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Analyse - 17 aricles de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne

17/05/2023

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Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne
Introduction :
Durant la Révolution française, malgré la participation des
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Durant la Révolution française, malgré la participation des
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17 Articles Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne Introduction : Durant la Révolution française, malgré la participation des femmes aux révoltes et aux foules révolutionnaires, la Révolution n'a apporté que très peu de progrès pour les femmes. C'est d'ailleurs en pleine Révolution, en 1791, qu'Olympe de Gouges rédige sa Déclaration des droits de la femme et de la Citoyenne. Elle réécrit alors les articles de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen de 1789 essentiellement pour dénoncer les inégalités. Je vais tout d'abord passer à la lecture A Comme nous l'avons dit Olympe de Gouges a réécrit cette déclaration pour dénoncer les inégalités. Ainsi, nous pouvons nous demander: Comment O.d.G défend-elle l'égalité entre les hommes et les femmes dans ce pastiche de la DDHC ? Comme il n'est pas possible de délimiter des mouvements, nous allons suivre la linéarité du texte. Analyse: Dès le premier article, O.d.G remplace le terme "homme" en "femme" et emploi le présent à valeur de vérité générale, pour revendiquer l'égalité homme-femmes. Le substantif "homme" originel censé désigner le genre humain dans son ensemble, écarte en réalité les femmes. Dans l'article 2 après avoir insisté sur le caractère naturel des droits à savoir la liberté, la propriété, la sûreté, l'autrice ajoute l'adverbe "surtout" pour souligner que le droit de résister à l'oppression est très...

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importante, l'oppression ici n'est pas politique mais bien masculine. L'article 3, lui, met en évidence ce que devrait être la Nation : "la réunion de la Femme et de l'Homme", la négation restrictive "ne...que" exclut toute définition de la Nation qui n'inclurait pas les femmes. L'article 4. est réécrit avec ironie puisque Olympe de Gouges énonce que la liberté de la femme est bornée par "la tyrannie perpétuelle" des hommes. Ici, la tyrannie ne provient pas de la monarchie absolue mais bel et bien par le genre masculin. Pour Olympe de Gouges, la Constitution doit rendre à la femme sa liberté naturelle. Donc on a là encore comme dans l'article 2 l'argument que la liberté de la femme est naturelle, Olympe de Gouges a pu observer que dans la nature, les relations entre mâles et femelles sont toujours étroites. L'article 5. s'enchaîne fluidement : on reprend l'expression "les lois de la nature et de la raison" de l'article 4, ces lois ont une unique limite : il s'agit des lois qui "défendent toutes actions nuisibles à la société". Ensuite dans les articles 6 à 10, l'autrice associe systématiquement la femme et l'homme, le citoyen et la citoyenne ou elle remplace "homme" par "femme". Son objectif est donc la justice. Plus précisément, pour reprendre la notion des lois, celles-ci dans l'article 6 doivent "être l'expression de la volonté générale" c'est à dire regrouper les hommes et les femmes. Également l'autrice souhaite que l'octroi des places dans la société se base sur les capacités et talents de chacun et non sur le sexe. Dans l'article 7. la négation "nulle...ne", l'accumulation ternaire "accusée, arrêtée, détenue" et la comparaison "comme les hommes". présente la nécessité d'abolir le privilège féminin, qui consisterait, en tant que femme mineure à "excepter" certaines lois. Olympe de Gouges met donc tout le monde au même piédestal que ce soit les hommes ou les femmes. On retrouve cette même idée dans l'article 9. qui est notamment renforcé comparé à la Déclaration des droits de l'Homme, on évoque la présomption de culpabilité pour les femmes comparé à une présomption d'innocence pour les hommes. Enfin, l'article 10 reprend l'une des revendications principales d'Olympe de Gouges à savoir l'égalité des droits politique, elle utilise ici un parallélisme construit avec la répétition du verbe "monter" qui rend efficace la force argumentative. Toutes ces réécritures permettent à Olympe de Gouges de corriger les manques et ajouter des notions pour créer l'égalité homme-femme. Ils permettent aussi de montrer que cette révolution doit être intérieure et morale autant que politique. Ensuite le texte reprend à l'article 15, où le mot "Société" de base est remplacé ici par "la masse des femmes". Cette périphrase est beaucoup moins neutre et plus révolutionnaire que "société". Il se dégage ici une idée de se battre pour défendre nos droits. Quant à l'article 16, Olympe de Gouges affirme la nullité de la Constitution révolutionnaire puisque les femmes n'ont pas pu participer à son élaboration, la Constitution devrait être rédigée par la majorité des "individus" qui désigne bien ici à la fois les hommes et les femmes. Pour finir, dans l'article 17 l'autrice réclame, sans le nommer, le droit au divorce lorsqu'elle dit que "les propriétés sont à tous les sexes réunis ou séparés". En effet depuis 1791, le mariage n'est plus considéré par la loi comme un engagement sacré mais comme un contrat civil. Conclusion: En conclusion, nous avons découvert les articles de la Déclaration de droits de la Femme et de la citoyenne, en les comparant avec ceux de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, ce qui nous a permis de constater que la Déclaration de Olympe de Gouges est un pastiche de celle de 1789. Dans sa déclaration, Olympe de Gouges revendique d'abord l'égalité des pouvoirs politiques entre l'homme et la femme, mais elle dénonce également les droits de la femme que l'homme lui refuse alors que les deux sexes ont des droits incontestés. Ce qu'il faut noter c'est que l'autrice ici ne combat pas uniquement pour la libération de la femme mais elle le fait également pour l'humanisme : la Nation française doit reposer sur une égalités de tous ses représentants. En effet Olympe de Gouges s'appuie ici sur l'universalité (fondée sur la nature et le raison) qui est un principe cher aux Révolutionnaires : aucun des droits des femmes n'est propre à elles seules, tous sont conçus de façon universelle, en fonction de l'intérêt de la Nation. Ce texte polémique, en parodiant la Déclaration de 1789, met donc les hommes face à leurs contradictions, et les prend à leur propre logique: il n'est pas normal que l'Homme qui se prétend universel souhaite exclure la femme.