De mère adorée à magicienne
Le vrai spectacle commence quand Sido retrouve sa famille ! Les allitérations en "v" ("voltigeant", "ailes battantes") créent cette impression de vie qui revient dans la maison. C'est génial comme procédé stylistique, non ?
Colette nous fait ressentir physiquement la présence maternelle. L'hyperbole "m'ôter le souffle" montre à quel point le parfum de sa mère marque ses souvenirs d'enfance. Ces détails sensoriels rendent le texte vivant.
Puis Sido devient carrément magicienne ! L'antithèse "un/tout" et la série de verbes à l'imparfait la transforment en déesse capable de tout faire simultanément. La personnification du "rameau qui pendait" prouve qu'elle s'occupe de chaque détail avec amour.
Le champ lexical du conte ("ficelle d'or", "magie", "une fois") nous plonge dans l'univers de l'enfance où les mères sont des fées toutes-puissantes.
À retenir : Les procédés du merveilleux transforment une scène du quotidien en conte magique.