Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production

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 Science économique
Chapitre 2 : Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la
production
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Science économique Chapitre 2 : Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production Définitions : Commerce international : Ensemble des échanges de biens et services entre pays La spécialisation (pour un pays): Fait de produire essentiellement le même bien et de l'exporter Avantage comparatif : Processus de spécialisation par lequel un pays à intérêt à se spécialiser dans la production de biens où il possède le plus grand avantage ou le plus petit désavantage Dotation factorielle : Quantités de facteurs de productions disponible dans une économie Dotation technologique : Techniques de production et innovations disponible dans une économie Le commerce intra-branche: Commerce croisé de biens similaires. Les échanges intra-branche sont donc les importations et les exportations de produits d'une même branche d'activité Différenciation des produits : Stratégie d'entreprise visant à distinguer leurs produits de ceux de la concurrence. Elle peut-être horizontale (dans une logique de similitude) ou verticale (dans une logique de différence) La fragmentation de la chaîne de valeur : Les firmes multi-nationales cherchent à créer de la valeur. Pour cela, elle fabrique chaque segment de leur produit (de la conception de la commercialisation) séparément. Et elle n'hésite pas à repartir dans la production dans différents pays afin de tirer profits de leurs avantages comparatifs Compétitivité : Aptitude à faire...

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face à la concurrence en terme de prix, c'est la compétitivité prix ou en s'appuyant sur des éléments hors prix fondés sur la qualité, l'innovation et la différenciation, c'est la compétitivité hors-prix Chaîne de valeur : Ensemble des opérations de conception, de logistique, de production et de service nécessaire à la production d'un produit final et qui chacune ajoutent de la valeur au produit Externalisation : Sous traitance de tâches auparavant effectué au sein de la firme et reprise par une autre entreprise Libre échange : politique commerciale qui permet la libre circulation des biens, des services t des capitaux grâce à l'élimination des obstacles aux échanges internationaux Protectionnisme : mesures visant un protéger la production d'un pays contre la concurrence étrangère à l'aide de barrières tarifaires (ex : droits de douane) et de barrières non-tarifaires (ex : normes techniques et quotas) I. Quels sont les déterminants des échanges internationaux A. Les avantages comparatifs et les dotations factorielles et technologiques Apport: de la théorie des avantages absolus à la théorie des avantages comparatifs Selon Adam Smith (1723-1790), économiste britannique, les individus ont intérêt à ne pas tout produire eux même mais à échanger. Il parle d'avantage absolus pour décrire le fait qu'un producteur est capable de produire un bien à un coût inférieur aux autres. Ainsi, chacun à intérêt à se spécialiser dans la production où il a les coûts les plus faibles. Smith montre que ce raisonnement est également applicable à l'échelle internationale. Par conséquent, selon lui, les pays ont intérêt à se spécialiser dans la production où ils sont les plus efficaces. Smith révolutionne l'approche du commerce international alors qu'il était considéré comme un «jeu à somme nulle » par les économistes de l'époque : ce que les uns gagnent, les autres le perdent. Selon l'approche de Smith, le commerce international devient un jeu à somme positive, ou chaque nation spécialisée dans un domaine a un avantage à commercer avec un autre. Tous y gagnent. Il y a gain à l'échange. Il correspond au bénéfice que chaque coéchangiste va retirer de sa participation de marché. David Ricardo (1772-1823), économiste britannique, montre qu'un pays qui ne disposerait d'aucun avantage absolu a cependant intérêt à jouer la carte de la spécialisation et de l'ouverture au commerce international en se fondant sur l'avantage comparatif. Ainsi, même quand un pays ne détient aucun avantage absolu, il a intérêt à se spécialiser dans la production où son coût relatif est le plus faible, c'est-à-dire que chaque nation a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle elle est relativement (donc par rapport à ses autres productions) la plus efficace (le plus grand avantage ou le plus petit désavantage) Synthèse : Pour Adam Smith et David Ricardo, chaque pays a intérêt à se spécialiser et à commercer avec les autres, pour en tirer un gain mutuel. Les avantages comparatifs de chaque pays (relativement par rapport aux autres) sont liés à des différences de techniques de production, donc de productivité et de coût. Ces avantages s'expliquent aussi par des différences de dotation factorielles. En effet, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les productions intensives en facteurs relativement abondants dans ce pays par rapport aux autres pays. L'avance technologique, liée aux dépenses en recherche et développement, engendre des exportations des pays innovateurs vers les autres pays. La diffusion de l'innovation provoque une modification