La politique environnementale représente l'ensemble des mesures et actions mises en place pour protéger l'environnement et lutter contre le changement climatique.
La politique environnementale européenne et la politique environnementale France s'articulent autour de plusieurs instruments majeurs. D'une part, la réglementation impose des normes et des standards environnementaux aux acteurs économiques, comme les limites d'émissions de CO2 pour les véhicules ou l'interdiction de certains produits polluants. D'autre part, les instruments économiques incluent la taxation environnementale (comme la taxe carbone) et le marché de quotas d'émission qui permet d'attribuer un prix aux émissions de gaz à effet de serre. Ces instruments politique environnementale visent à modifier les comportements des acteurs en les incitant à adopter des pratiques plus respectueuses de l'environnement.
Les acteurs de l'environnement sont multiples : États, collectivités territoriales, entreprises, associations et citoyens. La politique environnementale d'une entreprise, notamment dans le cadre de la norme ISO 14001, définit ses engagements en matière de protection de l'environnement. Cependant, les limites de l'action publique pour l'environnement sont nombreuses : difficultés de coordination internationale, coûts économiques, résistances sociales et limites des instruments de la politique climatique. La préservation de l'environnement est devenue un problème public majeur nécessitant une action collective coordonnée. Les exemples d'action publique pour l'environnement incluent le développement des énergies renouvelables, la rénovation énergétique des bâtiments et la protection de la biodiversité. La réglementation SES et la taxation SES constituent des leviers essentiels pour atteindre les objectifs environnementaux, malgré leurs limites en termes d'efficacité et d'acceptabilité sociale.