Chapitre 1 : Déconstruction de la féminité
Virginie Despentes entame son analyse de la féminité imposée en la qualifiant de "putasserie", un terme provocateur qu'elle retourne pour en faire un argument féministe. Elle présente sa démarche comme le fruit d'une "investigation" sérieuse, établissant ainsi sa crédibilité.
Citation : "La féminité c'est la putasserie"
L'auteure définit la féminité comme "l'art de la servilité", soulignant les nombreuses restrictions imposées aux femmes. Elle utilise une anaphore puissante avec "ne pas" pour énumérer ces interdits :
- Ne pas s'exprimer librement
- Ne pas montrer d'ambition
- Ne pas rire trop fort
Highlight : Despentes met en lumière l'autocensure intériorisée par les femmes, fruit d'une misogynie sociétale.
Le texte emploie des périphrases évocatrices pour décrire le féminin comme "tout ce qui ne laisse pas de traces" ou "ce qui est domestique", soulignant l'effacement imposé aux femmes.
Vocabulaire : Polyptote - Répétition d'un même mot sous différentes formes grammaticales, ici "asseoir" et "assise" pour renforcer l'idée de servilité.