Analyse du premier mouvement du Spleen IV
Cette section se concentre sur l'analyse détaillée des trois premières strophes du poème, qui constituent le premier mouvement. Elle met en lumière les techniques poétiques utilisées par Baudelaire pour créer une atmosphère oppressante.
Le poème débute par une anaphore "Quand", répétée au début des trois premières strophes, créant un effet de accumulation et d'intensification.
Example: "Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle" illustre l'utilisation de la comparaison pour renforcer le sentiment d'oppression.
L'analyse souligne l'utilisation du champ lexical de l'oppression, avec des mots comme "lourd", "pèse", "couvercle". On note également la présence d'oxymores comme "jour noir" qui accentuent le sentiment de malaise.
Quote: "Et que de l'horizon embrassant tout le cercle / Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits"
La progression du sentiment d'enfermement est mise en évidence, passant de l'image du ciel à celle d'un cachot, puis d'une prison. L'utilisation de l'allitération en [i] dans la deuxième strophe ("humide", "chauve-souris", "timide", "pourris") renforce l'impression d'angoisse.
Highlight: L'absence de la première personne dans la première strophe transforme le poète en un espace, soulignant l'universalité du sentiment exprimé.