Inégalités mondiales dans la disponibilité en eau douce

La carte mondiale présentée illustre les disparités frappantes en termes de disponibilité en eau douce renouvelable par habitant et par an. Cette ressource vitale est très inégalement répartie à l'échelle planétaire, créant des situations de stress hydrique dans de nombreuses régions.

Definition: Le stress hydrique survient lorsque la demande en eau dépasse la quantité disponible pendant une certaine période ou lorsque sa mauvaise qualité en limite l'usage.

La carte met en évidence les zones où l'accès à l'eau potable est particulièrement difficile, touchant moins de 70% de la population. Elle souligne également les régions où l'agriculture irriguée est fortement développée, ainsi que les principaux aménagements hydrauliques comme les grands barrages et les usines de dessalement d'eau de mer.

Highlight: Les tensions internationales autour de la ressource en eau sont particulièrement marquées dans certaines régions, comme le montre la carte.

La carte présente aussi une classification des risques naturels et technologiques à l'échelle mondiale. Parmi les risques naturels, on trouve les volcans, les zones sismiques, les cyclones, les tsunamis et les inondations fréquentes. Les risques technologiques comprennent les accidents nucléaires, chimiques et pétroliers, ainsi que le dégazage le long des routes maritimes.

Vocabulary: Le dégazage désigne le rejet illégal d'hydrocarbures par les navires en mer, une pratique polluante qui menace les écosystèmes marins.

Concepts clés de la gestion des risques

Ce chapitre introduit des concepts essentiels pour comprendre la gestion des risques et des catastrophes naturelles :

La vulnérabilité est définie comme la fragilité d'une société qui la rend sensible à un aléa. Le risque représente un danger potentiel menaçant un territoire, tandis qu'une catastrophe est la conséquence d'un événement destructeur caractérisé par de nombreuses victimes et/ou des dégâts matériels importants.

Definition: L'aléa est un élément naturel qui affecte un espace, tandis que l'enjeu représente un objet auquel des acteurs attribuent une valeur.

La prévision consiste en la surveillance de l'aléa responsable du risque. La résilience, quant à elle, désigne la capacité d'une société à se relever d'une catastrophe et à se reconstruire.

Le document distingue deux types principaux de risques :

1. Les risques naturels, liés à la tectonique des plaques (risques telluriques comme les séismes, volcans, tsunamis) et au climat (cyclones, sécheresse).

2. Les risques technologiques, plus fréquents dans les pays industrialisés, incluant les accidents nucléaires, chimiques et pétroliers.

Example: L'accident nucléaire de Tchernobyl en 1986 et l'explosion de l'usine AZF à Toulouse en 2001 sont cités comme exemples de risques technologiques majeurs.

Highlight: Il existe également des risques combinés, comme l'illustre la catastrophe de Fukushima en 2011, où un tsunami a entraîné l'effondrement d'une centrale nucléaire.

Comprendre le risque majeur

Ce chapitre explique la notion de risque majeur en détaillant ses composantes :

Le risque majeur résulte de la combinaison de l'aléa (la probabilité qu'un événement dangereux se produise) et des enjeux (les éléments vulnérables exposés à cet aléa). Dans le cas d'un mouvement de terrain, l'aléa serait la probabilité que ce mouvement ait lieu, tandis que les enjeux comprendraient les habitants, les bâtiments et les infrastructures de la zone concernée.

Example: Un mouvement de terrain provoquant des dégâts sur les bâtiments et affectant les habitants illustre concrètement la matérialisation d'un risque majeur.

Le document souligne que même si les catastrophes restent relativement rares, leur fréquence et leur intensité augmentent, rendant les sociétés de plus en plus vulnérables. Cette vulnérabilité touche particulièrement les populations les plus pauvres, qui n'ont souvent pas les moyens de prévenir les risques (par exemple, par des évacuations) ni de limiter les conséquences des catastrophes.

Highlight: La vulnérabilité accrue des populations pauvres face aux risques naturels et technologiques souligne l'importance d'intégrer les questions de justice sociale dans la gestion des ressources en eau et la prévention des risques.

Prévention des risques et gestion des catastrophes

Ce chapitre présente les différents acteurs impliqués dans la prévention des risques et la gestion des catastrophes, ainsi que leurs actions respectives :

Acteurs :

• Autorités publiques : l'État, le ministère de l'Intérieur, les préfectures
• Services de secours : pompiers, gendarmes, armée
• Société civile : associations, réseaux sociaux
• Secteur privé : ouvriers, artisans, assurances

Actions :

• Prévention : construction d'usines de dessalement pour assurer l'accès à l'eau potable
• Gestion de crise : distribution d'eau, de nourriture et de médicaments, évacuations, soins
• Reconstruction : évaluation des dégâts, nettoyage, reconstruction des habitations

Highlight: La gestion efficace des catastrophes nécessite une coordination étroite entre de nombreux acteurs aux compétences variées.

Le document souligne l'importance des mesures d'information et de sensibilisation mises en place par les acteurs publics pour prévenir les risques. Ces actions visent à préparer la population à faire face aux situations d'urgence et à adopter les comportements appropriés en cas de catastrophe.

Example: Les campagnes de sensibilisation peuvent inclure des exercices d'évacuation, la distribution de guides pratiques sur les gestes à adopter en cas de catastrophe, ou encore l'installation de systèmes d'alerte précoce.

Cette approche globale de la gestion des risques et des catastrophes illustre l'importance d'une préparation à long terme et d'une réponse coordonnée pour renforcer la résilience des communautés face aux impacts du changement climatique sur les risques naturels.

Page 5 : Gestion des Catastrophes

Cette page détaille les différents acteurs impliqués dans la prévention des risques et la gestion des catastrophes.

Vocabulary: Déblayer signifie débarrasser, dégager ou libérer un espace.

Example: Les actions incluent la distribution d'eau, de nourriture et la mise en place de foyers d'urgence.

Gestion des ressources en eau et risques naturels au Bangladesh

Le Bangladesh, situé en Asie du Sud, dépend fortement de ses ressources en eau pour son économie et sa population. L'eau permet des activités économiques essentielles comme la riziculture et la pisciculture, tout en satisfaisant les besoins quotidiens des habitants. Cependant, cette ressource vitale est également source de risques majeurs, notamment les inondations et les cyclones, dont la fréquence et l'intensité sont exacerbées par le changement climatique global.

Vocabulary: La riziculture désigne la culture du riz, tandis que la pisciculture fait référence à l'élevage de poissons et crustacés comme les crevettes.

Ces catastrophes naturelles entraînent non seulement des pertes humaines et des dégâts matériels considérables, mais ont également des conséquences environnementales graves telles que l'érosion des sols et la salinisation des terres et des eaux douces. Face à ces défis, divers acteurs locaux et internationaux, comme le FIDA (Fonds International de Développement Agricole), s'efforcent de trouver des solutions d'adaptation aux inondations et cyclones.

Example: Parmi les solutions innovantes mises en place, on trouve les jardins flottants qui permettent de cultiver des légumes même en période d'inondation, ainsi que la construction de barrages pour réguler les flux d'eau.

Highlight: La gestion des ressources en eau au Bangladesh est un enjeu crucial qui illustre parfaitement les défis posés par le changement climatique dans les régions vulnérables.