Suite de l'analyse linéaire du préambule d'Olympe de Gouges
Troisième mouvement : Portrait péjoratif de l'homme
Dans cette dernière partie, Gouges dresse un portrait peu flatteur de l'homme, mettant en évidence son arrogance et son aveuglement :
- Utilisation d'un lexique péjoratif : "Bizarre", "aveugle", "boursouflé de sciences"
- Emploi du superlatif : "L'ignorance la plus crasse"
Example : L'expression "boursouflé de sciences" suggère que l'homme se croit savant mais que son savoir est en réalité superficiel et vain.
Elle souligne l'attitude dominatrice de l'homme à travers des expressions comme "Il veut commander", "il prétend jouir", "réclamer", montrant ainsi son habitude d'être obéi et sa volonté de maintenir son pouvoir.
Conclusion
À travers ce préambule, Olympe de Gouges cherche à provoquer une prise de conscience chez les hommes. Son ton provocant et polémique vise à les amener à réaliser leur tyrannie sur les femmes. Elle utilise habilement divers procédés stylistiques pour renforcer son argumentation et défier l'ordre établi.
Highlight : La structure en trois mouvements permet à Gouges de construire une argumentation solide : elle interpelle d'abord l'homme, puis présente un contre-modèle lanature avant de critiquer directement le comportement masculin.
Cette analyse linéaire du préambule d'Olympe de Gouges met en lumière la force de son écriture et l'efficacité de son argumentation dans sa lutte pour l'égalité entre les hommes et les femmes. Ce texte constitue une pièce maîtresse de la littérature féministe du XVIIIe siècle et reste d'une grande actualité dans les débats sur l'égalité des sexes.