Cette dernière partie du chapitre se concentre sur les défaillances liées aux biens publics et communs, ainsi que sur les moyens d'intervention de l'État pour pallier ces défaillances.
Les biens sont classés en quatre catégories selon leur caractère rival et excluable :
- Biens privés rivauxetexcluables
- Biens de club nonrivauxmaisexcluables
- Biens communs rivauxmaisnonexcluables
- Biens publics ou collectifs nonrivauxetnonexcluables
Définition : Un bien est dit rival si sa consommation par un agent réduit la quantité disponible pour les autres. Il est excluable s'il est possible d'en restreindre l'accès par un prix.
Le marché échoue particulièrement à produire efficacement les biens publics et les biens communs. Pour les biens publics, cela s'explique par l'impossibilité de générer un bénéfice en les produisant, conduisant au phénomène du "passager clandestin". Pour les biens communs, le risque est la surexploitation, comme l'explique Garrett Hardin dans "The Tragedy of the Commons".
Example : La défense nationale est un bien public classique, tandis que les ressources halieutiques sont un exemple de bien commun menacé de surexploitation.
Face à ces défaillances, l'État intervient de diverses manières :
- Régulation des externalités négatives ex:systeˋmedebonus−malus
- Mise en place de normes juridiques et de réglementations
- Production directe de biens publics
Highlight : L'intervention de l'État vise à corriger les défaillances du marché, mais elle présente elle-même des limites. Une approche complémentaire, combinant mécanismes de marché et action publique, est souvent considérée comme optimale.
Le chapitre conclut en soulignant l'importance de comprendre ces défaillances pour analyser le fonctionnement de l'économie et élaborer des politiques publiques efficaces.