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terminale SES - le commerce international

07/12/2021

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SES - le commerce international
commerce international: correspond aux flux d'échanges de biens et de services (exportations
et importations
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et importations
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SES - le commerce international
commerce international: correspond aux flux d'échanges de biens et de services (exportations
et importations

SES - le commerce international commerce international: correspond aux flux d'échanges de biens et de services (exportations et importations) entre des agents économiques situés dans des pays différents. Avant la première révolution industrielle : commerce international peu développé (commerce lointain concentré sur des produits rares vendus à des privilégiés) à cause de la croissance éco trop faible (surplus de production par rapport à la demande nationale, insuffisant pour la croissance du commerce internationale : tendance à l'autarcie). 1ere révolution industrielle du 19e siècle : accélérateur de l'internationalisation des échanges (commerce et production mondiale dominée par les européens qui dominent également politiquement, militairement et culturellement le monde). Processus de colonisation de la part des européens exploiter les ressources agricoles et minières des colonies. DIT (division internationale du travail) se met en place : échange de produits bruts contre des produits industriels venant de la métropole. Le commerce international suit les fluctuations de l'économie. Crise de 1930: les pays adoptent des politiques de restriction des importations (perfectionnisme) sans penser que les importations des uns sont les exportations des autres. Mondialisation (sens large) : désigne un processus multidimensionnel et complexe de développement des flux (échanges) de toutes natures et de montée des interdépendances économiques dans un contexte de libéralisation des échanges encouragée par les organisations internationales. La mondialisation participe à la création...

