GATT, signé le 30 octobre 1947 et entré en vigueur en 1948, a pour objectif de libéraliser les échanges par la baisse des DD et la mise en place d'un ensemble de règles de bonne conduite : Close de la nation la + favorisée (passe du bi au multi latéralisme) Close du traitement national (pas discriminations entreprises étrangères ou non) Le 1er janvier l'OMC succède au GATT: plusieurs différences institutionnelle-champs application-règlement litiges commerciaux. Les théories du CI: expliquer comment est déterminée la DIT : rendre compte des spé internationales : 3 sources avantage comparatif Classique : les mercantiles considéraient le Cl avec gagnants et perdants, classiques pensent que Cl est un jeu à somme +: tt les gagnants Smith avantages absolus la richesse des nations: un pays dispose d'1 avantage absolue quand il bénéficie pour un produit donné d'un coût donc d'un prix de vente inférieur à celui de ses concurrents, il doit donc se spé dans cette prod et importer le reste. La limite du raisonnement : « zone Smithienne d'exclusion », si un pays n'a pas de AA il se retrouve exclu du Cl. Ricardo avantages comparatifs : Tous les pays peuvent se spé car il existe forcément un domaine ou son avantage relatif est + fort ou désavantage - faible. Sa démarche se fait en 3 temps: + calculs Chaque pays doit se spé dans prod au coût comparatif est le plus bas. La spé et l'échange international permettent grâce à une meilleure allocation des ressources de dégager un surplus mondial dont le partage entre les pays est + ou - équitable mais dans lequel personne ne peux perdre. La loi des AC procure un bien mutuel ssi le rapport d'échange extérieur s'établie entre els bornes extrêmes des prix relatifs interne de chaque pays avant leur spé. Limites pour Ricardo il existe une immobilité internationale des facteurs de production et c'est un modèle uni factoriel lié à l'offre : que le travail Néo-classique : le modèle HOS Le postulat de départ : les pays sont inégalement dotés en facteurs de prod, la règle de la spécialisation est que chaque pays doit se spé dans la prod et l'X de biens qui utilisent le facteur le + abondant. Samuel Son: théorème de régulation des rémunérations factorielles : le Cl conduit à la disparition des rentes de situation dans les pays et produit un équilibre tel que aucun pays n'a intérêt à modifier les échanges Néo-technologique : Schumpeter: la dotation technologique désigne l'ensemble des innovations et techniques de prod lié à la recherche développement, elle peut expliquer : Posner (1961): exportations pays innovateur : pays innovateur va mettre moins de temps à produire son innovation et à l'exporter que les autres pays vont mettre pour le recopier et le produire : monopole temporaire Vernon (1966): modification configurations échanges internationaux : théorie du cycle de vie d'un produit pour comprendre les flux de l'échange : lancement des firmes du P leader vise en 1º le marché national-croissance : exportation dans les pays suiveurs-déclin : les firmes vont délocaliser vers des pays en voie de développement et X vers les pays développés. Intérêt : montrer que AC est dynamique et évolutif: pas donné une fois pour tt. Les théories traditionnelles expliquent que les échanges interbranches et les source de AC vient de l'offre, or dans le milieu des années 1980, on assiste au développement du commerce intrabranche qui s'articule au sein d'un commerce intra zone, il faut renverser la perspective: la demande au cœur. Le commerce intrabranche peut s'expliquer par le rôle de la demande et par la fragmentation internationale de la chaîne de valeur. Le rôle de la demande : Linder (1961): logique de similitude : « quelque soit la part d'une prod consacrée à l'export, celle-ci est la fin et non le commencement d'un sentier d'expansion ». Le rôle de la D nationale est une demande représentative qui est étentiel pour comprendre les flux commerciaux. En effet, c'est en 1er pour satisfaire les besoins internes qu'une firme produit un type de bien, en 2ème elle X dans un pays susceptible de le consommer et avec un nv de développement comparable. << L'identité des dotation