Dénonciation des conditions de travail dans Melancholia
Cette partie de l'analyse se concentre sur les vers 4 à 11 du poème "Melancholia" de Victor Hugo, où l'auteur décrit en détail les conditions de travail épouvantables des enfants ouvriers.
Le vers 4 répond directement à la question posée au début du poème, révélant que ces enfants vont travailler pendant quinze heures sous des meules. Cette réponse sert de reproche et dénonce la charge de travail excessive imposée aux enfants.
Quote: "Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;"
Les vers suivants développent cette idée en utilisant le champ lexical de la durée et de la circularité. Des expressions comme "éternellement" et "même mouvement" donnent l'impression d'un travail sans fin et répétitif, réduisant les enfants à l'état de machines.
Vocabulary: Circularité - caractère de ce qui se répète de manière cyclique, sans fin.
Hugo utilise des métaphores puissantes pour décrire l'environnement de travail. L'usine est comparée à une "prison" et à un "monstre hideux", personnifiant l'industrialisation comme une force destructrice.
Highlight: L'utilisation d'antithèses comme "Innocents dans un bagne, anges dans un enfer" souligne le contraste choquant entre l'innocence des enfants et la brutalité de leur situation.
Le poète insiste sur la dureté et la froideur du travail en utilisant des images métalliques ("tout est d'airain, tout est de fer"). Il souligne également l'absence totale de jeu et de repos, éléments pourtant essentiels à l'enfance.
Cette section du poème "Melancholia" montre comment Victor Hugo construit une critique acerbe de l'exploitation des enfants dans le monde industriel, utilisant des images fortes et des contrastes saisissants pour émouvoir et indigner le lecteur.