des flux d'échanges entre pays innovateurs, pays suiveurs et pays en développement (PED) B. Les échanges internationaux entre pays comparables le Synthèse : La différenciation horizontale consiste à produire un bien qui fait partie de la même gamme, mais se différencie par la marque, design ou autre. On peut donc parler de différenciation horizontale par la variété. Alors que la différenciation verticale porte sur des produits de gammes différentes (une Clio VS une Ferrari par exemple). Il est question alors de la différenciation verticale par la qualité. Synthèse : Contrairement à l'époque de David Ricardo, le commerce international se concentre depuis 1945 entre des pays proches par la distance et par le niveau de développement. Par ailleurs, le commerce intra-branche domine puisque les pays les plus riches tendent à échanger entre eux des produits similaires. Ainsi, les échanges intra-branche entre pays (produits similaires et de même gamme, mais de marque ou de design différents) et verticalement (produit similaires mais de gammes différentes). De plus, la qualité des produits est également une implication des échanges entre pays comparables.Enfin, la fragmentation de la chaîne de valeur répartit les différentes étapes de la fabrication du bien dans différents pays en fonction de leurs avantages comparatifs respectifs. Par exemple, les pays européens, grâce au marché unique et à la libre-circulation des biens et des salariés, procèdent à une fragmentation de la chaîne de valeur pour la production de certains biens comme les avions Airbus. Commerce entre pays comparables Commerce intra-branche Biens intermédiaires Fragmentation de la chaine de valeur Nouvelles théories du commerce international Tous types de biens II. Quels rôles jouent les firmes dans la mondialisation A. Productivité des firmes et compétitivité d'un pays Valeur ajoutée R&D Différenciation des produits Conception ...... Immatériel pré-production Qualité des produits Chaîne de valeur mondiale dans les années 2000 Logistique : Achats Production Activités matérielles de production Commerce entre pays aux caractéristiques différentes Différence en termes de facteurs de productions Différences de dotations factorielles Apport: Une firme multinationale (FMN) est une entreprise qui possède ou contrôle plusieurs filiales de production et/ou de distribution dans plusieurs pays. Elle est composée d'une société-mère (dans son pays d'origine) et d'entreprises détenues ou contrôlées à l'étranger, appelées filiales. Logistique Théorème HOS Synthèse : Avec l'ouverture croissante des échanges et la baisse des coûts des transports liés à la mondialisation, les firmes voient la pression concurrentielle s'accroître. La compétitivité, qui désigne l'aptitude d'un pays à satisfaire la demande et à faire face à la concurrence, est étroitement liée à la capacité des entreprises et des acteurs économiques à apparaître comme les plus efficaces. Deux types de compétitivité sont à distinguer : compétitivité prix, essentiellement liée aux coûts de production et la compétitivité hors-prix qui prend en compte de multiples facteurs tel que la qualité, les délais de livraison, le SAV... Les entreprises vont donc chercher à améliorer leur productivité, c'est-à-dire l'efficacité des facteurs de production, afin de maintenir leurs parts de marché. La compétitivité prix et hors-prix d'un pays dépend donc de la productivité des firmes. En effet, cette dernière résulte de nombreux déterminants parmi lesquels la qualité des institutions, du système de santé et d'éducation, l'importance de la recherche et développement et la maîtrise des technologies innovantes. B. L'internationalisation de la chaîne de valeur accroît les échanges internationaux Marketing Commerce inter-branche Services Immatériel post-production Comparaisons des coûts entre les produits d'un même pays Différence de productivité du travail Théorème des avantages comparatifs Chaîne de valeur mondiale dans les années 1970 Différences de dotations technologiques Activités de la chaîne de valeur ⒸBelin Éducation/Humensis, 2020 Sciences économiques et sociales Term Ⓒ Droits réservés Comparaisons des coûts entre pays Théorie des avantages absolus D'après la courbe du sourire, dans de nombreux domaines, c'est soit dans les activités en amont, comme le développement d'un nouveau concept, la recherche et le développement (R-D) ou la fabrication de composants essentiels, soit dans les activités en aval, comme la commercialisation, la stratégie de marque et le service après-vente, que la valeur ajoutée est généralement la plus importante. Les activités intermédiaires, comme l'assemblage des produits, sont celles qui apportent le moins de valeur ajoutée. Ces activités sont généralement délocalisées vers des économies émergentes et en développement. Apport : une firme multinationale est composée d'une société mère dans un pays et d'au moins une filiale située dans le reste du monde. Et une filiale est une entreprise dont la société mère détient au moins 10% du capital et qui exerce une influence significative. La stratégie la plus fréquente utilisée par une firme pour devenir une firme multinationale consiste à procéder à un investissement direct à l'étranger. La définition du FMI des investissements directs à l'étranger (IDE): « engagements