Structure sociale

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le diplôme). Ils sont souvent liés entre eux : un cadre possède en moyenne un revenu et un diplôme plus élevé qu'un ouvrier. Le sexe, la position dans le cycle de vie et le patrimoine représentent également d'importants facteurs. Par exemple, les femmes occupent généralement des positions moins avantageuses que les hommes et selon la position occupée dans le cycle de vie, les individus ont des comportements différents et font face à des situations inégales. La composition des ménages, le lieu de résidence ou encore le handicap permettent également de structurer et hiérarchiser la société française. Catégories socio- professionnelles : profession, statut 4 Niveau de diplôme: bac + 5, brevet, aucun Niveau de revenu et patrimoine : lié à la position dans le cycle de vie, les PCS et le niveau de diplôme Âge : étudiant, actif, retraité, senior Place dans la stratification sociale Composition du ménage: famille monoparentale, couple avec enfants Sexe : conciliation vie de famille et vie professionnelle Lieu de résidence: zone urbaine, rural, type de quartier et de logement 2. Les principales évolutions de la structure socio-professionnelle en France Durant la 2nd moitié du XXe siècle, la structuration sociale s'est profondément transformée. La part de certains PCS dans la population active à baissé (agriculteur, commerçants, ouvriers), à l'inverse des cadres, des employés et des professions intermédiaires qui sont en hausse. Cette évolution s'explique par la salarisation, la tertiairisation, la féminisation et enfin la hausse du niveau de qualification. Il y a un lien entre ces trois processus, en effet, la féminisation ne s'étant pas faite de façon homogène, les femmes se sont concentrées dans le secteur tertiaire et ont donc participée au phénomène de tertiairisation. Marx : Les prolétaires ne disposent que de leur force de travail et la vendent aux capitalistes contre un salaire. Les capitalistes possèdent les moyens de production (usines, machines...). Place dans le processus de prod Weber : Critère objectif hiérarchie Classe en soi Oppositions Conscience de classe entre classe Lutte des classes Points communs entre les deux analyses : les classes sociales reposent sur des critères économiques et sont hiérarchisés. Différences : pas la même conceptº de la hiérarchie, le conflit (lutte des classes) n'occupe pas la même place et leur approche sociologique est différente. économique Sentiment d'appartenance social Classe pour soi politique Salarisation augmentation de la part des salariés dans la population active. Tertiairisation : augmentation du poids du secteur tertiaire dans la population active. Féminisation : augmentation de la part des femmes dans la pop active. 3. Les débats sur la pertinence de l'approche en termes de classes sociales. Selon Karl Marx, les classes sociales se fondent selon la place que les individus occupent dans les rapports de production. Il différencie les classes pour soi et classe en soi. En effet, la classe pour soi regroupe les individus qui ont certes la même position économique mais aussi une conscience de classe, ils développent ainsi des liens sociaux et une capacité à se mobiliser. À l'inverse, la classe en soi regroupe les individus qui ont la même place dans les rapports de production. Ils ont la même position économique. Selon M.Weber, les classes sociales sont des constructions théorique et ne représentent pas un groupe réel. Il a une approche multidimensionnelle et touche trois hiérarchies: économique, social et politique. Individus classés en fonct° de leur revenu et de leur + ou - grande capacité à accéder aux biens. Individus classés en fonction du degré de prestige qu'on leur accorde et de leur mode de vie. Individus classés en fonction du pouvoir qu'ils détiennent. Synthèse : L'évolution de la société française depuis la seconde moitié du XXème siècle porte à croire que l'analyse de la structure sociale française contemporaine en termes de classes sociales n'est plus pertinente. En premier lieu, la société se moyennise et semble donc de moins en moins structurée en classes sociales. En effet, la moyennisation de la société française réduit les distances inter-classe, rendant l'analyse de l'espace social en 2 classes opposées moins pertinente. De plus, la baisse du sentiment d'appartenance à la classe ouvrière affaiblit la dimension « pour soi » de cette classe. en second lieu, la multiplication des facteurs d'individualisation disqualifie le concept de classe sociale. En effet, l'augmentation de la distance intra-classe réduit le caractère homogène des 2 classes sociales analysées par Marx et le processus d'individualisation fait également reculer la << classe pour soi ». Toutefois, d'autres évolutions récentes de la société française remettent en avant l'analyse en terme de classe sociale. Tout d'abord, les inégalités encore présentes maintiennent la pertinence de l'analyse marxiste de la structure sociale. En effet, les inégalités entre groupes sociaux n'ont pas disparu et se sont même parfois renforcées, comportant l'existence de classe << en soi »>. Par ailleurs, les inégalités inter et intra-classes s'articulent avec les rapports de genre, renforçant l'idée du maintient d'une classe « en soi ». Ensuite, des groupes en haut et en bas de l'échelle sociale continuent de se mobiliser dans la défense de leurs intérêts de classe. «< En haut de l'échelle sociale » : l'entre soi qu'entretiennent la haute bourgeoisie démontre le maintien d'une forte conscience de classe. «< En bas de l'échelle sociale » : la mobilisation portée par les gilets jaunes révèle le maintient d'une conscience de casse au sein des catégories populaires.