factorielles de prod facilitent le commerce alors que leur différence l'enrage »>. Lassuderie Duchêne (1971): les consommateurs expriment une demande de différence puisqu'il ne forme pas un ensemble homogène : différents goûts et choix. Elle peut être verticale avec la qualité du produit (gamme) ou horizontale avec la variété du produit. II. Les facteurs à l'origine de l'internationalisation de la production : Compétitivité d'une entreprise : elle désigne sa capacité à affronter la concurrence et à gagner des parts de marché Compétitivité pour un pays : Ex-ante : c'est l'attractivité se mesure avec le flux d'IDE entrants (investissement direct à l'étranger) Ex-post: c'est les résultats à l'exportation se mesure avec l'évolution des parts dans le marché commercial mondiale des exportations Compétitivité prix : capacité à produire des biens/services à des prix - que les concurrents : Coûts de prod: coûts directs (coûts travail (coût unitaire/quantité) - coût K) et coûts indirects: DD- fiscalité Taux de change Taux d'inflation (différence inflation entre les pays) Politique de marge Compétitivité hors prix : capacité à imposer ses produits par leur qualité indépendamment du prix : Avantages propres à la firme: notoriété de la marque-politique commerciale-politique recherche et développement Avantages du pays d'accueil : main d'œuvre qualifiée-infrastructures-environnement institutionnel. Les écarts de performances entre la France et l'Allemagne s'explique principalement par des écarts de prod par deux facteurs : Ecart de gain de productivité : origine écart C. prix Différence R-D: joue sur les innovations qui impacte la C. prix (organisationnelle et procédé) et hors prix (produit). Internationalisation de la chaîne de valeur : Développer par Posner en 1985, la chaîne de valeur se présente comme une succession séquentielle d'activités permettant d'aboutir à un produit économiquement viable sur le marché. Son intérêt pour une entreprise est d'identifier les activités clés qui lui créer le plus de valeur et d'internationaliser er d'externaliser les autres dans les pays qui seront + à même de le faire. FMN: une entreprise qui possède au moins une filiale à l'étranger et qui produit hors de son pays d'origine à l'aide de cette/ces filiale(s). Le nombre de FMN à considérablement augmenter car on en distinguait 37 000 pour 70 000 filiales à la fin des années 80 et aujourd'hui près de 82 000 pour 8 000 000 de filiales (+50). 2 modalités pour devenir une FMN : Le transfert de K (IDE): Investissement << grein field » : création unité de prod à l'étranger Fusion/acquisition: au - 10% entreprise déjà existante Joint-venture: filiales communes Sans transfert de K, par l'externalisation : Sous-traitance productions intermédiaires Franchise internationale: exemple de F-P Prod internationale sous License: License exploitation innovation L'internationalisation de la chaîne de valeur consiste à localiser pour une FMN via des filiales chaque étape de la production d'un bien dans un pays qui le produit de façon optimale en fonction des AC. Selon la << courbe du sourire » de Shish: les étapes les plus créatrices de valeur (en amont et en aval) sont dans les pays développés et celles peu créatrices de valeur dans les pays en développement. La DIPP (décomposition internationale du processus productif) est à l'origine de l'essor du commerce intra firmes. La DIPP va le favoriser car la fragmentation internationale de la prod va nécessiter des échanges entre les filiales d'une même multinationale. La mondialisation contemporaine : DIT+DIPP (1 tier des échanges). III. Les effets du Cl : Sur le consommateur : A court therme les consommateurs vont pouvoir bénéficier grâce aux importations à des prix plus bas, d'un gain de pouvoir d'achat mais vont également avoir accès à une gamme plus diversifiée de produits. Néanmoins les effets directs positif peuvent être nuancés par des effets indirects: la concurrence des pays à bas salaires peut entraîner des pertes d'emplois et limiter les hausses de salaires, ce qui pèse sur le pouvoir d'achat et le plan macroéconomique. Sur le producteur : Le Cl permet tout d'abord