des capitaux effectués en vue d'acquérir un intérêt durable (une part), voire une prise de contrôle, dans une entreprise exerçant ses activités à l'étranger »>. L'IDE peut donc viser à créer une filiale nouvelle, étendre les capacités de production d'une filiale déjà existante, acheter une entreprise (fusion-acquisition) ou créer une entreprise commune avec une société locale (« joint-venture »). L'essor des FMN se mesure notamment au volume et aux flux des IDE. 100 80 09 40 20 Synthèse : Depuis les années 1980, notamment du fait de la baisse des coûts de transport, les étapes de fabrication des produits sont réparties sur l'ensemble des continents, c'est l'internationalisation de la chaîne de valeur. Ce processus permet aux firmes d'exploiter les avantages comparatifs des différents territoires sur la planète de manière à réduire leurs coûts et à proposer aux consommateurs des produits attractifs. La fragmentation internationale du processus productif peut se réaliser de deux manières : Ainsi, l'internationalisation de la production accentue la spécialisation des firmes et l'essor des flux de commerce international. L'internationalisation de la production correspond donc à la fois au fait que les pays se spécialisent dans certains secteurs (augmentation du commerce international de produits finis) et à la fois le fait que la production d'un produit peut s'effectuer dans plusieurs (augmentation du commerce international de biens intermédiaires La firme peut procéder à l'investissement direct à l'étranger (IDE) pour créer ou acquérir une filiale. Dans ce cas la firme devient une firme multinationale (= firme transnationale) Une firme peut aussi internationaliser sa chaîne de valeur en recourant à l'externalisation international III. Quels sont les effets du commerce international A. Les gains en termes de baisse de prix 2 Le recul de la pauvreté 10 Gains de productivité (Ricardo) Spécialisation selon les avantages comparatifs for 20 Baisse des coûts unitaires Baisse des prix sur les marchés mondiaux Gains de pouvoir d'achat Baisse des prix de vente Synthèse : la multiplicité des échanges associée aux transformations du processus productif ont de multiples conséquences et notamment sur les producteurs et les consommateurs, à court et à long terme. En effet, à court terme, sous les effets conjugués de la spécialisation et de l'augmentation de la compétition sur les marchés concurrentiels, les prix ont tendances à baisser. Ceci bénéficie donc aux consommateurs qui voient leur pouvoir d'achat progresser, mais aussi aux producteurs, qui voient le prix de leurs consommations intermédiaires baisser. De plus, à long terme, la spécialisation dans les activités les plus productives (théorie de Ricardo) ou les moins coûteuses (théorie HOS) permet une baisse des coûts unitaires de production et de fait des prix plus attractifs sur les marchés mondiaux. Cette baisse des coûts unitaires est également possible grâce aux économies échelles permises par l'extension des marchés et par la diffusion du progrès technique qui favorise les gains de productivité. Un effet de concurrence doit aussi inciter les producteurs dans chaque pays à réaliser des effets de compétitivité. prix. Baisse des coûts (HOS) B. Les effets de commerce international sur les inégalités 1. Les inégalités entre pays Apport: Au début du 19ème siècle et durant près d'un siècle et demi, la croissance économique mondiale s'est presque exclusivement concentrée dans certains pays tels que les États-Unis, les pays d'Europe occidentale (pays développés) ce qui s'est traduit par un accroissement des inégalités entre pays (la croissance est source de revenus). Cette tendance s'est renversée à partir des années 1980. Poussée de la classe moyenne chinoise et indienne A Les classes populaires des pays riches stagnent 60 30 40 50 70 percentile of global income distribution Les super- riches 80 encore plus riches C B Progrès technique 90 95 100 Innovation | Amélioration de l'éfficacité des facteurs de production Gains de productivité Baisse du coût de production Voici d'abord son mode d'emploi : En abscisses (échelle horizontale), la distribution des terriens en fonction de leur revenus. A gauche, les plus pauvres, à droite, les plus riches. Ainsi, entre 95 et 100, ce sont les 5% les plus riches. → En ordonnées (échelle verticale), la progression du revenu entre 1988 et 2008. Par exemple, hors inflation, les revenus médians (au centre) ont progressé de 80%. Que nous dit ce graphique ? Quatre choses : La pauvreté a reculé dans le monde : les revenus des 2% les plus pauvres ont augmenté de 20%, les revenus des 30% les plus pauvres ont augmenté entre 20 et 50%. → Les classes moyennes chinoise et indiennes se sont enrichies. : les revenus des humains se situant à la médiane ont progressé de 80% La classe populaire des vieux pays riches a stagné : les revenus situés entre le 80e centile et le 85e centile: ils n'ont pas bougé Les 1% les plus riches sont encore beaucoup plus riches : C'est la trompe de l'éléphant. Leurs revenus ont progressé de 70% Synthèse : les effets sur les inégalités de l'ouverture internationale sont complexes, puisque celle-ci en permettant le développement et la croissance de certains pays émergents (notamment asiatiques) a conduit une part non négligeable de la population mondiale