Reconstituer des climats très anciens
Cette partie du chapitre explore les méthodes utilisées pour reconstituer et comprendre les variations climatiques passées sur des échelles de temps beaucoup plus longues. Elle introduit le concept de paléoceintures climatiques, qui sont des zones correspondant à peu près à une latitude et qui ont été exploitées dans le passé.
Exemple: Les régions où s'est formé le charbon au Carbonifère avaient un climat chaud et humide, propice à la formation de matière végétale.
Le document explique que l'abondance de charbon est un indice de la teneur en CO2 atmosphérique de l'époque, fournissant ainsi des informations précieuses sur le climat du passé.
La section suivante traite de l'évolution du climat au cours du Cénozoïque. Elle souligne l'importance de la tectonique des plaques et des mouvements horizontaux de la lithosphère dans la formation des chaînes de montagnes et leurs effets sur le climat.
Highlight: L'altération de certains minéraux consomme du CO2, influençant ainsi la concentration de ce gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
Le chapitre explique également comment la variation de la position des continents a modifié la circulation océanique, un phénomène responsable des changements de température moyenne du globe.
Vocabulaire: Le Cénozoïque est l'ère géologique qui s'étend de -66 millions d'années à aujourd'hui.
La dernière partie de cette section se concentre sur une période chaude particulière : le Mésozoïque. Durant cette époque, notamment au Crétacé, tous les indices climatiques révèlent un réchauffement significatif.
Highlight: Au Crétacé, la Terre ne possédait probablement plus aucune calotte polaire, et la température moyenne était d'environ 20°C, contre 15°C actuellement.
Le document explique que cette période chaude coïncide avec une phase d'expansion océanique qui a conduit à l'ouverture des océans et à la dislocation du supercontinent. L'activité des dorsales océaniques a entraîné un important dégazage de CO2, contribuant aux variations climatiques observées.