Deuxième et Troisième Mouvements : Combat et Victoire de la Magie
Dans le deuxième quatrain, le poète résiste à l'envoûtement magique. Les verbes d'action à l'impératif ("debout", "dansant", "mettez") montrent qu'il devient chef d'orchestre de la situation. La "ronde" évoque une danse enfantine pour conjurer le mauvais sort.
Mais au troisième mouvement, c'est la victoire totale de la magie fantastique ! La répétition "Le Rhin le Rhin" mime l'effet de l'ivresse. Le fleuve devient "ivre" par personnification : la nature prend vie parce que le poète lui-même est ivre.
L'ivresse s'élargit à tout le paysage : vignes, or des nuits, étoiles qui se reflètent et tremblent dans l'eau. Apollinaire invente même l'expression "râle mourir", associant souffrance et plaisir dans une langue poétique révolutionnaire.
💡 Point clé : L'ivresse n'est pas juste physique chez Apollinaire, c'est une métaphore de l'inspiration poétique qui transforme la réalité !