Le Cénozoïque, s'étendant de -66 millions d'années à aujourd'hui, présente des indices géologiques des climats anciens variés. L'étude des stomates sur les feuilles fossiles permet d'évaluer la concentration en CO₂ atmosphérique passée. Le rapport isotopique δ18O dans les foraminifères des fonds marins renseigne sur la température des eaux océaniques profondes.
Example: Une diminution du nombre de stomates sur les feuilles indique une augmentation de la concentration en CO₂ atmosphérique.
Les variations climatiques du Cénozoïque sont largement influencées par la tectonique des plaques. La formation de chaînes de montagnes, comme l'Himalaya, a entraîné une consommation accrue de CO₂ atmosphérique par altération et érosion des roches, provoquant un refroidissement global.
Highlight: Depuis 30 millions d'années, on observe une tendance générale à la baisse de la température moyenne du globe et de la concentration en CO₂ atmosphérique, faisant du Cénozoïque une période globalement froide.
Le Mésozoïque, et particulièrement le Crétacé (-135 à -66 millions d'années), était une période chaude de l'histoire de la Terre. Les indices des variations climatiques récentes incluent la présence abondante de charbon, d'évaporites et de bauxites, ainsi que certains fossiles caractéristiques des climats chauds.
Vocabulary: Les évaporites sont des roches sédimentaires formées par évaporation d'eau dans des bassins fermés, typiques des climats chauds et arides.
La forte activité des dorsales océaniques durant cette période aurait libéré d'importantes quantités de CO₂ dans l'atmosphère, renforçant l'effet de serre et maintenant des températures élevées.