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Analyse lineaire, rencontre du Duc de Nemours avec la princesse de Clèves.

20/04/2022

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Explication linéaire texte 2, La Princesse de Clèves
- La Princesse de Clèves : parue en 1678
roman historique : l'intrigue a lieu sous le
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- La Princesse de Clèves : parue en 1678
roman historique : l'intrigue a lieu sous le
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- La Princesse de Clèves : parue en 1678
roman historique : l'intrigue a lieu sous le

● Explication linéaire texte 2, La Princesse de Clèves - La Princesse de Clèves : parue en 1678 roman historique : l'intrigue a lieu sous le règne de Henri II (1519-1559), donc plus de cent ans en arrière par rapport à la date de création. roman psychologique : fidèle au mouvement Précieux, Mme de La Fayette développe dans son récit la psychologie amoureuse. On pénètre dans l'intériorité de son personnage principal, il y a peu d'actions véritables, l'essentiel des péripéties est concentré dans l'esprit des personnages, notamment celui de la princesse de Clèves. • Roman à visée morale : fidèle au mouvement Précieux, Mme de La Fayette développe l'art d'aimer (la courtoisie) contre les dangers de l'art de la séduction (la galanterie), elle défend le mariage d'amour et le principe de fidélité. Fidèle au Classicisme, elle apporte une dimension morale, et donc argumentative, à son récit, dans le double objectif de «<plaire et instruire ». ● INTRODUCTION Situation du passage dans l'œuvre Notre passage se situe vers le début du roman. La Princesse de Clèves fait la rencontre du Duc de Nemours au cours d'un bal. Problématique : il s'agira d'étudier comment l'auteur organise cette scène de première vue entre les deux personnages. Les différents mouvements : L.1 à 6: suspense autour du Duc et préparation/ description de la Princesse L.6 à...

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Légende alternative :

