Analyse Détaillée de l'Anecdote Finale de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne
Dans cet extrait final de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges utilise une anecdote personnelle pour illustrer les injustices quotidiennes subies par les femmes au XVIIIe siècle. Le texte se structure autour de trois mouvements distincts qui démontrent progressivement l'inégalité de traitement entre hommes et femmes.
Définition: La DDFC est un texte fondamental rédigé en 1791 par Olympe de Gouges, qui réécrit la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen pour y inclure explicitement les femmes.
Le premier mouvement établit la crédibilité de l'autrice à travers un récit minutieusement chronométré. Utilisant le présent de narration, Olympe de Gouges détaille son emploi du temps avec une précision remarquable, citant les heures exactes et les lieux visités. Cette attention aux détails n'est pas fortuite : elle construit l'image d'une femme travailleuse, rigoureuse et indépendante.
Citation: "Neuf heures sonnent ... je continue ma route vers le quartier du Temple" - Cette précision temporelle et géographique sert à établir la véracité du récit.
Le deuxième mouvement introduit le conflit avec le cocher, révélant les premières manifestations de l'injustice. L'autrice démontre sa connaissance des lois et sa détermination à faire respecter ses droits, malgré l'hostilité masculine représentée par le cocher.