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progressive d'un espace mondial intégré. 1° les principales explications des échanges internationaux A) Une baisse des obstacles au commerce international accélération des exportations à partir des années 90/95. Les exportations sont une composante de la demande globale, plus les exportations augmentent. Grace aux exportations, les entreprises augmentent la taille de leur marché, donc augmentent leur débouchés -> économie d'échelle. économie d'échelle baisse du cout unitaire de production à mesure que la production augmente. Différents échanges possibles entre les pays : commerce des marchandises (80% du commerce mondial): produits agricoles, produits des industries extractives et produits manufacturés. Avant 1945: produits bruts. Après 1945: augmentation des produits manufacturés (40% à 75%) - échanges des services (20% du commerce mondial): transports, voyages touristiques, publicité, service bancaire... Essor à partir des années 80 grace aux NTIC (nouvelles technologies d'informations et de communications) et au développement des services financiers, assurances et services informatiques. Faible taux car secteur abrité de la concurrence internationale (relation directe entre deux personnes) - mouvement des capitaux : progressent depuis les années 80. IDE: investissements directs à l'étranger. Engagements de capitaux effectués en vue d'acquérir un intérêt durable, voire une prise de contrôle dans une entreprise exerçants ses activités à l'étranger. Lorsqu'une entreprise réalise des IDE, elle devient une firme transnationale. - flux d'informations : le monde s'apparente de plus en plus à un vaste réseau avec le développement et le progrès d'internet et des NTIC. Ouverture croissante des économies nationales vers l'extérieur (proportion grandissante des productions nationales exportées -> économie extravertie) depuis le début des années 50 = augmentation de la taille des marchés augmentation des débouchés = croissance économique. Ainsi, forte corrélation entre entre échange internationaux et PIB mondial. Révolution des télécommunications et des transports (nombreuses innovations technologiques) après 1945 (infrastructures de transports, portes conteneurs, fax, satellites, internet...) a favorisé l'internationalisation des échanges grâce aux gains de temps (moins de délai de transactionnel de transmission des infos) et à la réduction des coûts (coûts de transports internationaux deviennent plus faibles que ceux nationaux). Le conteneur a révolutionné le transport des marchandises grace à sa standardisation : rapidité, utilisation optimale. Canaux transocéaniques, taille des véhicules, conteneurs... = économie d'échelle = réduction des coûts. Création d'organisations internationales pour accords commerciaux internationaux : le GATT: General Agreement on Tariffs and Trade (accords général sur les tarifs douaniers) code de bonne conduite et de référence pour les échanges internationaux signé à Genève en 1947. Le but est de réduire le niveau moyen des droits de douane, et donc d'accroitre les échanges internationaux en les rendants moins chers. Devient l'OMC en 1995. Politiques de libres échanges (menées par l'OMC): Mise en place d'un véritable droit du commerce international en baissant considérablement les droits de douanes sur les produits manufacturés. B) Les logiques du commerce international Solde commercial: rapport entre la valeur des exportations et la valeurs des importations d'un pays. Spécialisation : représente le fait pour un pays de ne produire que des marchandises pour lesquelles il dispose d'un avantage sur les autres pays et d'importer les autres, ce ui conduit les pays du monde entier à se répartir les diverses production de biens et services. C'est Adam Smith (1776) qui formule pour la première fois les théories de la spécialisation : chaque pays doit se spécialiser dans l'activité où il dispose d'un avantage absolu sur les autres pays (ne produire que les biens dont la productivité est supérieure aux autres pays, les autres devant être importés du reste du monde. Rien ne sert de produire soi-même un bien quand les autres le font mieux. Cela coûtera moins cher de l'importer que de le produire soi-même (fondement de l'échange international). limite : si un pays n'a pas d'avantage absolu, il est exclu? David Ricardo (19eme Siècle) élabore la théorie des avantages comparatifs : il faut se spécialiser dans la production dans laquelle le pays est relativement le plus efficace pour échanger avec d'autres pays qui ont des rapports de productivités différentes. Même si un pays ne dispose pas d'un avantage absolu, si il se spécialise dans la production dans laquelle il sera relativement le meilleur, il en tirera un avantage. Un pays peut avoir intérêt à importer des biens qu'il produit à moindre coût qu'à l'étranger, si son efficacité dans la production d'autres biens exportables est plus grande, afin que chaque pays dispose d'un bien à l'échange. Au final, la richesse produite globale est plus importante. Libre échange -> source de croissance économique et tous les pays gagnent à participer au commerce mondial (jeu à somme positive). Au final, les théories de Smith (avantages absolus) et Ricardo (avantages comparatifs) déterminent la division internationale du travail (DIT). La théorie HOS: précise la théorie de Ricardo. Les pays se spécialisent dans les productions pour lesquelles ils détiennent les facteurs de productions les plus abondants ou de meilleurs qualités (capital, travail, qualification...). pays les mieux dotés en facteur de travail -> spécialisation dans des productions à forte intensité travaillistique et exportent des produits intensifs en mains d'oeuvres Selon la théorie HOS, la spécialisation des pays dépend donc de leur dotation factorielle (quantités de facteurs). Chine -> Main d'oeuvre abondante -> production textile exportée France -> capital humain (qualification élevée) -> production aéronautique exportée La spécialisation des pays évolue du fait que les dotations factorielles évoluent elles aussi (stratégie de remontée de filière par les pays asiatiques). Mais elle peut également évolué du fait des dotations technologiques. Dotation technologique -> détermine les pays novateurs et les suiveurs. Une fois qu'une innovation est répandue, les économies en développement imitent et deviennent exportateurs car ces produits peuvent être fabriqués par une main d'oeuvre à faible coût (suiveurs). C'est pourquoi les économies avancées (novateurs) sont sans cesse entrain d'innover pour maintenir leur part de marché à l'exportation. Ainsi, les pays les plus avancés (disposant d'un capital de haute technologie et de travail qualifié) se spécialisent naturellement dans les produits manufacturés à forte valeur ajoutée (luxe) et les pays émergents (disposant d'un capital abondant et de de travail peu qualifié) se spécialisent dans dans des produits manufacturés à faible valeur ajoutée (textile, petit électronique). Les pays disposant de ressources naturelles les exportent. Certains pays comparables en termes de niveau de développement échangent cependant bcp entre eux : Les principaux partenaires commerciaux de la France sont développés similaires, comme l'Allemagne. Ils échangent des produits similaires (remettant en cause la théorie de Ricardo): c'est la différenciation. Différenciation des produits : stratégie d'entreprise qui vise à proposer un produit différent de celui de ses concurrents pour en tirer un avantage. différenciation horizontale produits de même qualité mais de variété différentes (couleur...) différenciation verticale produits de qualités inférieurs ou supérieurs -> Cela engendre des échanges intra-branches, c'est à dire les exportations et importations de produits ayant des caractéristiques proches. (=/ commerce inter branche) Paul Krugman montrent que cela peut être expliqué par l'existence de marchés imparfaitement concurrentiels sur deux aspects : - coûts fixes élevés qui réduit le nombre d'offreurs possibles (barrière à l'entrée) gouts différenciés des consommateurs (absence d'homogénéité) - Si les consommateurs de deux pays préfèrent deux types de voitures diférentes, chaque pays a tout intérêt à se spécialiser dans un des deux modèles pour avoir une économie d'échelle (monopole naturel) pour ainsi le proposer à un prix plus bas et engendrant un gain à l'échange pour chacun des pays. II° Le rôle et les stratégies des FMN FMN/FTN: firme qui possède au moins une unité de production à l'étranger en réalisant des IDE (investissement direct à l'étranger) et produisant hors de son territoire d'origine. Elles sont devenues l'un des principaux moteurs de l'économie mondiale. A) les liens entre productivité des entreprises et compétitivité des pays Productivité horaire du travail : mesure la valeur en euro de production réalisée par un travailleur en une heure. Cout salarial unitaire : tient compte à la fois du cout salarial et de la productivité des travailleurs : on le calcule en divisant le cour salarial horaire par la productivité horaire des travailleurs. Compétitivité d'un pays : capacité à exporter. De manière générale, elle est la capacité à faire face à la concurrence afin d'accroitre ou d'entretenir ses parts de marchés. -> deux stratégies : compétitivité prix et hors prix compétitivité prix : Désigne le fait de réduire les coûts de production pour réduire les prix de vente. Ses déterminants sont le cout unitaire du travail, le cout du transport, le cout de production, le taux de change et le progrès technique. compétitivité hors prix : Désigne le fait d'imposer des produits indépendamment de leur prix (compétitivité structurelle). Elle repose sur l'innovation, la qualité des produits, et l'image de la marque. On peut la favoriser en créant des poles de compétitivité, des investissements en recherche et en développement et en investissant dans un système éducatif de qualité. B) l'internationalisation de la chaine de valeur internalisation : l'entreprise produit elle même externalisation : l'entreprise fait faire à une autre entreprise une partie de la production délocaliser : fermer un site de production sur le territoire national pour en ouvrir une autre équivalente à l'étranger. Les effets attendus de l'externalisation et de la délocalisation sont : - La diminution des coûts de productions Pouvoir profiter des savoirs faites des autres pays et entreprises. Chaine de valeur : ensemble des étapes e production d'un bien ou d'un service (conception, approvisionnement, production, commercialisation...). Internationalisation / fragmentation de la chaine de valeur : désigne le fait de localiser les différentes étapes de production des différents pays en fonction des avantages comparatifs.