La Structure Interne du Globe Terrestre et ses Caractéristiques
La structure interne du globe terrestre est un système complexe composé de plusieurs couches distinctes, chacune ayant des propriétés physiques et chimiques uniques. Cette organisation interne peut être étudiée grâce aux ondes sismiques et leur propagation à travers les différentes couches terrestres.
La croûte terrestre, la couche la plus externe, présente une épaisseur variable : environ 7 km sous les océans et jusqu'à 30 km sous les continents. Elle est séparée du manteau par une discontinuité majeure appelée le Moho. Le manteau lui-même est divisé en plusieurs zones, dont la lithosphère rigide et l'asthénosphère plus ductile, où se produisent les mouvements de convection.
Définition: La discontinuité de Mohorovicic Moho est la limite entre la croûte et le manteau supérieur, caractérisée par un changement brusque de la vitesse des ondes sismiques et de la densité des roches.
La chaleur interne du globe se propage selon deux mécanismes principaux : la conduction et la convection thermique. Le gradient géothermique, qui mesure l'augmentation de la température avec la profondeur, est en moyenne de 30°C par kilomètre dans la croûte terrestre. Cette chaleur influence directement la formation des types de roches magmatiques et leurs caractéristiques.
Exemple: La péridotite, roche caractéristique du manteau, se forme dans des conditions de haute température et pression, illustrant l'influence des conditions internes sur la composition des roches.
La tomographie sismique permet d'étudier la structure interne de la Terre en analysant la propagation des ondes sismiques. Cette technique révèle l'existence de zones d'ombre sismique, notamment autour du noyau externe liquide, où les ondes S ne peuvent pas se propager. Ces observations ont permis de comprendre la structure en couches du globe et les propriétés physiques de chaque zone.
Point Important: La zone de basse vitesse LVZ dans l'asthénosphère est une région où la vitesse des ondes sismiques diminue en raison de la température élevée et de la nature plus ductile des roches, permettant les mouvements de convection mantellique.