aux entreprises d'accéder à de nouveaux marchés et à augmenter leurs débouchés et donc leur production. L'intensification de la concurrence qui en découle oblige les entreprises à innover pour se différencier de leurs concurrents ou à réaliser des économies d'échelle avec les gains de prod pour baisser leurs prix. Le Cl permet la spécialisation et l'utilisation la plus rationnel des ressources disponibles. Il favorise les transferts de technologie entre les pays et donc entre les entreprises. Réduction des inégalités entre les pays : Croissance appauvrissante: Termes de l'échange (TDE): indicateur des prix relatif des X par rapport aux I et permet donc d'étudier l'évolution du pouvoir d'achat externe d'un pays mesuré par sa capacité à payer ses I par ses X. TDE = indice des prix X/indice des prix des I *100 Théorème de la dégradation tendancielle des TDE des pays en développement : Prebisch + Singer : dégradation tendancielle des TDE de des PED avec 3 facteurs : 1. Affection différencier des gains de prod entre PED et PD (classe sociales Marx) 2. Structure oligopolistique des marchés mondiaux dominé par FMN PD qui fixent les conditions d'achat 3. Elasticité revenue des PP inférieur à l'unité L'économiste Bhagwati va parler de « croissance appauvrissante » puisque les PED se développent + leur TDE se dégrade et diminue de revenue/tête. Limites: la dégradation des TDE peut résulter d'un choque de productivité, d'une sous-évaluation de la monnaie et permettre ainsi d'améliorer la compétitivité prix et donc le financement du développement des X (Chine). Réduire les inégalités entre les pays : Le Cl permet d'une part de réduire la pauvreté dans le monde et aussi de réduire pour 4 raisons : La spé des PED dans la prod de PM intensifs en main d'œuvre ainsi que l'internationalisation de la chaîne de valeur ont permis la hausse des emplois et des salaires. Grâce à leur intégration dans le CI, les PE ont profiter d'une croissance soutenue, ce qui a permis à l'état d'investir dans l'éducation, la santé, la cuture ce qui contribue au développement. La croissance a permis le développement d'une classe moyenne dans les PED qui consomment et épargnent ce qui permet d'alimenter la demande intérieure et le financement de l'économie. En investissent dans les PE, les FMN y apportent de nouvelles technologies et des compétences liés, les pays d'accueil grâce à la politique volontaire de de l'état, ce qui va remonter les filières à forte valeur ajouté. Accroissement des inégalités au sein des pays : Le transfert massif d'unité de prod vers les pays émergeants, la délocalisation conduit à la quasi disparition dans les pays développés des industries à basse technologie. De plus, la concurrence des pays à bas salaires met à bas la compétitivité de ces entreprises qui pour résister substituent du K au L, les conséquences du << dumping social » : le chômage, la précarité et la baisse des salaires des emplois qualifiés des emplois de basse technologie. Tandis que les salariés les plus qualifiés dans la haute technologie voient leur rémunération et leurs emplois augmentés. Pour les PED, les inégalités sont liées aux zones géographiques qui accueillent les FMN qui et qui sont créatrices d'emplois avec des conditions salariales moins défavorables et des zones en marge du Cl où l'emplois reste lié à des activités primaires peu rémunératrices. Courbe de l'éléphant de Branko Milansvic de 2016 : Les 5% les plus pauvres qui ont vu leurs revenus augmenter mais moins vite que la moyenne, appauvrissement relatif (pays Afrique) PERDANT Les classes moyennes des pays développés qui ont vu leurs revenus stagner PERDANT Les classes moyennes des pays émergents qui ont vu leur revenu augmenter de 80% GAGNANT Les 1% les plus riches qui ont vu leurs revenus augmenter de près de 65% GAGNANT Le débat libre échanges et protectionnisme : Paul Bairoch rétablie la vérité sur deux points: le premier est que le protectionnisme est la règle et le libre échange est l'exception dans l'histoire économique, le libre échange est organisé grâce à divers institutions et règles. Le protectionnisme a coïncidé avec l'industrialisation et le