Séismes, volcans, tectonique des plaques et l'aléa

Légende alternative :

décalage purement horizontal des blocs. Plus la longueur de la faille est grande plus l'énergie libérée par le séisme est importante donc plus la magnitude est grande. Les mouvements du sous-sol peuvent être observés à l'aide d'un sismomètre qui enregistre les vibrations du sous-sol. Lors de l'observation d'un séisme, à différentes stations, on remarque que plus on est proche de l'épicentre, plus l'intensité est importante et le temps d'arrivée des ondes est court. La vitesse de propagation des ondes est rapide : entre 5 et 7 km/s Les ondes sismiques se propagent dans les différentes roches du sous-sol, la vitesse de déplacement des ondes varie en fonction de la densité des roches traversées. Plus les roches sont denses, plus la vitesse est rapide. Forces en extension Forces en compression Forces en cisaillement Les volcans On distingue 2 types de volcans: -les volcans effusifs ou rouge, la lave est fluide et s'écoule du cratère, ils sont peu dangereux pour les populations, la lave donne une roche noire -les volcans explosifs ou gris, ils se caractérisent par une explosion de roches en fusion et de cendre donnant naissance à une nuée ardente qui se déplace très vite le long des pentes. Ces volcans sont très dangereux pour les populations. Les deux types de volcans présentent une forme de cône et lors d'une éruption ils modifient le paysage. Les volcans effusifs présentent une lave (roche en fusion à la sortie du volcan) fluide qui donne une roche noire, le basalte. Le dôme volcanique se construit par la superposition des différentes coulées de lave. Les volcans explosifs présentent une lave visqueuse qui donne une roche grise, l'andésite. Le dôme volcanique se construit par simple croissance résultant de la poussée du magma (roche en fusion contenant des gaz dans le volcan) en profondeur. Les volcans présentent une morphologie similaire, un dôme volcanique surmonté d'un cratère. Un réservoir magmatique (poche contenant du magma en profondeur sous le volcan) situé en profondeur et communiquant avec le cratère par une cheminée. La tomographie sismique permet de mettre en évidence le réservoir magmatique, cette technique est basée sur le fait que les ondes sismiques sont ralenties dans un matériau plus dense. Lors d'une éruption le magma remonte par la cheminée sous l'effet de la poussée des gaz et de la différence de densité entre les roches. On observe deux grands types de roches volcaniques: les basaltes et les andésites. L'observation de roches volcaniques nous montre qu'elles sont constituées d'éléments très petits, les minéraux. Ces minéraux peuvent être différents d'une roche à l'autre. La présence de vacuoles dans ces roches nous montre que le magma de départ contient des gaz, plus le magma est visqueux, plus les bulles de gaz seront grosses. Les volcans explosifs ont un magma visqueux. L'analyse microscopique du basalte et de l'andésite nous montre que ces roches comportent de la matière non cristallisée appelée verre volcanique, des microlithes et des phénocristaux. Plus la vitesse de refroidissement de la lave est lente plus les cristaux sont gros et inversement. La comparaison d'un basalte et d'un gabbro qui sont deux roches issus du même magma, nous montre que dans un gabbro il n'y a pas de verre, il n'y a que des phénocristaux qui se touchent. - phénocristaux micrelishe 2a tectonique des plaques Une plaque lithosphérique est une partie superficielle du globe terrestre délimitée par une forte activité sismique et volcanique, on peut donc observer que le globe est découpé en 12 plaques majeures, en mouvement les unes par rapport aux autres (théorie de Wegener « la dérive des continents »). Les frontières de plaques sont associées aux reliefs caractéristiques (fosses océaniques, chaine de montagnes côtières ou continentales, chaines sous-marines: les dorsales). Entre les plaques lithosphériques on observe deux types de mouvements: -Distensif ou écartement: au niveau des dorsales océaniques -Compressif ou rapprochement: au niveau des fosses océaniques et des chaines de montagnes côtières ou continentales. La lithosphère est la partie superficielle du globe comprise entre 0 et 100 Km de profondeur, elle est partiellement fondue. On peut donc dire que la lithosphère « glisse » sur l'asthénosphère. Les mouvements des plaques : -Mouvements d'écartement (phénomène d'accrétion): les deux plaques s'écartent l'une de l'autre permettant l'écartement des continents et l'ouverture des océans. Cette zone est caractérisée par un volcanisme de type effusif, une forte activité sismique superficielle, une dorsale et un rift. -Mouvements de rapprochement (phénomène de subduction): lorsque la lithosphère océanique glisse sous la lithosphère continentale, on observe la naissance d'une chaine de montagnes côtières, la présence d'une fosse océanique, un volcanisme de type explosif ainsi qu'une forte activité sismique superficielle et profonde. C'est aussi lorsque deux lithosphères continentales se rencontrent, aucune ne plonge sous l'autre et cela donne naissance à une chaine de montagnes continentales. fosse océanique chaine cotière dorsale océanique chaine continentale QUEST AFRIQUE ocean ecartement volcanisme effusif asthenosphère dorsale Place les légendes suivantes: oolan, zone de rapprochement, zone d'écartement, nt, dorsale, volcanisme rouge, volcanisme gris, lithosphère océanique, lithosphère continentale, asthenosphère, fosse océanique, séisme fosse ithosphère océanique rapprochement hosphère continent Des risques liés à l'activité interne Pour déterminer les risques sur un territoire ou à l'échelle du globe il faut : -Cartographier l'aléa en s'appuyant sur la fréquence du phénomène et son intensité -Evaluer la vulnérabilité des territoires en analysant la densité de population et les infrastructures (type de bâtiments, date de construction...) Le risque correspond à la combinaison l'aléa et de la vulnérabilité, si l'aléa est fort et la vulnérabilité est importante, le risque est très élevé mais si l'aléa est fort et que la vulnérabilité est nulle, il n'y a pas de risque. L'aléa étant connu le seul paramètre qui permet de réduire le risque et la vulnérabilité, il faut donc jouer sur ce paramètre. Pour cela en fonction de l'aléa on peut: -Prévenir et éduquer les populations (DICRIM, PPRN) -Aménager le territoire en fonction du risque -Réaliser des constructions résistantes face à l'aléa -Surveiller l'aléa, le prévoir et mettre en place des systèmes d'alerte lorsque cela est possible L'aléa sismique représente la probabilité pour un lieu géographique donné d'avoir un événement sismique d'une intensité donnée