Une organisation du travail rigide est-elle gage de performance ?
Ce chapitre examine l'évolution des modèles d'organisation du travail, en commençant par le taylorisme et le fordisme qui ont introduit une organisation du travail rigide.
Le taylorisme se caractérise par :
- La division verticale et horizontale du travail
- Le salaire au rendement
- Le travail à la chaîne
Le fordisme a ajouté :
- La production de masse
- L'augmentation des salaires des ouvriers
Highlight: Ces modèles rigides ont permis d'augmenter la productivité mais ont aussi engendré des problèmes comme l'altération de la santé physique des travailleurs et leur démotivation.
Definition: L'organisation du travail rigide se définit par une structure hiérarchique stricte, des tâches très spécialisées et peu de flexibilité pour les employés.
Une organisation du travail plus souple est-elle plus efficiente ?
Le chapitre présente ensuite des modèles d'organisation plus souples comme le toyotisme et le lean management. Ces approches visent à :
- Responsabiliser et rendre polyvalents les salariés
- Enrichir les tâches
- Produire en flux tendus
- Atteindre l'objectif des cinq zéros : zéro stock, zéro défaut, zéro panne, zéro papier, zéro délai
Example: Le toyotisme, par exemple, introduit des horaires variables et une meilleure formation des salariés.
Highlight: Ces modèles plus souples accordent une place plus importante à l'humain et permettent plus de flexibilité, mais peuvent aussi générer du stress.