développement qui n'est pas un obstacle à la croissance économique. Le libre échange est à la fois une doctrine et une pratique. D'un point de vue doctrinal il désigne l'ensemble des théories selon lesquelles le laisser passer permet une spécialisation internationale bénéfique à tous. D'un point de vue pratique, il désigne l'ensemble des mesures qui favorisent la libre circulation des biens, du K et des personnes entre les pays. Avantage L-E: Argument théorique : il permet grâce à la spécialisation internationale, l'allocation optimale des facteurs de production qui favorisent la croissance et la hausse du niveau de vie ainsi que la convergence des pays. L'effet dimension permet d'augmenter la taille des marchés donc des quantités produites, la baisse des coûts unitaires pour l'économie d'échelle. Cette baisse des coûts sera + pour les consommateurs avec le pouvoir d'achat et aux entreprises avec les biens durables et le CI. L'effet de diversification : il permet d'augmenter la diversification des biens et des services offerts L'effet concurrence : arrivé de nouveaux producteurs qui vont pousser les entreprises à innover pour être/rester compétitif. Limites du L-E: Thèse de la dégradation tandentiel des termes de l'échange : toutes les spés ne se valent pas L'ouverture peut être récessive : avec la concurrence accrue, les gains de prod sont d'avantages des prix que la hausse des salaires d'où un risque d'atonie de la conso interne : facteur de récession L'ouverture augmente la contrainte extérieure: impossibilité de mené une politique de relance autonome sans risquer de voir se dégrader son solde commerciale se dégrader sous l'impacte de la hausse des importations Il entraîne des coûts sociaux : salariés en concurrence avec les pays à bas salaires Paradoxe du libre-échange: Le protectionnisme est à la fois une doctrine et un ensemble de pratiques qui visent à protéger les entreprises nationales de la concurrence extérieure. Avantages théoriques : Protectionnisme éducateur, List: Il s'oppose aux théories classiques qui garantissent que le L-E permet l'allocation optimale des ressources à condition que les pays en concurrence aient des niveaux de développement comparable. C'est pourquoi un pays en plein essor et qui souhaitent développer de nouvelle prod doit protéger ses industries en enfance, car son manque de compétitivité en absence de tissu productif complémentaire l'empêche de rivaliser avec la concurrence extérieure : c'est le protectionnisme éducateur pour les entreprises naissantes, ciblé et temporaire. Industries vieillissantes, Kaldor: il adapte la thèse de List aux industries en déclin que l'état va aider pour se restructurer, remonter la filière, à former les salariés grâce à protectionnisme temporaire. Théorie de la politique commerciale stratégique, thèse de Krugman : le postulat de départ stipule que le Cl se caractérise par la domination dans certains secteurs par de grandes entreprises qui contrôlent le marché, et donc celui-ci se fait au seul profit des entreprises déjà en place. La seule solution pour un pays qui souhaite se développer dans de nv secteurs et de voulant être présent sur le marché est d'opté pour un protectionnisme sectoriel par des prod massives. (Exemple avions) Avantages empiriques : Le protectionnisme permet de construire/déconstruire les avantages comparatifs Outil de relance de l'activité intérieure afin de limiter la contrainte extérieur Tirer partie de l'imperfection des marché internationaux Une potentielle arme de restauration face à une concurrence déloyale Les moyens : Tarifaires : agir sur le prix = DD-subventions-action sur le taux de change Non tarifaire : agit sur la quantité = quotas d'importation-introductions normes sanitaires et techniques- règle contenu locale Dangers: Si un protectionnisme ciblé et temporaire est bénéfique, un protectionnisme généralisé et durable conduit d'une part à la marginalisation et prive les pays des bien faits du Cl. Limites: Hausse du coût de la vie (- de concurrence) Réduction de l'incitation à innover Efficacité limitée par possibles représailles des partenaires Limite par importations incomprises