Surfaces d'échanges et adaptations des plantes
Les plantes à fleurs ont développé d'importantes surfaces d'échanges avec leur environnement, tant au niveau du sol que de l'atmosphère.
Au niveau des racines, les poils absorbants augmentent considérablement la surface de contact avec le sol. Une étude microscopique de la zone pilifère a permis d'évaluer la surface et le nombre total de ces poils. De plus, les mycorhizes, associations symbiotiques entre champignons et racines, amplifient encore cette surface d'échange. Une expérience sur des plants de basilic a montré une croissance accrue de 8 cm pour les plants mycorhizés.
Exemple: Une expérience sur des graines de basilic a montré une croissance supérieure de 8 cm pour les plants cultivés dans un sol contenant des champignons mycorhiziens.
Certaines plantes présentent des adaptations au manque d'eau. Par exemple, l'oyat possède des feuilles qui s'enroulent en cas de déshydratation, limitant ainsi les pertes d'eau.
Highlight: L'oyat s'adapte à la sécheresse en enroulant ses feuilles pour réduire l'évaporation.
Au niveau des feuilles, la surface d'échange avec l'atmosphère est maximisée. Une étude utilisant le logiciel Mesurim a permis de mesurer précisément la surface foliaire, atteignant 36 cm² pour une feuille de pommier. L'observation microscopique d'une feuille de tomate a révélé sa structure interne complexe, adaptée aux échanges gazeux.
Vocabulary: Schéma plante SVT terminale - Représentation détaillée de l'organisation d'une plante, incluant ses différents organes et tissus.
Les stomates, structures présentes sur l'épiderme des feuilles, régulent les échanges gazeux. Une observation microscopique d'un épiderme de maïs a permis de les visualiser.