à sortir de la pauvreté en réduisant ainsi les inégalités entre certains pays. Et dans le même temps, le commerce international, à conduit à favoriser encore davantage la position des mieux dotés. En effet, la spécialisation des pays en développement dans des productions intensives en main d'œuvre conduit à une hausse de la demande de travail et à une élévation des salaires. Ainsi, le niveau de vie de certains pays insérés dans les échanges mondiaux, convergent vers la moyenne mondiale. Par conséquent, le commerce international, en favorisant la hausse de la production, la hausse de l'emploi et la baisse des prix contribue à la réduction de la pauvreté et des inégalités entre pays. Enfin, certains pays émergents mènent des stratégies de remontées des filières vers des productions à plus forte valeur ajouté qui permettent la hausse des revenus. Ils sont ainsi conduits à délocaliser des productions vers des pays moins avancés qui peuvent, de fait, entamer une dynamique de rattrapage. 2. Les inégalités de revenus au sein de chaque pays Apport: Le progrès technique et la mondialisation sont liés. En effet, le progrès technique est encouragé par l'accroissement de la concurrence internationale entre les entreprises (celles-ci sont fortement incitées à innover pour échapper à la concurrence et se retrouver en situation de monopole temporaire). Celle-ci vont donc accroître leurs investissements en Recherche et Développement et leur demande de travail qualifié. Il en résulte un creusement des inégalités de revenus entre travailleurs qualifiés et non qualifiés au sein des pays et notamment des pays développés (c'est la notion de « progrès technique biaisé »). Il est donc important d'articuler les deux phénomènes pour comprendre l'évolution des inégalités de revenu. C. Le débat entre libre-échange et protectionnisme 1. Le libre-échange Le libre échange est une doctrine économique prônant la liberté de circulation de tous les biens et services entre les nations (produits, services, capitaux, devises...). La politique commerciale qui en résulte recommande comme principe de « laisser-faire » le marché et se traduit par la suppression de tous les obstacles aux échanges internationaux (droits de douane, quotas...) Apport : Dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale, des institutions internationales favorables au libre-échange (GATT en 1947, OMC en 1995, Accords commerciaux régionaux comme la Communauté Économique Européenne créée en 1957) sont mises en place, ce qui réduit les obstacles aux échanges. L'essor du commerce international est aussi favorisé par des progrès techniques et la baisse des coûts de transports et communications. Ainsi, le libre-échange, c'est-à-dire la libre circulation des bien, des services et des capitaux, permet aux pays de se spécialiser en fonction de leurs avantages comparatifs et stimule leurs échanges. Le libre-échange est donc une condition de l'internationalisation de la chaîne des valeurs mondiale, dont les pays en développement tirent parti en termes de productivité, de croissance, d'emploi et de remontées des filières. 2. Le protectionnisme Plusieurs types de mesure protectionniste: Droits de douane sur les produits importés (taxes exprimés en % de la valeur d'un produit importé) ex : la taxation par les autorités américaines des vins de bordeaux français Subventions publiques versées aux producteurs locaux afin de réduire les coûts de production ex : le versement de 15 millions d'aides européennes aux éleveurs français de poulets Réduction du taux de change pour diminuer le prix des exportations et augmenter le prix des importations ex : la sous évaluation artificielle du Yuan (monnaie chinoise) par les autorités chinoises (baisse du taux de change) Quotas d'importation, limitation légale des quantités importées ex : l'UE limite à partir de 2019 les importations d'acier à la moyenne des importations des trois dernières années, plus de 5% Normes sanitaires ou techniques, règles élaborées par les pouvoirs publics pour encadrer la qualité, la sécurité des produits, l'environnement ex : l'interdiction édictée par l'UE de désinfecter les volailles au chlore (norme sanitaire) Règles de contenu local, accordant des droits de douane réduits si les produits sont en partie créés sur place et intègrent des imputs locaux ex: Un pays oblige les entreprises étrangères de voitures implantées sur son sol à intégrer à leur production 30% de composants locaux. Synthèse : le protectionnisme a pour objectif la protection des producteurs nationaux. Il est mis en œuvre pour sauvegarder des emplois ou pour préserver la sécurité nationale ou sanitaire. Il peut être tarifaire et/ou non tarifaire et s'appuyer sur des instruments divers. Ainsi, la protection peut se justifier pour permettre à des industries « naissantes » de devenir compétitives. Il s'agit d'un protectionnisme éducateur qui doit être temporaires. En effet, dès que l'industrie est suffisamment compétitive pour faire face à la concurrence mondiale, la production doit être levée. D'autres arguments légitiment aussi un protectionnisme qui peut être qualifié de défensif, telle que la restructuration et le maintien de l'emploi des industries vieillissantes, mais aussi la concurrence déloyale de certains États ou encore les sécurités alimentaire et nationale.