La deuxième page approfondit le lien entre langage et pensée. Elle commence par citer Saussure qui compare le langage à une feuille de papier, où la pensée serait le recto et le son le verso. Cette métaphore illustre l'interdépendance entre le signifié (l'idée) et le signifiant (le mot).

Le texte explore ensuite plusieurs aspects de la relation entre langage et pensée :

1. Les mots fixent la pensée : Hobbes souligne que le langage permet de donner une forme stable aux idées, facilitant leur mémorisation et leur transmission.

2. Pas de pensée sans langage : Benveniste affirme que le langage est non seulement un moyen de transmettre la pensée, mais aussi une condition nécessaire à son élaboration.

3. Les limites du langage : Le texte présente deux perspectives sur les pensées potentiellement intraduisibles par le langage.

Citation: "C'est dans le mot que nous pensons" - Hegel

Hegel soutient que toute pensée peut être exprimée par le langage, et que l'impression d'ineffabilité résulte d'une pensée encore imprécise.

Highlight: Bergson, en revanche, souligne les limites du langage pour exprimer la singularité de l'expérience individuelle, suggérant que seule une utilisation poétique du langage peut approcher cette réalité intérieure.

Cette partie offre une réflexion approfondie sur le rapport entre langage et pensée, un sujet central dans la philosophie du langage.