Le snobisme extrême de Pamphile
Le troisième paragraphe du texte sur Pamphile dans Les Caractères de La Bruyère illustre le snobisme extrême du personnage à travers une série de saynètes qui montrent ses interactions avec différentes personnes selon leur statut social.
Highlight : La Bruyère utilise quatre scènes distinctes pour démontrer le comportement changeant de Pamphile en fonction de son interlocuteur et du contexte.
Le texte décrit comment Pamphile traite différemment les gens selon leur rang ou leur utilité pour lui. Il est capable de sourire à un homme du "dernier ordre" ou à un homme d'esprit, mais seulement quand cela l'arrange et sans jamais être pris sur le fait.
Example : "Si quelquefois il sourit à un homme du dernier ordre, à un homme d'esprit, il choisit son temps si juste, qu'il n'est jamais pris sur le fait."
La Bruyère montre ensuite comment Pamphile ignore ou fuit ceux qui n'ont pas encore fait fortune, mais change d'attitude s'il les rencontre en compagnie d'un grand. Son comportement est décrit comme théâtral et artificiel.
Quote : "Aussi les Pamphiles sont-ils toujours comme sur un théâtre gens nourris dans le faux, et qui ne haïssent rien tant que d'être naturels; vrais personnages de comédie, des Floridors, des Mondoris."
Cette dernière comparaison avec des acteurs de théâtre Floridors,Mondoris renforce l'idée que Pamphile n'est qu'un personnage jouant un rôle, incapable d'authenticité dans ses relations sociales.