16: arrivée au bal et arrivée du Duc L.17 à 24: danse et présentation L.25 à la fin : perfidie de la Cour L.1 à 6: suspense autour du Duc et préparation/ description de la Princesse Mise en attente du lecteur par rapport à l'arrivée du Duc de Nemours, importance de la rumeur et de la réputation avec le verbe « ouï parler », 1.1 et la généralisation avec le groupe nominal « tout le monde », l'adjectif «< tout » montre que la beauté du Duc fait consensus. Cette beauté est présentée de façon hyperbolique avec les deux superlatifs 1.2 : « de mieux fait et de plus agréable »>. Beauté reconnue par la famille royale, comme le souligne l'adverbe « surtout » qui permet de surenchérir. Beauté également renforcée par les propositions subordonnées conjonctives de conséquence: << d'une sorte » et « tant de fois que... »>, ligne 3. L'arrivée du Duc est donc attendue et crée du suspense, comme le soulignent les mots «< curiosité >> et << impatience » que le narrateur utilise pour rectifier ce qui vient d'être dit grâce à la locution adverbiale << et même >> 1.4. On voit que la Cour est un monde d'apparence dans lequel chacun veut briller. Ainsi, on peut remarquer le soin que la Princesse accorde à sa « mise en beauté » avec le CC de temps << tout le jour », accentué par l'emploi de l'adjectif « tout »., 1. 4 et le complément circonstanciel de but << pour se trouver le soir », 1. 5 Le cadre du bal est prestigieux et romanesque, puisqu'il s'agit du Louvre 1.6, palais royal. L.6 à 16 arrivée au bal et arrivée du Duc Le pronom personnel « on », 1.6, montre une généralisation qui souligne, comme pour le Duc, la << beauté »> unanimement reconnue de la Princesse. Le recours au passé simple « arriva », « admira », « commença », « fit », L.5 à 7 montre une succession d'actions brèves qui s'enchaînent dans le temps et qui mènent à la rencontre tant attendue entre le Duc et la Princesse. On voit que l'arrivée du Duc se fait par plusieurs sens : d'abord l'ouïe « grand bruit » 1.6, puis la vue par la suite. C'est une arrivée très théâtrale. D'emblée, l'on insiste sur la figue d'autorité que représente le Duc avec la comparaison « comme de quelqu'un qui entrait et à qui on faisait place » 1.8. Il s'impose naturellement aux autres. C'est un être charismatique. Importance du Roi dans l'extrait, Roi assimilé à Dieu qui influe sur le destin de la Princesse : 1.10 << le Roi lui cria de », ordre reçu par la Providence. Importance du regard dans cet extrait : « cherchait des yeux »1.9, « vit » 1.11 La rencontre est d'abord visuelle et s'assimile au coup de foudre. La restriction négative 1. 11 « ne pouvoir être que » met en valeur la beauté du DUC. 9 Arrivée très théâtrale donc, accentuée par la subordonnée relative « qui passait...dansait » 1.12, impression d'un duc qui virevolte. Description valorisante du DUC avec la subordonnée de conséquence « d'une sorte que » 1. 13 et toutes les négations « n'être pas surprise... » 1. 13 et adjectif valorisant « brillant » I. 15 C'est une beauté qui ne peut que se voir, champ lexical de la vue « voir » 1.13, « vu » L;14. Les deux personnages semblent symétriques comme le souligne le parallélisme de construction « il était difficile » 1. 13 et 15. Tous les deux produisent le même effet sur la Cour : « l'étonnement >> L.16 renvoie à l'adjectif << surprise >> 1.13. L.17 à 24: danse et présentation C'est un Duc conquis dès le premier regard « admiration » L19., subordonnée de conséquence L. 17 << tellement surpris que », cet effet de la Princesse est surligné par l'intensif << tellement »>. Les deux personnages forment enfin un couple avec le « ils » 1.19 et physiquement : << danser »>. L'alchimie des deux personnages est reconnue par tous : c'est le « murmure de louanges » 1.19:20 confirmé par la réaction royale avec « le roi et les reines >> 1.20. L'adjectif << singulier » L.21 et le groupe verbal privatif » sans se connaître » soulignent le caractère exceptionnel de cette alchimie. Importance de la fonction royale dans cet extrait : c'est le Roi qui ordonne à la Princesse de danser avec le duc, puis c'est encore la famille royale qui dirige les opérations : sujet du verbe appeler 1. 22 tandis que le duc et la Princesse sont cod: << les »1.22. Ils subissent donc l'action. On perçoit d'emblée la perfidie de la cour et son côté sournois 1.24 « s'ils ne s'en doutaient point »>. Remarque pleine de sous-entendus, ici il faut entendre le « sous-texte » et l'art du non-dit fortement suggéré. L.25 à la fin : perfidie de la Cour Passage au discours direct pour mettre en valeur les paroles échangées. On remarque la délicatesse du Duc qui veut ménager la Princesse 1.26 à 29 tout en célébrant sa beauté 1.25/ << je n'ai pas d'incertitude >>. On relève la modestie du Duc qui minimise l'effet qu'il produit sur les autres : 1.25-26 « Mme de Clèves n' a pas... » ; Utilisation importante de la négation dans toutes ces phrases, comme si le Duc voulait nier ce que tout le monde voit et ce que tout le monde pense : ils sont deux beautés symétriques faites pour aller ensemble. La Cour et sa perfidie sont incarnées par la Dauphine qui dit à la voix affirmative tout ce que le Duc a tenté de nier L.29 : « je crois que », elle met les deux personnages sur le même plan avec la comparaison << aussi bien que >> 1.29 La Princesse est décrite par sa naïveté et ne semble pas accoutumée à la perfidie de la Cour, on perçoit dans sa réponse à quel point elle est le fruit de l'éducation vertueuse qu'elle a reçue avec l'adjectif << embarrassée » 1. 31 qui souligne sa gêne. La réponse de la Dauphine résonne comme une sentence: << vous devinez fort bien » L.32, elle met en difficulté la Princesse en prenant le parti du Duc avec la valorisation de l'adjectif «< obligeant »>, L;33 Finalement, c'est encore un personnage royal qui régit le dernier acte de cette pièce qui se joue au Louvre avec l'intervention de la Reine au passé simple << interrompit »>,1.35 L'extrait se termine sur une ultime valorisation de la Princesse puisque sa beauté fascine plus le Duc que celle de la reine dauphine alors que celle-ci bénéficie d'un portrait très élogieux avec le pléonasme << parfaite beauté », 1. 36. La restriction négative finale « il ne put admirer que » 1.36/37 montre que le coup de foudre est total du point de vue du DUC. CONCLUSION: Scène de première vue qui se passe dans un cadre majestueux et dans des circonstances romanesques (scène de bal). Insistance sur la beauté du DUC et celle de la Princesse, deux beautés symétriques qui ne peuvent que s'accorder, comme tous le remarquent de façon unanime. Cette rencontre est malgré tout placé sous un climat malsain, celui d'une Cour perfide et aux aguets, comme si le destin avait déjà scellé un sort funeste pour ces deux personnages, et comme le confirmera l'excipit du roman...