Lutte contre le chômage structurel
Les politiques de l'emploi en France se divisent en deux catégories principales pour lutter contre le chômage structurel : les politiques actives et les politiques passives.
A. Les politiques actives
Les politiques actives visent à encourager le retour à l'emploi et à soutenir la création d'emplois. Elles comprennent plusieurs mesures :
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La prime d'activité, qui incite les travailleurs à faibles revenus à reprendre une activité professionnelle.
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Les contrats emploi compétence, qui forment et accompagnent les personnes pour retrouver un emploi.
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L'allègement du coût du travail, notamment par la réduction des cotisations patronales, pour encourager les entreprises à embaucher.
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La flexibilité du travail, permettant aux entreprises d'ajuster leur main-d'œuvre en fonction de la demande.
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La politique de formation, facilitant l'accès à l'emploi pour les personnes formées.
Exemple: L'allègement des cotisations patronales est un exemple de politique active de l'emploi qui vise à réduire le coût du travail pour les entreprises.
B. Les politiques passives
Les politiques passives ont pour objectif d'atténuer les effets du chômage. Elles incluent :
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L'indemnisation des chômeurs, garantissant des ressources minimales.
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Les préretraites, incitant les travailleurs âgés à quitter le marché du travail.
Définition: Les politiques passives de l'emploi sont des mesures visant à atténuer les conséquences sociales et économiques du chômage, sans nécessairement chercher à réinsérer directement les chômeurs sur le marché du travail.
L'indemnisation du chômage suit deux logiques :
- Une logique d'assurance, financée par les cotisations sociales et basée sur les salaires antérieurs.
- Une logique d'assistance, versée sous condition de ressources.
Highlight: La réforme de l'assurance chômage, selon les libéraux, considère qu'un niveau élevé d'allocations chômage peut favoriser le chômage. Cette réforme tend à durcir les conditions d'indemnisation.