Les stratégies de reproduction chez les plantes
La reproduction asexuée permet aux plantes d'occuper l'espace efficacement sans passer par la production de graines. Elle utilise des organes spécialisés comme les stolons du fraisier, les rhizomes d'iris ou les tubercules de dahlia.
Le clonage in vitro représente une technique moderne de reproduction asexuée. Des tissus ou cellules isolés sont placés sur un milieu nutritif approprié en conditions stériles, permettant une multiplication rapide des plantes génétiquement identiques.
La reproduction sexuée chez les plantes à fleurs implique des organes spécialisés observables dans la dissection d'une fleur de colza. L'observation microscopique du pistil, des ovaires, des étamines et du pollen révèle la complexité de ce mécanisme.
💡 À retenir : Contrairement à la reproduction sexuée qui crée de la diversité génétique, la reproduction asexuée des végétaux produit des clones génétiquement identiques à la plante mère.
La fécondation se déroule dans l'ovaire après la germination du grain de pollen sur le stigmate. Le tube pollinique croît à travers les tissus du pistil pour atteindre l'ovule. Les plantes peuvent être hermaphrodites (comme le soja et le blé), dioïques (comme le kiwi) ou monoïques comme les pimprenelles.
Après la fécondation, l'ovaire se transforme en fruit et les ovules en graines. Cette transformation est observable chez le colza, le cerisier ou le haricot.
La dispersion des graines représente une étape cruciale de mobilité pour les plantes. Plusieurs adaptations facilitent cette dissémination : structures légères pour le transport par le vent (pissenlit), flottabilité pour la dispersion par l'eau (lotus sacré), crochets pour s'accrocher au pelage des animaux (grande bardane), ou fruits pulpeux incitant à la consommation par les animaux (violette odorante).