Le portrait d'Acis - Deuxième partie

La deuxième partie du texte élargit la critique d'Acis à l'ensemble des courtisans. La Bruyère crée un effet d'attente avec des expressions comme "Une chose vous manque" et "je vais vous jeter dans l'étonnement". Il généralise en utilisant "vous et vos semblables" et introduit la métaphore des "diseurs de Phébus" pour désigner ceux qui s'expriment de manière obscure. La Bruyère révèle que ce qui manque à ces personnes, c'est "l'esprit", utilisant un présent de vérité générale pour renforcer son propos.

L'auteur se comporte en metteur en scène, manipulant Acis comme un personnage pour illustrer son point. Il conclut par une morale sur la supériorité du langage simple, condamnant la prétention des courtisans qui cherchent à paraître intelligents en compliquant leur discours. La chute du texte souligne l'ironie de la situation : c'est en parlant simplement qu'on pourrait croire qu'Acis a de l'esprit.

Citation: "Ne songez point à avoir de l'esprit, n'en ayez point, c'est votre rôle"

Highlight: La Bruyère critique l'hypocrisie des courtisans qui jouent un "rôle" et valorise la simplicité du langage comme véritable marque d'intelligence.